126 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE tutélaire la foudre qui doit écraser tous les traitres, les destinées de la République sont entre vos mains; restez à votre poste, soyez fermes et la France sera toujours triomphante, Vive la Montagne, et guerre étemelle aux tyrans. Christin, Perret, Brunet, Dalloz, Dumont, Millet, Comoy, Clément, Béjard, Millet, Mesnard, Jacquemin, Michel (élèves). 17 Les citoyens Douillet et Alexandre, sergens dans la 8° compagnie de la 172e demi-brigade de la 2 e division de l’armée des Ardennes, félicitent la Convention sur ses travaux, et les mesures prises contre les traîtres, ils l’invitent à rester à son poste, et jurent de combattre les tyrans jusqu’à la mort. Mention honorable (1). [s.ï., 11 flor. IL Au présid. de la Conv.] (2) . « Citoyen président, Nous vous félicitons sur vos travaux et sur les nouvelles mesures que vous avez prises pour punir les conspirateurs; que ces scélérats soient incessamment punis et qu’ils passent sans plus tarder sous le glaive de la loi; nous applaudissons aussi au décret rendu pour rendre la liberté aux hommes de couleur. Restez à votre poste et par votre conduite sage et pleine de justice et les grandes mesures que vous prenez; nous marcherons jusqu’à la mort pour faire mordre la poussière à tous les satellites du despotisme qui souillent le territoire de la République ». Douillet ( sergent de la 8e Cte, natif d’Ecry-le-Franc, Ardennes), Alexandre ( sergent de la 8‘ Cie). 18 Les membres du comité de surveillance de Versoix-la-Raison, département de l’Ain, ceux de la commune de Bayonne, les autorités constituées et la société populaire de Bruyères, département des Vosges; la société populaire d’Arcy, département du Doubs; celle de Mor-laas, département des Basses-Pyrénées; celle de Vezelay, département de l’Yonne; celle de Montargis, département du Loiret; le comité de surveillance de la commune de Blois (3) ; la société populaire de Duclair, département de la Seine-Inférieure; celle d’Astaffort, département de Lot-et-Garonne; celle de Crestet, département de Vaucluse; celle du Meilhan, département de Lot-et-Garonne; celle de Mont-bidouse, département des Basses-Pyrénées; les administrateurs du départ, de l’Oise; la Société populaire de Beauvais (4) ; celle de Cham-plitte, départ, de la Haute-Saône; les adminis-(1) P.V., XXXVIII, 203. (2) C 306, pl. 1158, p. 2. (3) Loir-et-Cher. (4) Oise. trateurs du district de Vezelise, départ, de la Meurthe, félicitent la Convention nationale sur ses travaux, sur la découverte et la punition des conspirateurs. Ils l’invitent à demeurer à son poste, et témoignent leur indignation sur l’horrible attentat prémédité contre les représentons du Peuple Collot et Robespierre. La Convention décrète la mention honorable, et l’insertion au bulletin de ces différentes adresses (1) . a [Le C. révol. de Versoix-la-Raison, s.d.] (2). « Aux dignes soutiens de la République les infatigables montagnards, président et membres de la Convention nationale, Recevez le serment que prêtent de vrais sans culottes, amis des droits de l’homme : nous jurons d’exterminer tout individu qui attenterait à la souveraineté du peuple et à la liberté des personnes sacrées de nos braves représentants, plutôt la mort que de survivre à la perte de la liberté. Mais quoi, mourir ! Non les traîtres périront et la liberté s’établira par toute la terre. Restez à votre poste, que la vertu et la terreur soient à l’ordre du jour. Nous avons frémi d’indignation en apprenant le plus infâmes des complots, mais aussi, sentinelles infatigables, nous avons redoublé de courage et de surveillance pour démasquer ces traîtres stipendiés qui travaillent sourdement dans l’intérieur à tuer la liberté par la perfidie, le patriotisme par la calomnie, les mœurs par la corruption, l’esprit public enfin en accablant le pauvre de privations. Etait venue s’habituer parmi nous la femme divorcée du ci-devant Liancourt. Elle avait gagné la confiance des habitants de cette commune par ses bienfaits journaliers. Mais, sur l’arrêté du représentant Albitte qui ordonne l’incarcération de tous les ci-devants nobles, elle a manqué de confiance en la justice du peuple, elle s’est émigrée, les pauvres de cette commune n’auront pas part à ses bienfaits, mais la Convention a décrété qu’il n’y aurait plus de malheureux en France. Vive la République ! Vive la Montagne ! La nation gagne à ce trait de lâcheté cinq à six millions et vive la Montagne ! Périssent les tyrans et les traîtres ». Jacques Rousse (présid.), Denoyers (secrét.), F. Perrin, Troutteur, Moccand, Bouvet [et 1 signature illisible]. b [Le C. révol. de Bayonne à la Conv .; 10 flor. II] (3). « Citoyens représentans, Nous aussi nous aimons à être reconnaissans. Nous aussi nous vous devons des félicitations (1) P.V., XXXVin, 203. Bin, 13 prair. 1er et 2' suppl‘). (2) C305, pl. 1145, p. 1; Versoix-la-Raison : Versoix (Suisse). (3) C 305, pl. 1145, p. 2. 