446 [Convention nationale-] AI1GHTVÎES 1‘MtLEMEN'Ï.AIhES. •!> 4£.J»umaire .aa, Il i 5 novembre 1793 pagnes appelés peur la première réquisition et au nombre d’environ 400 ont abattu l’arbre de la liberté. Quatre gendarmes les ont dissipés à coups de sabre, six des chefs de la révolte ont été arrêtés, et j’ai enjoint au district d’appeler sur-le-champ le tribunal criminel de Quimper pour les juger. « J’avais d’abord fait rester 200 hommes dans ce district mais l’administration ne les croit plus nécessaires et elle les fait marcher vers Vannes. « On assure qu’il y a dans ce département plus de 200 prêtres réfractaires cadrés dans les cam¬ pagnes. Je commence à leur faire donner la chasse, en enveloppant pendant la nuit les vil¬ lages où on les soupçonne. Je tiens la main à l’exécution de la loi relative aux gens suspects Mais elle sera bien plus efficace quand j’aurai organisé de bons comités de surveillance. « Jullien et Guermeur sont ici en ce moment où ils me secondent on ne peut mieux. Dès que mes opérations seront faites à Vannes, je vous en enverrai le détail. « Prieur (de la Marne.) » XX. Les représentants du peuple près V armée des Côtes de Cherbourg, aux représentants du peuple mem¬ bres du comité de Salut public (1). « Caen, le 29 octobre 1793, l’an 8 du 2e mois de l’an II de la République française. « Nous recevons enfin quelques lumières, et c’est toujours du côté d’Alençon. « Mayenne n’avait point été pris par les re¬ belles et n’était point en danger, lorsque de lâches administrateurs quittèrent leur poste pour se rendre à Paris ; le procureur syndic fut seul fidèle à son devoir. Notre collègue Lstour-neur nous mande qu’on organise aujourd’hui une armée républicaine à Mayenne.