IGoaveütiôii uationale.) ARGWiytS; PARLEMENT AIRES, j & e «J}** 7 - J 11 nofettibre 1793 de son apathie, brise ses chaînes, écrase 1’ ennemi dugenrehunxain, anéantisse le despotisme et se montre digne de la liberté. » Pour expédition : Pouràrd, président ; Morand, secrétaire général,. Lé citoyen Ruavanx [Ravault], chanoine de la ci-devant congrégation de France; marié dés 179®, offre aujourd’hui son abjuration de la prê¬ trise, comme un nouvel hommage qu’il rend à la raison. « La Convention décrète l’insertion de sa lettre au « Bulletin » et la mention honorable de sa conduite (1). Suit un extrait de l'adresse du citoyen Ravault, d'après le Bulletin de la Convention (2). Le citoyen Ravault, jadis chanoine de la -feue congrégation de France, redevenu homme en 1792 en contractant mariage, fait aujourd’hui hommage à la Convention de ses titres, « où on peut remarquer, dit -il, que nos ci-devant sei¬ gneurs les évêques n’ont oublié ni armoiries, ni titres de toute espèce que ne leur avaient point transmis les premiers apôtres qui étaient de vrais sans culottes. » Compte rendu du Mercure universel (3). Le citoyen Rabeau {sic), ci-devant religieux de la congrégation de France,1 devenu homme en 1792 en prenant une compagne, fait hommage de toutes ses lettres de prêtrise. Mention honorable. Le conseil général de la commune de Voncq îait passer à la Convention nationale 2 croix de Saint-Louis; il invite la Convention à couronner ses travaux, et assure que les enfants de la com¬ mune les soutiendront dans le Nord, dans la Vendée, et partout où la République en aura besoin. L’insertion de cette adresse au « Bulletin » est décrétée (4). Suit l'adresse du conseil général de là commune de Voncq (5). Le conseil général de la commune de Voncq, chef-lieu de canton, district de Vouziers, à la Con¬ vention nationale. « Le 13 brumaire, l’an II de la République une et indivisible. « Citoyens représentants, « Nous avons l’honneur d’adresser à la Con¬ vention les croix et brevets des citoyens Miroy (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 25, p. 146. (2) Bulletin de la Convention du 1er jour de la 3e décade du 2e mois de... l’an II (lundi 11 no¬ vembre 1793). (3) Mercure universel [22 brumaire an II (mardi 12 novembre 1793), p. 183, col. 1]. (f4) Procès-verbaux de la Convention, t. 25,. p; 146. (5}; Archives nationales, carton C 278, dossier 740. et Cuzaoa. Ces ddux officier� retirés pout raison de leuE âge* et de leurs infirmités avaient obtenu cette décoration par leurs longs services s iis regrettent de ne pouvoir en offiir de nonvmuac à la patrie, « Toujours occupés,, commet chefdteurdé cane¬ ton, par les réquisitions de tout genre dont les ofejete sont fournis par nos concitoyens avec empressements, nous n’avons pas encore trouvé le moment de vous faire connaître le vœu de nos cœurs. « Mais les vôtres le devinent, citoyens-repré¬ sentants. La commune de Voncq est connue; elle ne peut désirer autre chose que le triomphe universel de la liberté; vous ne laisserez pas votre ouvrage imparfait, et vous le couronnerez avant que de quitter le poste que vous avez si dignement occupé jusqu’à ce jour. « Nos enfants vous secondent dans le Nord; dans la Vendée, etc., nous en avons ici qui ont reçu d’honorables blessures, ils. n’attendent que leur guérison pour revoler à la gloire ; ils ùe re¬ tourneraient pas seuls si tous nos jeunes gens n’étaient pas partis depuis deux mois. Le conseil général de la commune de Voncq, ( Suivent 12 signatures.) La Société populaire de Creil, près Senlis, fait passer à la Convention nationale l’acte d’abjm* ration du sacerdoce du citoyen Robin, membre de la Société, qui . n’ayant qu’un revenu de 900 livres, en a abandonné le tiers pour le soula¬ gement de trois généreux défenseurs de la patrie, qui combattent aux frontières. La Convention décrète la mention honorable de l’action du citoyen Robin, et l’insertion dé l’adresse de la Société au « Bulletin » (1). Suit la lettre de la société populaire de Creil (2). « Citoyen président, « La société populaire de Creil -sur-Oise, dis¬ trict de Senlis, vous envoie les lettres-de prêtrise que le citoyen Robin, un de ses membres, a dé¬ posées sur son bureau en abjurant le sacerdoce, et en renonçant pour la vie à toutes ces flagorneries que le fanatisme et la superstition ont inventées pour amuser et-asservir les hommes. « Ce bon citoyen n’avait pour tous moyens d’exister qu’une pension de neuf cents livres; du moment qu’il l’a reçue, il en a accordé ls tiers, qui forme la somme de trois cents livres, jusqu’à la paix, pour le soulagement de trois généreux défenseurs de cette commuée qui ont volé à nos frontières pour anéantir les hordes de brigands qui viennent souiller le sol sacré de la liberté. « Elle invite la sainte Montagne à ne pas cesser de faire gronder la foudre qui, de toutes parts, frappe les aristocrates, les faux patriotes et les restes expirants de la gent fédéraliste. « Salut et fraternité. (Suivent 20 signatures.) « A Creil, le 15 brumaire, l’an II de la Répu-, blique française, une et indivisible. » (:!) Procès-verbaux de la Convention, t. 25, p. 146. (.2) Archives nationales, carton C 280; dossier 768,