SÉANCE DU 11 THERMIDOR AN II (MATIN) (29 JUILLET 1794) - N° 11 625 d Les Citoyens de la section de la Halle-au-Bled ont défilé dans le sein de la Convention nationale. L’orateur à la barre : (l) [La Sect " de la halle au Bled à la Conv. ; s.d.] (2) Représentans du Peuple La Section de la halle au Bled, toujours fidelle aux principes qui l’ont dirigée depuis le 14 Juillet, a ouvert sa séance permanente du 9 thermidor en passant avec indignation à l’ordre du jour sur la lettre de l’infâme Commune qui vouloit l’associer à ses complots liberticides, et au même instant, l’Assemblée générale, en vouant à l’exécration les nouveaux Catilinas, a prononcé avec transport, aux cris répétés de Vive la République, le serment de rester inviolablement unie à la Convention Nationale, centre unique du gouvernement. Une horrible conspiration a menacé vos jours et la liberté; le courage et l’énergie que la Convention a déployés dans cette crise terrible, ont foudroyé les conjurés et sauvé la Patrie. Pénétrés d’un sentiment profond de reconnois-sance et d’admiration, la section vient en masse répéter, dans le sein de la Représentation nationale, le serment solemnel de faire un rempart de nos corps pour garantir tous les membres de la Convention de la fureur des conspirateurs. Vive la République, une, indivisible et impérissable. Les Commissaires Rédacteurs Fleury [présid .), Dumas (commre). Réponse du président : La scélératesse avoit pris le masque de la vertu pour égorger le patriotisme : l’énergie de chacun des membres de la Convention, votre courage, ont sauvé la République. Braves Parisiens, soyez toujours semblables à vous-mêmes, et la liberté ne périra jamais. La Convention vous accorde les honneurs de la séance (3). e [Extrait de l’assee gale de la sectn des Tuileries du 10 Therm. 77/(4). Sur la proposition d’un membre, l’assemblée arrête spontanément qu’elle se rendra en masse à la Convention nationale pour la féliciter d’avoir par son énergie sauvé la liberté. Et nomme pour la rédaction de l’adresse les Citoyens Leger, Dulaurent, et niel; Et a fixé la réunion à demain 11 heures pour entendre la lecture de l’adresse et se rendre de suite à la Convention. (l) Bin, 11 therm. 2 C 314, pl. 1257, p. 43. (3) Bm, 11 therm. ; Moniteur, XXI, 345. (4) C 314, pl. 1257, p. 57 et 58. Pour extrait conforme. MOUEILLE (ve présid.), Bu-GLEAU (présid.), BONDU ( secrét .), G. HAUTE-FEUILLE (secrét.), CHARPENTIER (secrét.), FERINO (?) (secrét.). [La Sectn des Tuileries à la Conv. ; s.d.] Citoyens Représentans, Dans les dangers de la Patrie, et lorsque la représentation Nationale est attaquée, il ne faut point délibérer, mais agir. Telle est la maxime des hommes libres, telle a été celle de la section des Thuile-ries qui s’enorgueillit d’avoir été dans toutes les circonstances une des premières à donner à la convention des preuves de son dévouement et de son zèle, au premier soupçon du danger, nous étions sous les armes ( l). Vous avés paru, au milieu de nous; vous nous avés dit que vous étiés menacés, eh bien, qu’avons-nous répondu ? nous avons marché, et le panache des représentans du peuple a été pour nous le signal du ralliement et de la victoire. Ils le sauront, nos frères des autres départe-mens, et ils verront comment les habitans de Paris savent conserver le dépôt qui leur a été confié. Ils le sauront, nos braves frères des armées, et, dans leur marche victorieuse, ils apprendront que, s’ils savent triompher des ennemis du dehors, nous savons combattre et vaincre les ennemis du dedans. Ils sauront, tous les ennemis de la République, que de cette Montagne où siège la Liberté, il peut se détacher quelques pierres, mais que la Montagne ne s’écroulera jamais, et que, contre ce rocher, viendront se briser les vagues impures de toutes les conspirations. Citoyens représentants, Rome étoit libre. Les Sénateurs siégeoint dans le sanctuaire des Loix. Il étoit nuit. Rome et la Liberté ne dévoient plus exister au lever du jour, un cri terrible se fait tout à coup entendre. Aux armes ! aux armes ! Catilina est dans Rome. Les conjurés sont prêts. Le sénat est menacé. Les flammes vont