196 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE purgeant la République de tous les ambitieux, de tous les traîtres, de tous les contre-révolutionnaires; notre reconnaissance vous assure l’immortalité. Fait dans l’assemblée permanente du conseil général de la commune de Lille, le 14 thermidor, l’an second de la République une et indivisible. Suivent les signatures (1). i [La sté popul. épurée affiliée aux Jacobins de toute la République, établie à Strasbourg (2) le 13 janvier 1790; Strasbourg, 29 mess. 11(3) Citoyens, Des cultivateurs, détenus pour avoir été égarés par des méchans, vont être rendus à leurs précieux travaux par un décret que vous avez prononcé. Représentans, que diront maintenant ces hommes qui criaient que vous en vouliez aux patriotes, lorsque vous annonciez que l’erreur serait excusée, et vous venez de le prouver ? Que vous êtes justes, que vous êtes grands en tout ! Nous vous offrons de nouveau tout notre amour au sujet de ce décret politique, sage et bienfesant. Vive la République française une et indivisible ! Revel, Rosat, Lespomarede ( présid .), Peureux ( secrét.-archiviste ), Sarez. j [Les sans-culottes administrateurs du départ1 du Rhône à la Conv.; Commune -Affranchie, 15 therm. Il] (4) Citoiens représentans, Comme patriotes, nous avons hier voté et signé à la société populaire de notre comrPune l’adhésion la plus solemnelle à tous vos décrets. Aujourd’hui, comme administrateurs, nous déclarons à la France entière que nous n’aurons jamais d’autre point de ralliement que la représentation nationale. Vous avez découvert dans votre sein de nouveaux conspirateurs, qui vou-loient anéantir la liberté; vous les avez frappés de mort; vous avez bien mérité de la patrie. Le dictateur Robespierre et ses vils complices ne sont plus : périssent ainsi tous les tyrans, tous les traîtres, et vive à jamais la République ! Dufour, Lurin, D’aumae, Dubois, Roch, Mar-guez (secrét. ga ), Thazot (présid). [Applaudissements] (1) P.c.c. DKSJAKDINS (présid.). ROHART (secrét. -greffier). (2) Bas-Rhin. (3) C 315, pl. 1 261, p. 11. Mentionné par J. Mont.. n° 98; Bm, 26 therm. (2e suppl'). (4) C 312, pl. 1 243, p. 3; J. Fr.. n° 680. k [Les administrateurs du distr. de Commune-Affranchie (1) à la Conv.; Commune-Affranchie, 15 therm. II] (2) Nous avons tous frémi en apprenant les dangers qu’a courus la représentation nationale. Nos principes, comme ceux de tous les patriotes de cette commune, furent et seront toujours d’y être invariablement attachés. Quelques soient les complots tramés contre la patrie, ils tourneront à l’anéantissement des traîtres; la mâle énergie que vous avés déployée dans ces circonstances difficiles nous en est un sûr garant. Législateurs, continués vos travaux immortels, Poursuivés tous les ennemis du peuple, sous quelque forme qu’ils se présentent : Nous exécrons également les dictateurs, les triumvirs et toute espèce de tyranie. Nous renouvelions en vos mains le serment de maintenir jusqu’au dernier soupir la liberté et l’égalité. Vive la Republique, vive la Convention ! Thonion (ve présid), Grandjond, B. Salignize, Allard le jeune, Gagnaire, Marti, Fontenelle (agent nat), V. Rannartain, Ant. Dupord, Desanges, A. Grinardin, Rizoud, Cochet (secrét). 1 [Les membres du distr., les autorités constituées, la sté popul. de Grandvilliers (3) à la Conv.; Grandvilliers, 15 therm. II] (4) Citoyens représentans, Quoi ! Lorsque nos armées se couvroient de gloire, repoussoient sur tous les points les vils esclaves des tyrans, et affermissoient par des victoires et des conquêtes continuelles les destinées de la République, Quoi ! ce moment-là fut celui où elle étoit le plus près de sa chute, fut celui choisi par de nouveaux traîtres, plus dangereux mille fois que tous ceux qui avoient paru jusqu’alors, pour anéantir à jamais la liberté ! Nous ne pouvons pas vous rendre quels furent nos saississements et notre indignation lorsque nous apprimes cette infernale conjuration. Grâces immortelles vous soyent rendues, pères de la patrie ! Votre énergie l’a sauvé encore une fois. Vous avés dit, et les armes des conjurés se sont brisées dans leurs mains. Le peuple de Paris, toujours grand, toujours digne de la liberté, ne s’est point laissé séduire par ses magistrats corrompus. Il les a livrés, avec tous les traîtres , à la vengeance nationale, et leur supplice a été le salut de la République. (1) Rhône. (2) C 312, pl. 1 243, p. 4. Mentionné par J. Mont., n° 98: J. Fr., n° 681. (3) Oise. (4) C 312, pl. 1 243, p. 2; B1", 26 therm. (2e suppl'). 