284 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE y soit constamment jusqu’à ce que le dernier d’eux soit tombé sous le glaive de la loi. Achevez, dignes représentants, achevez votre immortel ouvrage, n’abandonnez le gouvernail que lorsque le vaisseau sera tranquille dans le port; c’est le vœu de tous les républicains, c’est celui de tous les membres de notre Société. Vive la République, vive la Montagne. » Brayer (présid.), Cribelier (secret.). CVI [La Sté popul. de Vauvert, à la Conv.; 13 germ. II] (1). « Représentans, Une nouvelle conspiration vient d’éclater à Paris. Vous avez rompu le fil de la trame horrible qu’on ourdissait pour perdre la liberté; vous nous en ferez justice. La Société populaire des sans-culottes de Vauvert a juré guerre éternelle aux tyrans, aux traîtres, aux conspirateurs et à quiconque oserait porter atteinte à la liberté de son pays. Courage, Dignes montagnards, courage ! la malveillance s’agite dans tous les sens pour entraver la marche du gouvernement révolutionnaire, mais le peuple est debout, les tyrans, les conspirateurs seront écrasés. Les Sociétés populaires, sentinelles vigilantes de la Révolution veillent et sauront déjouer tous les complots des ennemis de la République, nous venons vous jurer amitié fraternelle, nous vous soutiendrons dans vos pénibles travaux jusque à stinction (sic) de vie. Montagne sainte ! nous te félicitons des sages mesures révolutionnaires que tu viens de prendre ! tu as sauvé la patrie jusques à aujourd’hui ! tu la sauveras toujours, et nous aurons à jamais la République, une, indivisible et démocratique. » Meizonet (présid.), Gourdon, Barry, Jorran, Jalaguier, Mingaud (secrétaires). CVII [Les Antipolitiques de Vélaux, à la Conv.; 16 germ. II ] (2). Citoyens représentants, Nous voyons avec la plus douce satisfaction que votre surveillance a sauvé de nouveau la République. C’est à vous que nous devons la République vraiment démocratique et nous espérons qu’un jour le peuple français dira à chacun de vous : Voilà un de vos libérateurs, ainsi restez à votre poste jusqu’à ce qu’il n’existe plus aucun ennemi de la liberté que vous nous (1) C 303, pl. 1102, p. 13. Départ, du Gard. (2) C 303, pl. 1102, p. 14. Départ, des Bouches-du-Rhône. avez donnée. Et pour cela frappez sans miséricorde tous ceux qui ont et pourraient avoir l’avidité d’attenter contre la souveraineté que vous représentez, et comptez toujours sur les antipolitiques de Velaux qui sauront toujours voler en masse pour atteindre ceux qui oseraient vous avilir. Et vive la Montagne qui nous assure à jamais l’affermissement de l’édifice de la République française. S. et F. » Locère, Jauffret. CVIII [La Sté popul. de Vertus, au présid. de la Conv.; 23 germ. II] (1). « Citoyen président, Ne voyant nulle mention, dans les bulletins de la Convention de l’adresse de notre Société populaire, relative aux nouveaux dangers auxquels elle a été exposée, ni de notre procès-verbal du 10 de ce mois concernant l’inauguration de notre temple de la Raison, encore que j’en aie adressé des exemplaires par deux fois au citoyen Merlin, notre député, qui sûrement ne lui sont pas parvenus, je m’empresse de joindre à cette lettre une nouvelle ampliation de l’adresse dont il s’agit que notre Société régénérée te prie, Citoyen président de vouloir bien faire agréer à la Convention nationale comme un hommage que nous lui devons. Notre constant attachement et le vif intérêt que nous prenons à sa précieuse conservation, ne nous permet pas de voir avec indifférence ce silence qui blesse notre patriotisme constant. La Convention peut être assurée qu’aucun de nous ne lui survivrait si jamais elle courait de nouveaux dangers, car au premier ordre nous volerions à son secours. » Fleury (présid.). CIX [La Sté popul. de Varennes, à