[Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. 1 fiÉ éep!éftobrfcrt?SMt/|/ Wl et sur les avantages qu’on peut en retirer, je vais vous soumettre, Messieurs, la mienne à cet égard. Il est constant que le métal des cloches n’est qu’un mélange de cuivre rouge, de zinc et d’étain . Ce mélange ne se trouve point dans les mêmes proportions dans toutes les cloches. L’étain seul rend ce métal réfractaire; il ne peut devenir malléable qu’en en séparant l’étain ou en en absorbant la quantité, en y ajoutant du cuivre. Ce dernier parti serait le moins avantageux; car, outré qu’il faudrait acheter du cuivre à l’étranger, à moins qu’on n’employât, à cet effet, tous les ustensiles de cuisine de l’ancien clergé, il serait à craindre que l’étain, quoiqu’en petite quantité, nuisît à la ductilité du cuivre, de manière à rendre la main-d’œuvre des objets auxquels le métal des cloches est propre, très dispendieuse. Sa conversion en monnaie présenterait surtout cet inconvénient; l’effort du balancier fendrait beaucoup de pièces; le laminage serait très pénible : il faudrait continuellement recuire les lames, pour qu’elles ne se déchirassent pas entre les cylindres destinés à les allonger pour les amincir. Il faudrait continuellement fondre et refondre, ce qui ferait considérablement décheter la matière. Ceux qui n’ont lait frapper qne quelques pièces du métal des cloches, ainsi préparé, n’ont pu apercevoir ces inconvénients; et ce n’est que dans une fabrication considérable qu’ils se rencontrent; lorsque, parexemple, un seul balancier doit frapper 20 ou 25,000 pièces par jour. Il me parait donc, Messieurs, plus avantageux de rendre la malléabilité au métal des cloches en séparant ce qui l’en prive, c'est-à-dire l’étain. Le procédé le plus simple, pour opérer ce départ, est connu ; on l’appelle communément ressuage. Le fourneau destiné à cet usage s’appelle aussi de ce nom. Sa construction est très simple et très peu coûteuse ; elle consiste en deux murs de briques parallèles, entre lesquels on établit à une certaine hauteur uue grille avec des barreaux de fer. On y place les lingots ou masses de matière qu’on veut faire ressuer ; on allume au-dessous un feu de bois, et non de charbon ; la flamme, eu s’élevant, traverse la grille et enveloppe les lingots, comme l’étain est par sa nature très fusible, et que le cuivre résiste beaucoup plus que lui à l’action du feu, il coule lorsque le cuivre commence à rougir; il traverse la flamme, et au moyen d’une pente qu’on donne au foyer, il continue à couler, et va se fixer et se coaguler dans des trous ou récipients qu’on ménage en terre, et hors du fourneau, pour mettre le métal à l’abri de faction du feu. Quoique l'étain augmente la fusibilité du cuivre, il ne le fait jamais assez pour que le métal des cloches ne puisse être soumis avec succès au ressuage : cette opération est très peu dispendieuse et est très facile à conduire ; le moindre fondeur peut la diriger. Tel est, Messieurs, Je procédé qui me paraît le plus simple et le plus avantageux pour rendre au métal des cloches sa malléabilité. Le cuivre, une fois séparé de l’étain, redevient