incendier la Ville. A ces mots, les sénateurs paroissent; Les Légions Romaines s’avancent; Catilina, les conjurés sont vaincus : La Convention Nationale de Rome triomphe, et Rome est sauvée. Sénateurs françois, il étoit nuit; Vous étiés à votre poste; Catilina veilloit avec ses complices; il vous menaçoit. vous avés paru. Les légions parisiennes se sont montrées. Catilina et ses complices ne sont plus, la convention Nationale triomphe, et la france est sauvée. G. Hautefeuille (secrét.), Ferino (?) (secrét.), MOUEILLE ( Ve présid.), Bondu (secrét.), BUGLEAU (présid.), Charpentier (secrét.). f [La Sectn Marat à la Conv. ; 10 Therm. II] (2) Citoyens Représentants L’energie du Peuple françois est toujours la même (3). Son expérience l’a garanti des pièges ten-(l ) Tout ce qui est en italique a été ajouté, en marge, d’une autre main. (2| C 314, pl. 1257, p. 47. (3) Ajouté, à la place de : à son comble. 40 SÉANCE DU 11 THERMIDOR AN II (MATIN) (29 JUILLET 1794) - N° 11 625 d Les Citoyens de la section de la Halle-au-Bled ont défilé dans le sein de la Convention nationale. L’orateur à la barre : (l) [La Sect " de la halle au Bled à la Conv. ; s.d.] (2) Représentans du Peuple La Section de la halle au Bled, toujours fidelle aux principes qui l’ont dirigée depuis le 14 Juillet, a ouvert sa séance permanente du 9 thermidor en passant avec indignation à l’ordre du jour sur la lettre de l’infâme Commune qui vouloit l’associer à ses complots liberticides, et au même instant, l’Assemblée générale, en vouant à l’exécration les nouveaux Catilinas, a prononcé avec transport, aux cris répétés de Vive la République, le serment de rester inviolablement unie à la Convention Nationale, centre unique du gouvernement. Une horrible conspiration a menacé vos jours et la liberté; le courage et l’énergie que la Convention a déployés dans cette crise terrible, ont foudroyé les conjurés et sauvé la Patrie. Pénétrés d’un sentiment profond de reconnois-sance et d’admiration, la section vient en masse répéter, dans le sein de la Représentation nationale, le serment solemnel de faire un rempart de nos corps pour garantir tous les membres de la Convention de la fureur des conspirateurs. Vive la République, une, indivisible et impérissable. Les Commissaires Rédacteurs Fleury [présid .), Dumas (commre). Réponse du président : La scélératesse avoit pris le masque de la vertu pour égorger le patriotisme : l’énergie de chacun des membres de la Convention, votre courage, ont sauvé la République. Braves Parisiens, soyez toujours semblables à vous-mêmes, et la liberté ne périra jamais. La Convention vous accorde les honneurs de la séance (3). e [Extrait de l’assee gale de la sectn des Tuileries du 10 Therm. 77/(4). Sur la proposition d’un membre, l’assemblée arrête spontanément qu’elle se rendra en masse à la Convention nationale pour la féliciter d’avoir par son énergie sauvé la liberté. Et nomme pour la rédaction de l’adresse les Citoyens Leger, Dulaurent, et niel; Et a fixé la réunion à demain 11 heures pour entendre la lecture de l’adresse et se rendre de suite à la Convention. (l) Bin, 11 therm. 2 C 314, pl. 1257, p. 43. (3) Bm, 11 therm. ; Moniteur, XXI, 345. (4) C 314, pl. 1257, p. 57 et 58. Pour extrait conforme. MOUEILLE (ve présid.), Bu-GLEAU (présid.), BONDU ( secrét .), G. HAUTE-FEUILLE (secrét.), CHARPENTIER (secrét.), FERINO (?) (secrét.). [La Sectn des Tuileries à la Conv. ; s.d.] Citoyens Représentans, Dans les dangers de la Patrie, et lorsque la représentation Nationale est attaquée, il ne faut point délibérer, mais agir. Telle est la maxime des hommes libres, telle a été celle de la section des Thuile-ries qui s’enorgueillit d’avoir été dans toutes les circonstances une des premières à donner à la convention des preuves de son dévouement et de son zèle, au premier soupçon du danger, nous étions sous les armes ( l). Vous avés paru, au milieu de nous; vous nous avés dit que vous étiés menacés, eh bien, qu’avons-nous répondu ? nous avons marché, et le panache des représentans du peuple a été pour nous le signal du ralliement et de la victoire. Ils le sauront, nos frères des autres