la Conv.; s.cL] (2). « Citoyens représentans, Votre énergie soutient la République. En vain les conspirateurs s’énerveront pour la détruire, en vain ils se multiplieront pour relever le trône sur vos débris sanglans, votre vigilance les anéantira et la république en sera plus affermie. Représentants restez à votre poste vous êtes dignes de l’occuper. Frappez, anéantissez tous les traîtres sous quelque forme qu’ils se déguisent, votre récompense sera l’unanime félicitation d’un peuple armé contre les tyrans et qui préfère la mort à l’esclavage. (D C 303, pl. 1102, p. 15. Départ, de la Marne. (2) C 303, pl. 1102, p. 16. 284 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE y soit constamment jusqu’à ce que le dernier d’eux soit tombé sous le glaive de la loi. Achevez, dignes représentants, achevez votre immortel ouvrage, n’abandonnez le gouvernail que lorsque le vaisseau sera tranquille dans le port; c’est le vœu de tous les républicains, c’est celui de tous les membres de notre Société. Vive la République, vive la Montagne. » Brayer (présid.), Cribelier (secret.). CVI [La Sté popul. de Vauvert, à la Conv.; 13 germ. II] (1). « Représentans, Une nouvelle conspiration vient d’éclater à Paris. Vous avez rompu le fil de la trame horrible qu’on ourdissait pour perdre la liberté; vous nous en ferez justice. La Société populaire des sans-culottes de Vauvert a juré guerre éternelle aux tyrans, aux traîtres, aux conspirateurs et à quiconque oserait porter atteinte à la liberté de son pays. Courage, Dignes montagnards, courage ! la malveillance s’agite dans tous les sens pour entraver la marche du gouvernement révolutionnaire, mais le peuple est debout, les tyrans, les conspirateurs seront écrasés. Les Sociétés populaires, sentinelles vigilantes de la Révolution veillent et sauront déjouer tous les complots des ennemis de la République, nous venons vous jurer amitié fraternelle, nous vous soutiendrons dans vos pénibles travaux jusque à stinction (sic) de vie. Montagne sainte ! nous te félicitons des sages mesures révolutionnaires que tu viens de prendre ! tu as sauvé la patrie jusques à aujourd’hui ! tu la sauveras toujours, et nous aurons à jamais la République, une, indivisible et démocratique. » Meizonet (présid.), Gourdon, Barry, Jorran, Jalaguier, Mingaud (secrétaires). CVII [Les Antipolitiques de Vélaux, à la Conv.; 16 germ. II ] (2). Citoyens représentants, Nous voyons avec la plus douce satisfaction que votre surveillance a sauvé de nouveau la République. C’est à vous que nous devons la République vraiment démocratique et nous espérons qu’un jour le peuple français dira à chacun de vous : Voilà un de vos libérateurs, ainsi restez à votre poste jusqu’à ce qu’il n’existe plus aucun ennemi de la liberté que vous nous (1) C 303, pl. 1102, p. 13. Départ, du Gard. (2) C 303, pl. 1102, p. 14. Départ, des Bouches-du-Rhône. avez donnée. Et pour cela frappez sans miséricorde tous ceux qui ont et pourraient avoir l’avidité d’attenter contre la souveraineté que vous représentez, et comptez toujours sur les antipolitiques de Velaux qui sauront toujours voler en masse pour atteindre ceux qui oseraient vous avilir. Et vive la Montagne qui nous assure à jamais l’affermissement de l’édifice de la République française. S. et F. » Locère, Jauffret. CVIII [La Sté popul. de Vertus, au présid. de la Conv.; 23 germ. II] (1). « Citoyen président, Ne voyant nulle mention, dans les bulletins de la Convention de l’adresse de notre Société populaire, relative aux nouveaux dangers auxquels elle a été exposée, ni de notre procès-verbal du 10 de ce mois concernant l’inauguration de notre temple de la Raison, encore que j’en aie adressé des exemplaires par deux fois au citoyen Merlin, notre député, qui sûrement ne lui sont pas parvenus, je m’empresse de