[Assemblée nationale.] ARCHIVES 'PARLEMENTAIRES. [6 juin 1791. j 4J» de la manière déterminée paT le même décret, savoir : Département du Nord. Département de la Mayenne. A celle de Saint-Berthc-vi n, pour ................ 27,066 » Département de la Loire-Inférieure. À celle de Châteaubrianf, pour .................... . 169,456 12 » À celle de Châteaubrianf, pour .................... . 169,456 12 » Département de l'Ardèche. A celle de Saint-Georges, pour,.. ....... ...... ..... 13,320 » » Département d' Eure-et-Loir . A celle de Chartres, pour. 476,480 3 4 Département de l'Yonne. A celle de Prehy, pour. 4,408 3 4 Département de la Nièvre. A celle de Cosne, pour. 160,533 8 * A celle d’Annay, pour . . 16,246 6 # Département de Saône-et-Loire . A celle de Saint-Loup de la Salle, pour ....... ..... 174,948 3 » A celle de Montmebrd, pour.... ............... . 4,514 16 » Département du Gard. A celle d’Angles, pour. . 7,687 8 10 Département de la Côte-d'Or. A celle de Semur-en-Auxois, pour __________ ______ 645,819 » 8 A celle de Saint-Jean-de-Lône, pour ........ ...... 1,041,280 18 10 « Le tout, ainsi qu’il est plus an long détaillé aux décrets de vente et états d’estimation respectifs annexés à la minute du procès-verbal de ce jour. » (Ce décret est adopté.) M. Dauchy, président , prend place au fauteuil. M. Merlin. Messieurs, les ennemis de la Constitution ont répandu des bruits faux sur les événe-nements survenus dans la ville de Bailleul, le 3 de ce n o s, à l’occasion de l’arrivée de M. Primat, évêque constitutionnel du département du département du Nord. Permettez-moi, en réponse à ces bruits, de vous faire lecture de la lettre suivante qui m’a été adressée : ( Marques d'assentiment.) « Bailleul, le 3 juin 1791, « Monsieur, « Les événements qui ont eu lieu dans notre ville depuis l’arrivée de M. Primat, évêque du département, en ajoutant dans l’estime que tous ses diocésains ont si justement conçue pour sa personne, augmentera l’impatience que montre fous nos citoyens de le posséder au milieu d’eux. C’est sur les instances réitérées de nos magistrats qui sont restés fidèles au serment qui les Jie à la Constitution que M. Primat s’était décidé à se rendre à Bailleul pour y prêcher la paix, la concorde, la charité et y donner l’exemple de toutes ses vertus, de cette piété douce et tolérante qui ont déjà fait tant de conversions dans le plus fanatique des départements. Les nombreux ennemis delà Constitution, que notre ville a le malheur de posséder dans son sein, outrés de la joie générale qu’y avait causée l’arrivée de son nouvel évêque et de la réception distinguée que les bons citoyens s’étaient empressés de lui faire, avaient résolu d’employer tous les moyens qui étaient en leur pouvoir pour exciter des troubles et rappeler le peuple aux sentiments de haine et d’aversion qu’ils ne cessent de lui inspirer contre son nouveau pasteur.