départe-mens, et ils verront comment les habitans de Paris savent conserver le dépôt qui leur a été confié. Ils le sauront, nos braves frères des armées, et, dans leur marche victorieuse, ils apprendront que, s’ils savent triompher des ennemis du dehors, nous savons combattre et vaincre les ennemis du dedans. Ils sauront, tous les ennemis de la République, que de cette Montagne où siège la Liberté, il peut se détacher quelques pierres, mais que la Montagne ne s’écroulera jamais, et que, contre ce rocher, viendront se briser les vagues impures de toutes les conspirations. Citoyens représentants, Rome étoit libre. Les Sénateurs siégeoint dans le sanctuaire des Loix. Il étoit nuit. Rome et la Liberté ne dévoient plus exister au lever du jour, un cri terrible se fait tout à coup entendre. Aux armes ! aux armes ! Catilina est dans Rome. Les conjurés sont prêts. Le sénat est menacé. Les flammes vont incendier la Ville. A ces mots, les sénateurs paroissent; Les Légions Romaines s’avancent; Catilina, les conjurés sont vaincus : La Convention Nationale de Rome triomphe, et Rome est sauvée. Sénateurs françois, il étoit nuit; Vous étiés à votre poste; Catilina veilloit avec ses complices; il vous menaçoit. vous avés paru. Les légions parisiennes se sont montrées. Catilina et ses complices ne sont plus, la convention Nationale triomphe, et la france est sauvée. G. Hautefeuille (secrét.), Ferino (?) (secrét.), MOUEILLE ( Ve présid.), Bondu (secrét.), BUGLEAU (présid.), Charpentier (secrét.). f [La Sectn Marat à la Conv. ; 10 Therm. II] (2) Citoyens Représentants L’energie du Peuple françois est toujours la même (3). Son expérience l’a garanti des pièges ten-(l ) Tout ce qui est en italique a été ajouté, en marge, d’une autre main. (2| C 314, pl. 1257, p. 47. (3) Ajouté, à la place de : à son comble. 40 626 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE dus à sa bonne foy. Eclairé par la Convention Nationale en masse, Il est et sera toujours prêt. L’intrigue et les intrigants passeront, mais la vertu du peuple restera. Des monstres sortis du sein de la Convention, abusant de leurs talents et d’une confiance usurpée, avoient formé le complot le plus affreux, mais le génie qui protège la France l’a préservée de leurs noirs attentats. Voilà donc encore une victoire sur la tyrannie ! ainsi, c’est par des mouvements perfides, aussitôt détruits que conçus, que la République s’affermira de plus en plus. Oui ! Tout ce qui s’oppose à la marche sublime de la Révolution rentrera et doit rentrer dans le néant. Les Coups portés au vrai républicain, sont autant d’aiguillons pour son courage. Citoyens Représentants, nous venons applaudir à vos travaux, à votre courage. Les applaudissements du peuple sont au-dessus de tous les éloges ! La Section de Marat en masse vous invite avec toutte la france à rester à votre poste jusqu’à ce que la République soit partout triomphante. et vous, tyrans coalisés contre un peuple vertueux, qui veut être libre, apprenez partout ce qui vient -de se passer ; que la République françoise est impérissable et que vous serez vaincus, anéantis et dissipés comme la poussière. Paix aux chaumières, guerre aux tyrans ! Vive la République Vive la Convention ! Lambert {présid .), Lecrivain (ve présid.), RANEC ( secrét .), PoiM (?) ( secrét.) . £ [La Sect" de l’indivisibilité [en] assee ga,e permanente, à la Conv.; s.d.][ l) Législateurs C’est dans les tems orageux que l’on connoît les Républicains constants a suivre les vrais principes. Aussi la Section de l’indivisibilité n’at-elle pas hésité à reconnoitre en vous le point central de l’union intime qui doit resserrer entre eux les hommes vraiment dignes d’être libres. Jamais les circonstances n’ont été plus critiques, puisque .des hommes pervers avoient abusé de leurs talens, pour égarer le peuple. heureux 100 fois, heureux le moment ou le génie de la Liberté inspirant votre sagesse, a présidé aux décrets qui ont terrassé et abatu les tirans orgeuil-leux. Déjà leur tête est tombée sous le glaive redoutable de la loi. périssent ainsi tous les monstres, qui comme eux, voudroient méconnoître la