joindre à cette lettre une nouvelle ampliation de l’adresse dont il s’agit que notre Société régénérée te prie, Citoyen président de vouloir bien faire agréer à la Convention nationale comme un hommage que nous lui devons. Notre constant attachement et le vif intérêt que nous prenons à sa précieuse conservation, ne nous permet pas de voir avec indifférence ce silence qui blesse notre patriotisme constant. La Convention peut être assurée qu’aucun de nous ne lui survivrait si jamais elle courait de nouveaux dangers, car au premier ordre nous volerions à son secours. » Fleury (présid.). CIX [La Sté popul. de Varennes, à la Conv.; s.cL] (2). « Citoyens représentans, Votre énergie soutient la République. En vain les conspirateurs s’énerveront pour la détruire, en vain ils se multiplieront pour relever le trône sur vos débris sanglans, votre vigilance les anéantira et la république en sera plus affermie. Représentants restez à votre poste vous êtes dignes de l’occuper. Frappez, anéantissez tous les traîtres sous quelque forme qu’ils se déguisent, votre récompense sera l’unanime félicitation d’un peuple armé contre les tyrans et qui préfère la mort à l’esclavage. (D C 303, pl. 1102, p. 15. Départ, de la Marne. (2) C 303, pl. 1102, p. 16. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 285 Tels sont les sentimens de la petite Société populaire de Varennes confinée dans un coin du district de Bourbonne (Hte -Marne). Belot (p résid.), Martin, Lanne, Chevillé [et 34 signatures illisibles]. ex [La Sté popul. de Vidauban, à la Conv.; (reçue 27 germ. II)] (1). « Législateurs, Et notre Société populaire aussi, applaudit aux mesures vigoureuses et conservatrices de la liberté que vous avez prises contre la faction scélérate de liberticides conjurés qui voulait s’élever sur les débris poudreux d’un vil trône pour jamais anéanti saper les fondements de notre inébranlable République et nous donner un tyran, si le tranchant de la guillotine n’avait fait justice et vengé le peuple français et ses généreux et infatigables représentants de l’attentat horrible qu’elle avait invisiblement conçu dans l’ombre de la nuit. Nous vous écrivons des extrémités du Midi : Frappez ! le salut du peuple est tout dans l’anéantissement des Catilinas qui méditent sourdement la ruine de la patrie, et qui poussent la barbarie jusqu’à menacer d’un poignard votre sein paternel. Nous vous réitérons, Augustes représentons, de rester à votre poste jusqu’à ce que le sol de la liberté soit purgé de tous les aristocrates et de tous les traîtres qui les souillent et qu’il n’y ait plus de tyrans sur la terre. Tout est arrêté dans la séance du 10 germinal, aux acclamations de la joie la plus vive. Vive la Sainte Montagne, vive la République. Alexandre Sermet ( présid .), Charles Truc (secret.), Béni (vice-présid.) . CXI [La Sté popul. de Vinay, à la Conv.; 20 germ. II] (2). «Depuis près de cinq ans que nous luttons sans cesse contre les manœuvres de l’aristocratie pourrions nous être surpris des derniers efforts qu’elle fait encore aujourd’hui ! Non, les conspirations ne nous étonnent plus, mais dans cette dernière, ce qui nous a fait frémir d’indignation et d’horreur, c’est le nom de ces conspirateurs, qui naguères passaient pour les plus zélés apôtres de la liberté, de ces hommes qui tantôt vociféraient aux tribunes, tantôt vomissaient des imprécations démenties par leurs cœurs corrompus. Les monstres ! c’était donc par les excès qu’ils voulaient irriter tous les ressorts de notre gouvernement, et tandis qu’un génie désorganisateur circulait secrètement en leur nom dans les coins de la République, ils préparaient et organisaient au nom de la patrie les poignards avec lesquels ils devaient vous assassiner. Citoyens représentons c’est surtout au milieu de l’orage et de