[Convention flatiofiâlê,] ÀtolŸÈg PAftUËMËfîfAmKl-I |br0Sre i?# ™ vous ftfes fondé le temple de la liberté m a§ Légalité, nous lë héfisseîoftë dé üdë âïifiëë ët dfe fins bâïeüüëttës» nous le défendrons jusqu’à la îüôft ôôntfe les prdjëtS libërticidës deS feuülautè, des modérés, des âüàfchistëë» des muscadins, de l’aristocratie agonisante du dedans et des despotes coalisés du dehors. Nous imiterons l’Administration de notre département qui, au milieu de la coalition affreuse du fédéralisme» est toujours restée fidèle à la Convention, nous né vous parlerons pas de notre adhésion à tous vos décrets, notre opinion est connue, votre marche est sublime, nous admirons tous vos travaux, nous leur rendons un culte divin, ils resteront gravés dans nos cœurs comme sur du bronze, nous les transmettrons à nos neveux comme un monument sacré Sans lequel on ne peut exister; et alors ils chanteront comme nous, vive la li¬ berté, vive l’égalité, Vive la République une et indivisible et vivent à jamais les sauveurs de la patrie. » (Suivent 71 signatures.) Les trois corps administratifs de la ville d’Or¬ léans adressent à la convention leur regret sur le départ du représentant du peuple Laplanche, et leur reconnaissance pour le bien qu’il a fait dans leur ville. insertion au « Bulletin » (1), Bûü V&dfêSëê déê tfôiS corps adMinistfUÜfs âê tû vittë d'Orléans (2). Les trois corps administratifs âê la fille d'Orléans, à la Convention nationale. U Orléans, lé 7e joüf de là 3e décade dü 1er mois de l’an II de la République une et indivisible. « Citoyens, « Vivement affectés du départ du citoyen L'apiàüche, votre collègue, nous vous exprime¬ rons difficilement la reconnaissance que nous vous devons pour tout le bien qu’il a fait ici 5 tous les jours étaient marqués par des actes de bienfaisance et de justice, il est impossible de vous peindre toutes les sensations que nous âvbüs éprouvées lorsqu’il nous a fait Ses adieux à la. Société populaire ; il pari; comblé des béné¬ dictions d’nn peuple immense, il emporte nos regrets et notre admiration. » (Suivent 21 signatures.) Sur la demande de la Société républicaine de Château-Thierry, convertie en motion par un membre, « La Convention nationale décrète qu’il sera substitué au nom .de Château-Thierry celui de l’Ëgalité-sur-Mame (B). » (1) Pfôûès-VefbtiüîÉ de la OoiWëHtiôti, t. 24, p. 138» (2) Archives nalidHàtes, câftôn C 278, dossier 748. (3) Pfêèès-vêfbaaSt dé la CoMèmidfi, t, 24, p. 188. Sait an êffîr&u dès registres des déUbèfâtions dè lû Société fdpiÜaWê âè Ohétêm-TMéffÿ (1), Èxifâtl dés fëgislrëS dés déUhêfdtipnê dë la Société pôpmdifê de ChâleOU-Thiérry. Séance du 6 octobre 1793, l’an II de la Répu¬ blique ff ançaise nne et indivisible. L'ordre du jour, a amené le changement du nom de Châtëàu-îiiiérry composé de dëü* noms proscrits par le régime républicain. Après, due fous les membres ont en proposé chacun différents noms, ia société à arrêté qu’elle manifesterait son vœu pour qu’il soit substitué au nom de Château-Thierry, celui de Egalité-sur� Marne, et que oopio du présent arrêté serait adressée à là Convention nationale pour y faire droit. Pour copie conforme : Batbt, vide-président. Contresigné par tes Secrétaires, Oh. ÉL NeMC; DÀWSfivîhLS; DàMeàü. OôârPïE hEsrïm du Méféffîé üniferéél (2). La Société populaire de Château-Thierry invite la Convention A rester A son poste et demande une loi qui Oblige les marchands â rendre compte des marchandises qui sont entrées dans leurs magasins. « La Convention nationale, par son décret du. £7 septembre» ayant Ordonné qu’il serait pro¬ cédé à la levés des scellés apposés sur les papiers et bureau* dés trois ci-devant compagnies des finances» en présence des citoyens Monmayou» Réal ét Düpin, tous trois représentants du peuple» de l’agent dü Trésor public et d’un commissaire de la comptabilité; et la Convention, par le même décret, ayant chargé les citoyens ci-dessus nom¬ més, de procéder à la levée des scellés apposés sur les papiers et Caisses particulières des ci-de¬ vant fermiers, régisseurs et administrateurs des domaines, « A reconnu que lés ci-devant trois compa¬ gnies des finances étaient solidairemënt comp¬ tables, et que la nation avait hypothèque sur leurs biens, à compte? du jour de leur nomina¬ tion auxditêS places; elle a pensé» en consé¬ quence, que les droits de la République devaient être conservés sur les biens qu’ils possédaient, jusqu’à la reddition et l’apurement définitif des comptes dont ils sont tenus. « Ën conséquence, elle a décrété et décrète (3) que jusqu’à la reddition et l’apurement définitif de leurs comptes» les ci-devant fermiers» régis¬ seurs et administrateurs des domaines» et ayants cause, chacun dans leurs parties» ne pourront vendre» aliéner, hypothéquer, ni disposer, à (1) Archives nationales, carton G 280, dossier 761. (2) Mercure universel \ 9è jour du second mois de l’an îî (mercredi 30 octobre 1793), p. 477, éql. î]» D’autre part, l 'Auditeur national [jn° 403 du 9® jour du 2e mois de l’an II (mercredi 30 octobre 1793), p. 2] reproduit à peu près textuellement le Mercure. (3) Le rapporteur est Dupin, d’après la minute du décret qui se trouve aux Archives nationales (car¬ ton G 277, dossier n® 722). D’après l'Auditeur natio¬ nal, dont nous reproduisons ci-après, page 16, le compte rendu, le rapporteur est Monmayou.