puissance du peuple souverain. Cête faction impie et criminelle, effrayée de la juste fermeté et des mesures que vous avez prises pour maintenir l’ordre et la tranquilité publique, se voit réduite à la honte, compagne inséparable du crime. (l) C 314, pl. 1257, p. 45 ; J. Mont., n° 94, p. 776-777 ; J. Sablier, n° 1468. Mention in C. univ., n°942; M.U., XLIII, 199; J. Jacquin, n° 733. Les citoyens de la section viennent vous féliciter de votre fermeté inébranlable à deffendre les droits du peuple, ils jurent de dévoiler avec courage tous les individus qui, se couvrant du manteau du patriotisme, s’écarteroient des devoirs du vrai Républicain. ils vous renouvellent le serment qu’ils ont fait de verser tout leur sang pour l’exécution de vos Décrets, et de faire un rempart de leurs corps, à la Représentation nationale quils sauront toujours respecter La Section de L’indivisibilité est debout. Elle vous assure qu’elle y restera jusqu’à ce que tous les traitres soient punis et que la Convention Nationale lui indique la conduite ultérieure qu’elle doit tenir. Maillot {présid.), Campistron ( vice -secrét.), DELATERRE {secrét.). h [Extrait du reg. des délibér. de l’assee gale du 11 therm. II de la sectn des Gravilliers (l) Représentant d’un peuple libre, fier sans doutte du titre glorieux que ce peuple imense vous a confié, il ne reste à vos désirs que celui de l’affranchir des gennes dont il étoit environéet;] il est à sa conois-sance que des intriguants, sous les dehors les plus précieux {sic) avoit eue la folle idé de les vouloir réduire à l’esclavage; le contre-coup de leurs tray-sons c’est fait resentire dans le sanctuaire des Loix; et de suitte, C’est glisée jusque dans l’ame de nos magistrats infidelle[;] vous avez opposé la force des pouvoirs que nous vous avons confié; et la force nationale étant venue à votre apui, vous les avez anéantit;] ils ont disparu, ces chefs monstrueux, sous le fer des loix : Continuez, représentant, à travaillié pour faire triomphé la nation; Et compté sur le dévouement de son cœur et de ses forces; c’est le veux cincère des Républicain de la Section des gravilliers TOURNOI {présid.), Seurat ( secrét . ad’hoc), PlOT [secrét. greffier) i [La Sectn de la fraternité à la Conv. ; s.d.] (2) Grâces soient rendues à l’Eternel dont l’impénétrable providence veille sur la République française. Grâces à vous, Pères de la Patrie, dont la persévérance courageuse vient de démasquer, dans le sein de la Convention, les nouveaux Catilina qui, sous les aparences de la vertu et de la popularité, vouloient de nouveau enchaîner leurs concitoyens et établir leur infâme domination sur l’anéantissement de la Liberté. Le Glaive de la Loi les a frappés, que leurs noms s’effacent de notre mémoire, ou, s’ils ne peuvent être plongés dans un éternel oubli, que ces scélérats servent d’exemple à tous les monstres dévorés de la soif de l’ambition. Jl) C 314, pl. 1257, p. 41. [2} C 314, pl. 1257, p. 39; J. Mont., n° 94, p. 776-777. 626 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE dus à sa bonne foy. Eclairé par la Convention Nationale en masse, Il est et sera toujours prêt. L’intrigue et les intrigants passeront, mais la vertu du peuple restera. Des monstres sortis du sein de la Convention, abusant de leurs talents et d’une confiance usurpée, avoient formé le complot le plus affreux, mais le génie qui protège la France l’a préservée de leurs noirs attentats. Voilà donc encore une victoire sur la tyrannie ! ainsi, c’est par des mouvements perfides, aussitôt détruits que conçus, que la République s’affermira de plus en plus. Oui ! Tout ce qui s’oppose à la marche sublime de la Révolution rentrera et doit rentrer dans le néant. Les Coups portés au vrai républicain, sont autant d’aiguillons pour son courage. Citoyens Représentants, nous venons applaudir à vos travaux, à votre courage. Les applaudissements du peuple sont au-dessus de tous les éloges ! La Section de Marat en masse vous invite avec toutte la france à rester à votre poste jusqu’à ce que la République soit partout triomphante. et vous, tyrans coalisés contre un peuple vertueux, qui veut être