154 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE OUDOT : Je me joins au préopinant pour rendre justice au patriotisme de la commune de Dijon et du département de la Côte-d’Or, et à leur dévouement inviolable à la représentation nationale (130). [Les députés du département de la Côte-d’Or rappellent les preuves solemnelles et frappantes données par cette société de son dévouement inviolable à la Convention nationale, et sur-tout dans les époques critiques où le fédéralisme avoit levé l’étendard de la révolte dans les dé-partemens de Rhône-et-Loire et du Jura.] (131) BOURDON (de l’Oise) : Je déclare que l’opposition apportée à un arrêté du comité de Sûreté générale n’est pas venue de la société populaire de Dijon, mais de quelques fripons qui voulaient élever une puissance rivale à côté de la Convention (132). [Bourdon (de l’Oise) observe que ce n’est point la société, mais quelques malveillans qui (130) Moniteur, XXII, 236; M.U., XLIV, 360. (131) J. Paris, n 24. (132) Moniteur, XXII, 236. ont exercé l’acte dont se plaint Reubell, et qu’il s’agissoit encore d’un fédéraliste enragé. La preuve que la société n’est plus agitée, c’est l’adresse de rétractation qu’on vient de lire; il demande l’insertion au bulletin.] (133) [Un membre observe que le zèle et le courage des citoyens du département de la Côte-d’Or ne sont inculpés par personne ; qu’il s’agit dans cette discussion d’une adresse où l’on dit à la Convention qu’elle ne s’est pas aperçue du poison funeste qu’elle répandoit dans la République par la publication de quelques adresses.] (134) Un membre [Reubell (135)] : Voici une phrase de cette adresse, ainsi conçue : « Lorsque vous avez ordonné l’insertion au bulletin de ces adresses doucereuses, vous n’avez pas vu le poison qu’elles distillaient ». Je demande qu’une adresse qui parle avec cette insolence à la Convention soit renvoyée au comité de Sûreté générale. Décrété (136). (133) M.U., XLIV, 360. (134) J. Paris, n° 24. (135) Gazette Fr., n° 1017. (136) Moniteur, XXII, 236 ; Débats, n° 753, 757 ; Ann. Pair., n“ 652; Ann. R.F., n° 23; C. Eg., n” 787; F. de la Républ., n° 24; J. Fr., n° 749; J. Mont., n° 3 ; J. Paris, n° 24; J. Per-let, n” 751; Mess. Soir, n" 787; M.U., XLIV, 359-360; Rép., n° 24.