la tempête qu’on reconnaît l’habileté des pilotes. Vous avez déjoué ce complot parricide ; déjà ces têtes coupables sont tombées sous le glaive de la loi. Vous avez donc encore une fois sauvé du naufrage le vaisseau de l’Etat. Il n’appartient plus qu’à vous de le conduire au port. Oui ! au récit de ces affreuses machinations ourdies dans les ténèbres et tramées sous le masque du patriotisme notre Société se leva en masse d’un mouvement spontané et vola au pied de l’Arbre de la liberté; là en compagnie d’un peuple nombreux et des autorités constituées, elle renouvela son serment de veiller sans relâche sur les ennemis de la chose publique, de les poursuivre sans miséricorde, d’exterminer les tyrans, de ne reconnaître d’autre autorité que la Convention nationale et celles qui émanent d’elle, et de défendre jusqu’à la mort la liberté, l’égalité, l’unité et l’indivisibilité de la République. Nous venons, Citoyens représentans, vous faire part de ce nouveau serment prononcé avec l’élan et la franchise du plus pur républicanisme. Nous y serons fidèles; nous venons rendre grâce à votre sagesse et à l’énergie que vous avez constamment déployée dans toutes les circonstances; nous venons enfin vous conjurer encore une fois au nom de la patrie de rester au poste où on vous a placé jusqu’à ce que vous ayez inébranlablement assis la République française sur les bases que vous avez posées pour le bonheur du peuple. S. et F. ». Mante (présid.), Meynier ( secrét .), Guillambaud (secrét.). CXII [La Sté popul. de Va rages, à la Conv.; s.cl.] (1). « Si la reprise de Toulon nous a donné de la joie, la découverte de la trahison qui devait nous replonger dans les fers y met le comble; vive Barras qui a su contribuer à éloigner de nos côtes les satellites des tyrans, vive la Montagne dont l’œil vigilant fait échouer tous les projets liberticides et fait triompher la liberté; périssent ces hypocrites qui témoignent du patriotisme par leur extérieur et dans le fond sont des traîtres, des intrigans, et ne cherchent qu’à servir leurs ambitions; si tous les français, ô divine Montagne, te doivent leur liberté, il est du devoir de tout républicain de se féliciter de tes sublimes travaux, nous remplissons notre tâche, sois assurée que nous te soutiendrons et que dans toutes les occasions nous cimenterons, s’il le faut, cette liberté de notre sang. ». Denan (présid.), Fabre. (1) C 303, pl. 1102, p. 17. Départ, du Var. (2) C 303, pl. 1102, p. 18. Départ, de l’Isère. (1) C 303, pl. 1102, p. 19. Départ, du Var. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 285 Tels sont les sentimens de la petite Société populaire de Varennes confinée dans un coin du district de Bourbonne (Hte -Marne). Belot (p résid.), Martin, Lanne, Chevillé [et 34 signatures illisibles]. ex [La Sté popul. de Vidauban, à la Conv.; (reçue 27 germ. II)] (1). « Législateurs, Et notre Société populaire aussi, applaudit aux mesures vigoureuses et conservatrices de la liberté que vous avez prises contre la faction scélérate de liberticides conjurés qui voulait s’élever sur les débris poudreux d’un vil trône pour jamais anéanti saper les fondements de notre inébranlable République et nous donner un tyran, si le tranchant de la guillotine n’avait fait justice et vengé le peuple français et ses généreux et infatigables représentants de l’attentat horrible qu’elle avait invisiblement conçu dans l’ombre de la nuit. Nous vous écrivons des extrémités du Midi : Frappez ! le salut du peuple est tout dans l’anéantissement des Catilinas qui méditent sourdement la ruine de la patrie, et qui poussent la barbarie jusqu’à menacer d’un poignard votre sein paternel. Nous vous réitérons, Augustes représentons, de rester à votre poste jusqu’à ce que le sol de la liberté soit purgé de tous les aristocrates