soumis au marteau, et on peut l’employer à différents usages; et supposé qu’il contînt encore quelques particules d’étain, l’addition d’une très petite quantilé de cuivre pur corrigerait cette imperfection. L’étain des cloches, ou du moins d’une partie, pourrait être vendu aux artistes. Une partie du cuivre devrait être convertie en monnaie; l’autre serait employée au doublage des vaisseaux; et enfin une certaine quantité du métal des cloches, tel qu’il est, servirait à approvisionner nos fonderies de 'dahotop oû il /�è¥ait alHS�de là manière convenable. � > r.n!i *o'- Tel est, Messieurs, l’emploi qu’il me semble qu’on doit faire ''des eotîyertis-sait tontes eû1 ‘ttiôrlhaie p là tfoff gfàftife abondance de ce numéraire ■ nuirait" à la eircnlâtldh de l’autre : leuïttànsfoiprhation �piréseûte�entëbfe un avantage, qui est de hôtes dftpénéUtf pénjdato; pl usieurs annéeè,‘(i,'abHeteMil'CÜiWé(èf!Vlô’rél;àin chez l’étranger, et par conséquent d’exporter du numéraire. 'Lès Cloches êtaatt#®» mét�ftilfs* passant, il serait tacite de les'fnottfèén gréhdd'par'tre morceaux7 auraient -è'!rpéti près1 la’ fûrtoe’ ëf le volume nécessaires pour le ressUa�ey7’’1' > � La ressource7 ‘qu'offrent’ les cloches' est-’ assez considérâhfè'powmë'jMts�êtfe dëdàigûëfe waûs'bës circonstances. Elles sont d’ailleurs eu trop gramè quantité pour le repo&demix qui les avoisinent, et ne seraient qu’un luxe que la simplicité de notre religion éprouve.1 Le !s6n' lttèdésfè'4’une cloche de médiocre grandeur 'Sûffirâi't dldihS chaque église �ouriafjpelepolés1 âussipMêh1- sieurs , s (leorgéfe m 1 AnrtRûBê j kfüelqüWs autres semblables nionumèÛtBudbfliâ,'' sûrdité'dh’hps 'cm1 cêtres peuvent sahs âûcun idcdnvéhierit réinplir désormais de plus dignes1 loàctîons que d'éffràÿér parleurs hdiMhteSmugis&ënientS lés enfants éMêS femmes. Qu’elles se préqinitent donc du haut de leurs orgueilleuses ToOrsy ces lourdes masses, pour rendre’ hommagèà’ la Ttàn'stltutîhri f quelles se brisent deVahPelf e p que, trâtisforihêes’ên ’da-pellent à nos desoèndantë’cfiïeh'é'ëst là saüveèard e et le rempàrf de Ià'li:befté’;l’qtj,(aprillquées $&r'fe carcasse de nos vai&Séàük/ëUes’ aillent Apprendre aux peuples les plus.r�pulés, qu’enfin il existe une grande nation iîBré, qui les invite à suivre son ëxewïpiië'*;’ îqn’éiiest'ees&entl',d1être!!'f�ur le peiipb' um« objet Mte superstition pôttr ’ ftOirïftgèr ''sa misère ; et bnfhr] ; qlu’ellès eèohtînuettfisfit W ‘faut, à faire les4n ri eftfli1 ia! mtiâia de la loi et du roi. .'mvdo'a -Mémim.-o-» o *>> • .è .h A ■ î :{)’ i-.'i K*)’ ‘I I ÎH< 1 * •I (l‘tg •fllt'i--1 rv *» Dit * »* : s ï .=• ■■■ ‘i., ■ 7rnr»T" ~r .hIîO ~ô'Tv ■ i ; - ' 1 1 1 ’fâ'ôüRfef. * i > •Mi;m rv <1 > .�iiîim’ionyo -■ 1 -i •• Séhtiçfytyü matbi ( l). ■'IM’âè'SIM. :lëi sefo'éialrWîûSt lecture 'dü’p�ocè'è-vetHVdM ‘là ' -sèaêW ' dUx tiïeïWéàt 2 *àu soir, qtffeët hdbpté/-'''’ :n0! co'üuomfn «et /(■••• « .�nnnoHiî»!! -mb ■ <*M M. le Président anùûèeë qu’il4 i�éîçcfît à' instant 3 lettres des ministres de Iq j%stÿg, <�e Çin-(L’ A'é§'ê%mébvoMUbrië-lé. Vëtfvàt ae7Çê�‘m.étboi'- lll'lli!' (l) Cetfc* Sèàti (sS ■Wt ’Mdittiplkél 'àu 'Mâiéfaètir. ‘ ‘