Séance du 6 Thermidor An II (jeudi 24 juillet 1794) Présidence de COLLOT D’HERBOIS La séance est ouverte à dix heures; elle commence par la lecture de la correspondance. 1 La société populaire de Cercy, district de Decize-le-Rocher, département de la Nièvre, annonce le départ d’un cavalier armé et équipé par elle. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Les Membres composant le comité de Corresp. de la Sté popul. de Cercy-sur-Aron à la conv.; Cercy, 20 mess. 7/7(2). Citoyens Législateurs Dans le courant de floréal dernier nous avons offert à la convention un Cavalier jacobin armé et équipé à nos frais; aujourd’huy nous lui en annon-ceons le départ qui a eu lieu le 8 du présent mois : nous nous flattons qu’il coopérera à la destruction des Brigands couronnés de l’Europe, contre nous coalisés; que le traître anglais, le fanatique Espagnole, le féroce Autrichien, terrassé par sa valleur républiquaine mordera la poussière en détestant la cause des Rois. tel est notre Vœu[.] S. et f. QUILLE ( membre du c. de corresp.), LAUTH, Disboulé. 2 La société populaire de Mont-Adour (3) célèbre les victoires des armées de la République et le triomphe de la liberté, applaudit aux travaux de la Convention qui les a préparés. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [La Sle Popul. de Montadour à la Conu. ; Montadour, 26 mess. Il] (l). Citoyens Nos Victoires, si souvent, si heureusement répétées, nos succès dans tous les genres sur les Despotes Coalisés, ont enivré de joye la Société Républicaine et montagnarde de Montadour (ci devant St Sever). Elle a, comme toutes celles de la République, célébré ces Victoires, ces Succès par des fêtes et des chants que le Triomphe de la liberté doit inspirer à des français, à des hommes. Mais, Citoyens représentants, les transports de son allégresse n’ont ni troublé sa raison, ni égaré sa justice, dans les actions de grâce qu’elle a rendues à l’Etre Suprême, elle n’a pas borné son souvenir aux déffenseurs de la Patrie qui exposent leur vie et versent leur sang sur les frontières; elle n’a pas isolé ses vœux sur la tête des soldats français, des héros Républicains. Elle n’a pas exclu des témoignages solemnels de sa reconnoissance ceux qui doivent en être le principal objet. Oui, Citoyens Représentants, la Convention Nationale, le Comité de Salut Public, qui ont les premiers bien mérité de la patrie, puisqu’ils ont dirigé, fortifié les bras de nos guerriers et enfin rapellé et fixé dans nos camps la Victoire, que des ministres prévaricateurs, des généraux lâches et traîtres en avoient banie; la Convention Nationale, le Comité de Salut public ont eu le premier rang dans nos Cantiques; nos premiers vœux, les premiers élans de nos cœurs vers l’Eternel, qui protège la france, la République une et indivisible, qui nous fit égaux, qui nous fit libres, ont été pour eux. Et, Citoyens Représentants, si la Société a autant retardé à vous renouveller l’expression des sentiments inaltérables de sa reconnoissance; c’est afin que, son épuration les rendant plus dignes de vous, ils vous fussent agréables. Continués, hommes vertueux, continués vos immortels travaux; vous ne devez, vous ne pouvez les abandonner, les suspendre même, tant qu’il existera un ennemi de l’Egalité, de la liberté : songez que c’est la cause du genre humain, celle de la Nature (1) P.V., XLII, 152. (2 C 314, pl. 1255, p. 1. (3) Landes. (4) P.V., XLII, 153. (1) C 314, pl. 1255, p. 3. Séance du 6 Thermidor An II (jeudi 24 juillet 1794) Présidence de COLLOT D’HERBOIS La séance est ouverte à dix heures; elle commence par la lecture de la correspondance. 1 La société populaire de Cercy, district de Decize-le-Rocher, département de la Nièvre, annonce le départ d’un cavalier armé et équipé par elle. Mention honorable, insertion au bulletin (l). [Les Membres composant le comité de Corresp. de la Sté popul. de Cercy-sur-Aron à la conv.; Cercy, 20 mess. 7/7(2). Citoyens Législateurs Dans le courant de floréal dernier nous avons offert à la convention un Cavalier jacobin armé et équipé à nos frais; aujourd’huy nous lui en annon-ceons le départ qui a eu lieu le 8 du présent mois : nous nous flattons qu’il coopérera à la destruction des Brigands couronnés de l’Europe, contre nous coalisés; que le traître anglais, le fanatique Espagnole, le féroce Autrichien, terrassé par sa valleur républiquaine mordera la poussière en détestant la cause des Rois. tel est notre Vœu[.] S. et f. QUILLE ( membre du c. de corresp.), LAUTH, Disboulé. 