196 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE purgeant la République de tous les ambitieux, de tous les traîtres, de tous les contre-révolutionnaires; notre reconnaissance vous assure l’immortalité. Fait dans l’assemblée permanente du conseil général de la commune de Lille, le 14 thermidor, l’an second de la République une et indivisible. Suivent les signatures (1). i [La sté popul. épurée affiliée aux Jacobins de toute la République, établie à Strasbourg (2) le 13 janvier 1790; Strasbourg, 29 mess. 11(3) Citoyens, Des cultivateurs, détenus pour avoir été égarés par des méchans, vont être rendus à leurs précieux travaux par un décret que vous avez prononcé. Représentans, que diront maintenant ces hommes qui criaient que vous en vouliez aux patriotes, lorsque vous annonciez que l’erreur serait excusée, et vous venez de le prouver ? Que vous êtes justes, que vous êtes grands en tout ! Nous vous offrons de nouveau tout notre amour au sujet de ce décret politique, sage et bienfesant. Vive la République française une et indivisible ! Revel, Rosat, Lespomarede ( présid .), Peureux ( secrét.-archiviste ), Sarez. j [Les sans-culottes administrateurs du départ1 du Rhône à la Conv.; Commune -Affranchie, 15 therm. Il] (4) Citoiens représentans, Comme patriotes, nous avons hier voté et signé à la société populaire de notre comrPune l’adhésion la plus solemnelle à tous vos décrets. Aujourd’hui, comme administrateurs, nous déclarons à la France entière que nous n’aurons jamais d’autre point de ralliement que la représentation nationale. Vous avez découvert dans votre sein de nouveaux conspirateurs, qui vou-loient anéantir la liberté; vous les avez frappés de mort; vous avez bien mérité de la patrie. Le dictateur Robespierre et ses vils complices ne sont plus : périssent ainsi tous les tyrans, tous les traîtres, et vive à jamais la République ! Dufour, Lurin, D’aumae, Dubois, Roch, Mar-guez (secrét. ga ), Thazot (présid). [Applaudissements] (1) P.c.c. DKSJAKDINS (présid.). ROHART (secrét. -greffier). (2) Bas-Rhin. (3) C 315, pl. 1 261, p. 11. Mentionné par J. Mont.. n° 98; Bm, 26 therm. (2e suppl'). (4) C 312, pl. 1 243, p. 3; J. Fr.. n° 680. k [Les administrateurs du distr. de Commune-Affranchie (1) à la Conv.; Commune-Affranchie, 15 therm. II] (2) Nous avons tous frémi en apprenant les dangers qu’a courus la représentation nationale. Nos principes, comme ceux de tous les patriotes de cette commune, furent et seront toujours d’y être invariablement attachés. Quelques soient les complots tramés contre la patrie, ils tourneront à l’anéantissement des traîtres; la mâle énergie que vous avés déployée dans ces circonstances difficiles nous en est un sûr garant. Législateurs, continués vos travaux immortels, Poursuivés tous les ennemis du peuple, sous quelque forme qu’ils se présentent : Nous exécrons également les dictateurs, les triumvirs et toute espèce de tyranie. Nous renouvelions en vos mains le serment de maintenir jusqu’au dernier soupir la liberté et l’égalité. Vive la Republique, vive la Convention ! Thonion (ve présid), Grandjond, B. Salignize, Allard le jeune, Gagnaire, Marti, Fontenelle (agent nat), V. Rannartain, Ant. Dupord, Desanges, A. Grinardin, Rizoud, Cochet (secrét). 1 [Les membres du distr., les autorités constituées, la sté popul. de Grandvilliers (3) à la Conv.; Grandvilliers, 15 therm. II] (4) Citoyens représentans, Quoi ! Lorsque nos armées se couvroient de gloire, repoussoient sur tous les points les vils esclaves des tyrans, et affermissoient par des victoires et des conquêtes continuelles les destinées de la République, Quoi ! ce moment-là fut celui où elle étoit le plus près de sa chute, fut celui choisi par de nouveaux traîtres, plus dangereux mille fois que tous ceux qui avoient paru jusqu’alors, pour anéantir à jamais la liberté ! Nous ne pouvons pas vous rendre quels furent nos saississements et notre indignation lorsque nous apprimes cette infernale conjuration. Grâces immortelles vous soyent rendues, pères de la patrie ! Votre énergie l’a sauvé encore une fois. Vous avés dit, et les armes des conjurés se sont brisées dans leurs mains. Le peuple de Paris, toujours grand, toujours digne de la liberté, ne s’est point laissé séduire par ses magistrats corrompus. Il les a livrés, avec tous les traîtres , à la vengeance nationale, et leur supplice a été le salut de la République. (1) Rhône. (2) C 312, pl. 1 243, p. 4. Mentionné par J. Mont., n° 98: J. Fr., n° 681. (3) Oise. (4) C 312, pl. 1 243, p. 2; B1", 26 therm. (2e suppl').