libre, apprenez partout ce qui vient -de se passer ; que la République françoise est impérissable et que vous serez vaincus, anéantis et dissipés comme la poussière. Paix aux chaumières, guerre aux tyrans ! Vive la République Vive la Convention ! Lambert {présid .), Lecrivain (ve présid.), RANEC ( secrét .), PoiM (?) ( secrét.) . £ [La Sect" de l’indivisibilité [en] assee ga,e permanente, à la Conv.; s.d.][ l) Législateurs C’est dans les tems orageux que l’on connoît les Républicains constants a suivre les vrais principes. Aussi la Section de l’indivisibilité n’at-elle pas hésité à reconnoitre en vous le point central de l’union intime qui doit resserrer entre eux les hommes vraiment dignes d’être libres. Jamais les circonstances n’ont été plus critiques, puisque .des hommes pervers avoient abusé de leurs talens, pour égarer le peuple. heureux 100 fois, heureux le moment ou le génie de la Liberté inspirant votre sagesse, a présidé aux décrets qui ont terrassé et abatu les tirans orgeuil-leux. Déjà leur tête est tombée sous le glaive redoutable de la loi. périssent ainsi tous les monstres, qui comme eux, voudroient méconnoître la puissance du peuple souverain. Cête faction impie et criminelle, effrayée de la juste fermeté et des mesures que vous avez prises pour maintenir l’ordre et la tranquilité publique, se voit réduite à la honte, compagne inséparable du crime. (l) C 314, pl. 1257, p. 45 ; J. Mont., n° 94, p. 776-777 ; J. Sablier, n° 1468. Mention in C. univ., n°942; M.U., XLIII, 199; J. Jacquin, n° 733. Les citoyens de la section viennent vous féliciter de votre fermeté inébranlable à deffendre les droits du peuple, ils jurent de dévoiler avec courage tous les individus qui, se couvrant du manteau du patriotisme, s’écarteroient des devoirs du vrai Républicain. ils vous renouvellent le serment qu’ils ont fait de verser tout leur sang pour l’exécution de vos Décrets, et de faire un rempart de leurs corps, à la Représentation nationale quils sauront toujours respecter La Section de L’indivisibilité est debout. Elle vous assure qu’elle y restera jusqu’à ce que tous les traitres soient punis et que la Convention Nationale lui indique la conduite ultérieure qu’elle doit tenir. Maillot {présid.), Campistron ( vice -secrét.), DELATERRE {secrét.). h [Extrait du reg. des délibér. de l’assee gale du 11 therm. II de la sectn des Gravilliers (l) Représentant d’un peuple libre, fier sans doutte du titre glorieux que ce peuple imense vous a confié, il ne reste à vos désirs que celui de l’affranchir des gennes dont il étoit environéet;] il est à sa conois-sance que des intriguants, sous les dehors les plus précieux {sic) avoit eue la folle idé de les vouloir réduire à l’esclavage; le contre-coup de leurs tray-sons c’est fait resentire dans le sanctuaire des Loix; et de suitte, C’est glisée jusque dans l’ame de nos magistrats infidelle[;] vous avez opposé la force des pouvoirs que nous vous avons confié; et la force nationale étant venue à votre apui, vous les avez anéantit;] ils ont disparu, ces chefs monstrueux, sous le fer des loix : Continuez, représentant, à travaillié pour faire triomphé la nation; Et compté sur le dévouement de son cœur et de ses forces; c’est le veux cincère des Républicain de la Section des gravilliers TOURNOI {présid.), Seurat ( secrét . ad’hoc), PlOT [secrét. greffier) i [La Sectn de la fraternité à la Conv. ; s.d.] (2) Grâces soient rendues à l’Eternel dont l’impénétrable providence veille sur la République française. Grâces à vous, Pères de la Patrie, dont la persévérance courageuse vient de démasquer, dans le sein de la Convention, les nouveaux Catilina qui, sous les aparences de la vertu et de la popularité, vouloient de nouveau enchaîner leurs concitoyens et établir leur infâme domination sur l’anéantissement de la Liberté. Le Glaive de la Loi les a frappés, que leurs noms s’effacent de notre mémoire, ou, s’ils ne peuvent être plongés dans un éternel oubli, que ces scélérats servent d’exemple à tous les monstres dévorés de la soif de l’ambition. Jl) C 314, pl. 1257, p. 41. [2} C 314, pl. 1257, p. 39; J. Mont., n° 94, p. 776-777.