2 La société populaire de Mont-Adour (3) célèbre les victoires des armées de la République et le triomphe de la liberté, applaudit aux travaux de la Convention qui les a préparés. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [La Sle Popul. de Montadour à la Conu. ; Montadour, 26 mess. Il] (l). Citoyens Nos Victoires, si souvent, si heureusement répétées, nos succès dans tous les genres sur les Despotes Coalisés, ont enivré de joye la Société Républicaine et montagnarde de Montadour (ci devant St Sever). Elle a, comme toutes celles de la République, célébré ces Victoires, ces Succès par des fêtes et des chants que le Triomphe de la liberté doit inspirer à des français, à des hommes. Mais, Citoyens représentants, les transports de son allégresse n’ont ni troublé sa raison, ni égaré sa justice, dans les actions de grâce qu’elle a rendues à l’Etre Suprême, elle n’a pas borné son souvenir aux déffenseurs de la Patrie qui exposent leur vie et versent leur sang sur les frontières; elle n’a pas isolé ses vœux sur la tête des soldats français, des héros Républicains. Elle n’a pas exclu des témoignages solemnels de sa reconnoissance ceux qui doivent en être le principal objet. Oui, Citoyens Représentants, la Convention Nationale, le Comité de Salut Public, qui ont les premiers bien mérité de la patrie, puisqu’ils ont dirigé, fortifié les bras de nos guerriers et enfin rapellé et fixé dans nos camps la Victoire, que des ministres prévaricateurs, des généraux lâches et traîtres en avoient banie; la Convention Nationale, le Comité de Salut public ont eu le premier rang dans nos Cantiques; nos premiers vœux, les premiers élans de nos cœurs vers l’Eternel, qui protège la france, la République une et indivisible, qui nous fit égaux, qui nous fit libres, ont été pour eux. Et, Citoyens Représentants, si la Société a autant retardé à vous renouveller l’expression des sentiments inaltérables de sa reconnoissance; c’est afin que, son épuration les rendant plus dignes de vous, ils vous fussent agréables. Continués, hommes vertueux, continués vos immortels travaux; vous ne devez, vous ne pouvez les abandonner, les suspendre même, tant qu’il existera un ennemi de l’Egalité, de la liberté : songez que c’est la cause du genre humain, celle de la Nature (1) P.V., XLII, 152. (2 C 314, pl. 1255, p. 1. (3) Landes. (4) P.V., XLII, 153. (1) C 314, pl. 1255, p. 3. 460 ARCHIVES PARLEMENTAIRES que nous défendons; que le terme de votre mission ne peut être que la défaite du dernier des Tyrans. Le Peuple aime la paix, sans doute, mais une paix inaltérable; c’est la seule que puissent ambitionner des français régénérés. Et quelle seroit cette paix que des despotes fe-roient avec des hommes libres ! un someil trompeur dont le réveil compromettroit peut-être les succès que vous avez commandés et obtenus. Qu’attendre en effet d’êtres capables d’étouffer les sentiments de la nature, qui, malgré lui, et ses institutions vicieuses, rapellent[,] entraînent l’homme à l’égalité et à la Liberté ? DOMEC {Secret.), LAMARQUE (présid.), LAPORTERIE ( Secret .) 3 Les membres de la société populaire de Vergt, district de Périgueux, département de la Dordogne, protestent de leur attachement à la Patrie et à la Convention nationale, annoncent la célébration de la fête à l’Etre Suprême Mention honorable, insertion au bulletin et renvoi au comité d’instruction publique (l). [La Sté popul. de Vergt -La-montagne à la conv.; Vergt, 7'’ mess. 7/7(2). Législateurs, et, nous aussi, nous sommes jacobins; et depuis la révolution nous n’avons cessés de l’être : comme eux, nous avons toujours veillés les ennemis du peuple; comme eux, nous avons employés tous les moyens pour assurer le triomphe de la liberté; oui, l’amour de la patrie brûle dans nos cœurs; et il n’est que la mort qui puisse la détruire; nous vous félicitons d’avoir jusqu’à ce jour déjoués toutes les trames; vous aves punis les conspirateurs, et vous avés acquis de nouveaux droits à la reconnoissance nationale; nous applaudissons au décret du 18 floréal, par lequel le peuple reconnoit l’existance de l’être Suprême, et l’immortalité de l’ame : en lançant un pareil Décret, vous avés porté dans nos campagnes la joie et la prospérité; et chez les malveillants la terreur et l’effroi : continués, citoyens, continués votre illustre carrière : restés à votre poste[.] La patrie vous l’ordonne : punissez les nouveaux traitres, le peuple le désire : que pitt et