et de tous les traîtres qui les souillent et qu’il n’y ait plus de tyrans sur la terre. Tout est arrêté dans la séance du 10 germinal, aux acclamations de la joie la plus vive. Vive la Sainte Montagne, vive la République. Alexandre Sermet ( présid .), Charles Truc (secret.), Béni (vice-présid.) . CXI [La Sté popul. de Vinay, à la Conv.; 20 germ. II] (2). «Depuis près de cinq ans que nous luttons sans cesse contre les manœuvres de l’aristocratie pourrions nous être surpris des derniers efforts qu’elle fait encore aujourd’hui ! Non, les conspirations ne nous étonnent plus, mais dans cette dernière, ce qui nous a fait frémir d’indignation et d’horreur, c’est le nom de ces conspirateurs, qui naguères passaient pour les plus zélés apôtres de la liberté, de ces hommes qui tantôt vociféraient aux tribunes, tantôt vomissaient des imprécations démenties par leurs cœurs corrompus. Les monstres ! c’était donc par les excès qu’ils voulaient irriter tous les ressorts de notre gouvernement, et tandis qu’un génie désorganisateur circulait secrètement en leur nom dans les coins de la République, ils préparaient et organisaient au nom de la patrie les poignards avec lesquels ils devaient vous assassiner. Citoyens représentons c’est surtout au milieu de l’orage et de la tempête qu’on reconnaît l’habileté des pilotes. Vous avez déjoué ce complot parricide ; déjà ces têtes coupables sont tombées sous le glaive de la loi. Vous avez donc encore une fois sauvé du naufrage le vaisseau de l’Etat. Il n’appartient plus qu’à vous de le conduire au port. Oui ! au récit de ces affreuses machinations ourdies dans les ténèbres et tramées sous le masque du patriotisme notre Société se leva en masse d’un mouvement spontané et vola au pied de l’Arbre de la liberté; là en compagnie d’un peuple nombreux et des autorités constituées, elle renouvela son serment de veiller sans relâche sur les ennemis de la chose publique, de les poursuivre sans miséricorde, d’exterminer les tyrans, de ne reconnaître d’autre autorité que la Convention nationale et celles qui émanent d’elle, et de défendre jusqu’à la mort la liberté, l’égalité, l’unité et l’indivisibilité de la République. Nous venons, Citoyens représentans, vous faire part de ce nouveau serment prononcé avec l’élan et la franchise du plus pur républicanisme. Nous y serons fidèles; nous venons rendre grâce à votre sagesse et à l’énergie que vous avez constamment déployée dans toutes les circonstances; nous venons enfin vous conjurer encore une fois au nom de la patrie de rester au poste où on vous a placé jusqu’à ce que vous ayez inébranlablement assis la République française sur les bases que vous avez posées pour le bonheur du peuple. S. et F. ». Mante (présid.), Meynier ( secrét .), Guillambaud (secrét.). CXII [La Sté popul. de Va rages, à la Conv.; s.cl.] (1). « Si la reprise de Toulon nous a donné de la joie, la découverte de la trahison qui devait nous replonger dans les fers y met le comble; vive Barras qui a su contribuer à éloigner de nos côtes les satellites des tyrans, vive la Montagne dont l’œil vigilant fait échouer tous les projets liberticides et fait triompher la liberté; périssent ces hypocrites qui témoignent du patriotisme par leur extérieur et dans le fond sont des traîtres, des intrigans, et ne cherchent qu’à servir leurs ambitions; si tous les français, ô divine Montagne, te doivent leur liberté, il est du devoir de tout républicain de se féliciter de tes sublimes travaux, nous remplissons notre tâche, sois assurée que nous te soutiendrons et que dans toutes les occasions nous cimenterons, s’il le faut, cette liberté de notre sang. ». Denan (présid.), Fabre. (1) C 303, pl. 1102, p. 17. Départ, du Var. (2) C 303, pl. 1102, p. 18. Départ, de l’Isère. (1) C 303, pl. 1102, p. 19. Départ, du Var.