126 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE tutélaire la foudre qui doit écraser tous les traitres, les destinées de la République sont entre vos mains; restez à votre poste, soyez fermes et la France sera toujours triomphante, Vive la Montagne, et guerre étemelle aux tyrans. Christin, Perret, Brunet, Dalloz, Dumont, Millet, Comoy, Clément, Béjard, Millet, Mesnard, Jacquemin, Michel (élèves). 17 Les citoyens Douillet et Alexandre, sergens dans la 8° compagnie de la 172e demi-brigade de la 2 e division de l’armée des Ardennes, félicitent la Convention sur ses travaux, et les mesures prises contre les traîtres, ils l’invitent à rester à son poste, et jurent de combattre les tyrans jusqu’à la mort. Mention honorable (1). [s.ï., 11 flor. IL Au présid. de la Conv.] (2) . « Citoyen président, Nous vous félicitons sur vos travaux et sur les nouvelles mesures que vous avez prises pour punir les conspirateurs; que ces scélérats soient incessamment punis et qu’ils passent sans plus tarder sous le glaive de la loi; nous applaudissons aussi au décret rendu pour rendre la liberté aux hommes de couleur. Restez à votre poste et par votre conduite sage et pleine de justice et les grandes mesures que vous prenez; nous marcherons jusqu’à la mort pour faire mordre la poussière à tous les satellites du despotisme qui souillent le territoire de la République ». Douillet ( sergent de la 8e Cte, natif d’Ecry-le-Franc, Ardennes), Alexandre ( sergent de la 8‘ Cie). 18 Les membres du comité de surveillance de Versoix-la-Raison, département de l’Ain, ceux de la commune de Bayonne, les autorités constituées et la société populaire de Bruyères, département des Vosges; la société populaire d’Arcy, département du Doubs; celle de Mor-laas, département des Basses-Pyrénées; celle de Vezelay, département de l’Yonne; celle de Montargis, département du Loiret; le comité de surveillance de la commune de Blois (3) ; la société populaire de Duclair, département de la Seine-Inférieure; celle d’Astaffort, département de Lot-et-Garonne; celle de Crestet, département de Vaucluse; celle du Meilhan, département de Lot-et-Garonne; celle de Mont-bidouse, département des Basses-Pyrénées; les administrateurs du départ, de l’Oise; la Société populaire de Beauvais (4) ; celle de Cham-plitte, départ, de la Haute-Saône; les adminis-(1) P.V., XXXVIII, 203. (2) C 306, pl. 1158, p. 2. (3) Loir-et-Cher. (4) Oise. trateurs du district de Vezelise, départ, de la Meurthe, félicitent la Convention nationale sur ses travaux, sur la découverte et la punition des conspirateurs. Ils l’invitent à demeurer à son poste, et témoignent leur indignation sur l’horrible attentat prémédité contre les représentons du Peuple Collot et Robespierre. La Convention décrète la mention honorable, et l’insertion au bulletin de ces différentes adresses (1) . a [Le C. révol. de Versoix-la-Raison, s.d.] (2). « Aux dignes soutiens de la République les infatigables montagnards, président et membres de la Convention nationale, Recevez le serment que prêtent de vrais sans culottes, amis des droits de l’homme : nous jurons d’exterminer tout individu qui attenterait à la souveraineté du peuple et à la liberté des personnes sacrées de nos braves représentants, plutôt la mort que de survivre à la perte de la liberté. Mais quoi, mourir ! Non les traîtres périront et la liberté s’établira par toute la terre. Restez à votre poste, que la vertu et la terreur soient à l’ordre du jour. Nous avons frémi d’indignation en apprenant le plus infâmes des complots, mais aussi, sentinelles infatigables, nous avons redoublé de courage et de surveillance pour démasquer ces traîtres stipendiés qui travaillent sourdement dans l’intérieur à tuer la liberté par la perfidie, le patriotisme par la calomnie, les mœurs par la corruption, l’esprit public enfin en accablant le pauvre de privations. Etait venue s’habituer parmi nous la femme divorcée du ci-devant Liancourt. Elle avait gagné la confiance des habitants de cette commune par ses bienfaits journaliers. Mais, sur l’arrêté du représentant Albitte qui ordonne l’incarcération de tous les ci-devants nobles, elle a manqué de confiance en la justice du peuple, elle s’est émigrée, les pauvres de cette commune n’auront pas part à ses bienfaits, mais la Convention a décrété qu’il n’y aurait plus de malheureux en France. Vive la République ! Vive la Montagne ! La nation gagne à ce trait de lâcheté cinq à six millions et vive la Montagne ! Périssent les tyrans et les traîtres ». Jacques Rousse (présid.), Denoyers (secrét.), F. Perrin, Troutteur, Moccand, Bouvet [et 1 signature illisible]. b [Le C. révol. de Bayonne à la Conv .; 10 flor. II] (3). « Citoyens représentans, Nous aussi nous aimons à être reconnaissans. Nous aussi nous vous devons des félicitations (1) P.V., XXXVin, 203. Bin, 13 prair. 1er et 2' suppl‘). (2) C305, pl. 1145, p. 1; Versoix-la-Raison : Versoix (Suisse). (3) C 305, pl. 1145, p. 2.