cobourg apprennent enfin ce que peuvent des républicains et que cette campagne leur serve de leçon; Législateurs, toute la france est debout et à juré avec nous de n avoir jamais d’autre ralliment, que la convention Nationale; nous ne poserons les armes que lorsque Londre, cette nouvelle cartage, sera réduite en cendre, et que la fierté anglaise sera totallement détruite; s’il n’est assés de citoyens à la frontière, nous sommes prêts à marcher; mourir plustôt que de revenir esclaves : voilà ce que nous avons jurés, voilà ce que nous vous jurons, et il - CONVENTION NATIONALE n’est rien qui puisse faire rétracter nos Serments : au nom de la république nous vous exhortons donc à continuer vos travaux; et nous vous protestons tous de nos Bons Sentiments CharriËre aîné (présid.), MALAFAYE (secret.), Later-riere fils, Dessablons, Dartenset (?), Dumon-teilh, Eymery, Charriere, Laveyssiere, Lai-faux, Bruneteaux, autre Dumonteilh, Bru-gere, Mailhiers, Faurie, Lacombe, Dumonteilh fils, Lafon Grillety, Bourgoing, Grillety, La-fosse, Lafon, Joursy, Sicard Laborie, Mau-rens, Endrieux, Latirrure fils, J. Petit, Lagri-MARDIE, autre EYMERY, LaFOSSE fils. [Extrait du p.v. de la fête Celebrée en l’honneur de l’etre Suprême par les C"s de la Comm. de vergt la Montagne, adressé par sa Sté popul.] (l) Citoyens, Quel spectacle fut jamais plus beau, et plus attendrissant. Le matin, dès que l’aurore vient éclairer nos champs, on voit de tous côtés des femmes, des vieillards, et mêmes des enfans de tous âges se rendre à l’envi sur la place de la Liberté, partout la gaîté règne, et les cris d’allégresse qui partent à la fois de tous les cœurs se font entendre dans les airs. chacun attend avec impatience l’ordre du signal, pour aller à la montagne célébrer la fête de la divinité. Mais tout à coup Le tambour bat. Et une Salve daltillerie (sic) retentit au loin dans la pleine. aussitôt chacun se rend au poste, et en un moment on voit les rangs formés, le silence le plus morne règne partout, et la troupe en ordre de bataille jure spontanément une haine éternelle aux traitres. Bientôt le Signal du départ est donné, tous les Citoyens se mettent en marche, et douze vertus, portant d’une main des branches d’olivier, et de l’autre des Couronnes Civiques, jurent ensemble de n’épouser jamais que des vrais Sans culote, et donnent le plus bel éclat à la Cérémonie, arrivés à la Montagne, un antique Château, habité par le Crime, et deffendu par le fédéralisme s’offre à tous les yeux, de suite l’attaque en est faite, et bientôt l’on voit tomber en ruine ce repaire bâti depuis tant de siècles. Ceux qui y sont veulent se sauver; mais la Cavalerie les poursuit, et aucun n’échappe à leur juste colere[.] aussitôt mille cris de vive la République, percent l’immencité des airs, on s’embrasse, on se livre à la joie la plus vive et après quelques momens d’enthousiasme, on voit toutes les groupes [troupes ?] se former en bataillon carré ! là[,] diffé-rens orateurs s’élancent sur l’autel de l’être Suprême, et font voir au peuple les motifs qui ont déterminé cette fête. Enfin, après avoir rendu tous les honneurs a l’être que nous reconnoissons, la troupe revient sur ses pas aux cris flatteurs de vive la Liberté, vive la Montagne, honneur à la divinité. La Cérémonie se finit ainsi, et chacun se retirant dans sa chaumière, s’écrie : heureux le jour où nous (1) P.V., XLII, 153. (2) C 314, pl. 1255, p. 4. (l) C 314, pl. 1255, p. 5. 460 ARCHIVES PARLEMENTAIRES que nous défendons; que le terme de votre mission ne peut être que la défaite du dernier des Tyrans. Le Peuple aime la paix, sans doute, mais une paix inaltérable; c’est la seule que puissent ambitionner des français régénérés. Et quelle seroit cette paix que des despotes fe-roient avec des hommes libres ! un someil trompeur dont le réveil compromettroit peut-être les succès que vous avez commandés et obtenus. Qu’attendre en effet d’êtres capables d’étouffer les sentiments de la nature, qui, malgré lui, et ses institutions vicieuses, rapellent[,] entraînent l’homme à l’égalité et à la Liberté ? DOMEC {Secret.), LAMARQUE (présid.), LAPORTERIE ( Secret .) 