551 [Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [il février 1790. se disait son peuple! prestiges répandus autour de son berceau, enfermés comme à dessein dans l’éducation royale, et dont on a cherché, dans tous les temps, à composer l’entendement des rois, pour faire des erreurs de leurs pensées, }e patrimoine des cours. Il est à vous : qu’il nous est cher ! Ah ! depuis que son peuple est devenu sa cour, lui refuserez-vous la tranquillité, le bonheur qu’il mérité? Désormais qu’il n’apprenne plus aucune de ces sçëues violentes qui ont tant affligé son cœur ; qu’il apprenne, au contraire, que l’ordre renaît, que partout les propriétés sont respectées, défendues; que vous recevez, que vous )lacez sous l’égide des lois, l’innocent, le coupable... Dé coupable! il n’en est point, s] la loi ne ’a prononcé. Ou plutôt, qu’il apprenne encore, votre vertueux monarque, quelques-uns de ces traits généreux, de Ces nODles exemples qui déjà ont illustré le berceau dp la liberté française... Etonnez-le de vos vertus, pour lui donner plus tôt le prix des siennes, en avançant pour lpi le moment de la tranquillité publique pf l,e speclaclede votre félicité, 1 ■’ ‘ f’our nous, poursuivant notre tâche laborieuse, voués, consacrés au grand travail de la constitution, votre ouvrage autant que le nôtre, nous le terminerons, aidés de toutes les lumières de la France, et vainqueurs de tous les obstacles. Satisfaits de notre conscience, convaincus, et d’avance heureux de votre prochain bonheur, nous placerons entre vos mains ce dépôt sacré dé la constitution, sous la garde des vertus nouvelles, dont le germe, enfermé dans yos âmes, vient d r ' aux premiers jours de la liberté, De fréquents applaudissements interrompent la lecture de cette adresse. A peine est-elle achevée, qu?on demande à aller aux voix. M* de Montlosîer. M. l'évêque d’Aufun a rendu supérieurement toutes les idées qp*il a eues, mais il ne les a pas eues toutes ; il y à un grand nombre de choses à ajouter sqr Jà partie destinée à calmer les provinces. Nous avons prêté le serment civique, les citoyens de tops les ordres ge spnt unis par cette cérémonie : c’est le cas de dire au peuple que ceux qui sont venus à la onzième heure méritent autant que deux qui sont venus à l’aube du 'jour* Il faut présenter tout ce qui peut détruire les défiances entre les ordres... Je pense qu’on doit renvoyer l’adresse au côrpité de rédaction, pour qu’elle regoivé les amendements et additions convenables. M, de* J*|ortem$rt. Elle est bien eij principes et élégaptp eu style ; son succès priait assure dans une séance académique; mais il fautppur lé peur plé un style plus simple, Je démande qiq’eil