3 Les membres de la société populaire de Vergt, district de Périgueux, département de la Dordogne, protestent de leur attachement à la Patrie et à la Convention nationale, annoncent la célébration de la fête à l’Etre Suprême Mention honorable, insertion au bulletin et renvoi au comité d’instruction publique (l). [La Sté popul. de Vergt -La-montagne à la conv.; Vergt, 7'’ mess. 7/7(2). Législateurs, et, nous aussi, nous sommes jacobins; et depuis la révolution nous n’avons cessés de l’être : comme eux, nous avons toujours veillés les ennemis du peuple; comme eux, nous avons employés tous les moyens pour assurer le triomphe de la liberté; oui, l’amour de la patrie brûle dans nos cœurs; et il n’est que la mort qui puisse la détruire; nous vous félicitons d’avoir jusqu’à ce jour déjoués toutes les trames; vous aves punis les conspirateurs, et vous avés acquis de nouveaux droits à la reconnoissance nationale; nous applaudissons au décret du 18 floréal, par lequel le peuple reconnoit l’existance de l’être Suprême, et l’immortalité de l’ame : en lançant un pareil Décret, vous avés porté dans nos campagnes la joie et la prospérité; et chez les malveillants la terreur et l’effroi : continués, citoyens, continués votre illustre carrière : restés à votre poste[.] La patrie vous l’ordonne : punissez les nouveaux traitres, le peuple le désire : que pitt et cobourg apprennent enfin ce que peuvent des républicains et que cette campagne leur serve de leçon; Législateurs, toute la france est debout et à juré avec nous de n avoir jamais d’autre ralliment, que la convention Nationale; nous ne poserons les armes que lorsque Londre, cette nouvelle cartage, sera réduite en cendre, et que la fierté anglaise sera totallement détruite; s’il n’est assés de citoyens à la frontière, nous sommes prêts à marcher; mourir plustôt que de revenir esclaves : voilà ce que nous avons jurés, voilà ce que nous vous jurons, et il - CONVENTION NATIONALE n’est rien qui puisse faire rétracter nos Serments : au nom de la république nous vous exhortons donc à continuer vos travaux; et nous vous protestons tous de nos Bons Sentiments CharriËre aîné (présid.), MALAFAYE (secret.), Later-riere fils, Dessablons, Dartenset (?), Dumon-teilh, Eymery, Charriere, Laveyssiere, Lai-faux, Bruneteaux, autre Dumonteilh, Bru-gere, Mailhiers, Faurie, Lacombe, Dumonteilh fils, Lafon Grillety, Bourgoing, Grillety, La-fosse, Lafon, Joursy, Sicard Laborie, Mau-rens, Endrieux, Latirrure fils, J. Petit, Lagri-MARDIE, autre EYMERY, LaFOSSE fils. [Extrait du p.v. de la fête Celebrée en l’honneur de l’etre Suprême par les C"s de la Comm. de vergt la Montagne, adressé par sa Sté popul.] (l) Citoyens, Quel spectacle fut jamais plus beau, et plus attendrissant. Le matin, dès que l’aurore vient éclairer nos champs, on voit de tous côtés des femmes, des vieillards, et mêmes des enfans de tous âges se rendre à l’envi sur la place de la Liberté, partout la gaîté règne, et les cris d’allégresse qui partent à la fois de tous les cœurs se font entendre dans les airs. chacun attend avec impatience l’ordre du signal, pour aller à la montagne célébrer la fête de la divinité. Mais tout à coup Le tambour bat. Et une Salve daltillerie (sic) retentit au loin dans la pleine. aussitôt chacun se rend au poste, et en un moment on voit les rangs formés, le silence le plus morne règne partout, et la troupe en ordre de bataille jure spontanément une haine éternelle aux traitres. Bientôt le Signal du départ est donné, tous les Citoyens se mettent en marche, et douze vertus, portant d’une main des branches d’olivier, et de l’autre des Couronnes Civiques, jurent ensemble de n’épouser jamais que des vrais Sans culote, et donnent le plus bel éclat à la Cérémonie, arrivés à la Montagne, un antique Château, habité par le Crime, et deffendu par le fédéralisme s’offre à tous les yeux, de suite l’attaque en est faite, et bientôt l’on voit tomber en ruine ce repaire bâti depuis tant de siècles. Ceux qui y sont veulent se sauver; mais la Cavalerie les poursuit, et aucun n’échappe à leur juste colere[.] aussitôt mille cris de vive la République, percent l’immencité des airs, on s’embrasse, on se livre à la joie la plus vive et après quelques momens d’enthousiasme, on voit toutes les groupes [troupes ?] se former en bataillon carré ! là[,] diffé-rens orateurs s’élancent sur l’autel de l’être Suprême, et font voir au peuple les motifs qui ont déterminé cette fête. Enfin, après avoir rendu tous les honneurs a l’être que nous reconnoissons, la troupe revient sur ses pas aux cris flatteurs de vive la Liberté, vive la Montagne, honneur à la divinité. La Cérémonie se finit ainsi, et chacun se retirant dans sa chaumière, s’écrie : heureux le jour où nous (1) P.V., XLII, 153. (2) C 314, pl. 1255, p. 4. (l) C 314, pl. 1255, p. 5.