238 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE vigilance des autorités constituées et par votre surveillance, elle sera aussy bien exécutée, qu’elle est juste, elle anéantira les traîtres, les conspirateurs, les contre-revolutionnaire et les intrigants, et elle donnera la liberté aux opprimés, tel a toujours été les désirs de nos concitoyens soussignés, qui sont ennemis de touttes négations, des tirans et des despotes, et qui ne veuillent que l’éxecution de vos loix, découvrir les coupables, et les traittres, pour vous les dénoncer, dénoncer les intrigants et faire revivre éternellement la probité. Tels sont les vœux des Républicains composans le comité de surveillance et revolutionaire du canton de Paraÿ, cy-devant (moinial), et auquel veuillés bien nous permetre, dÿ supplér, a la place de ce dernier mot (national). S. et F. ». Guichard, Paquier, Bénard, Golliard, Cusson-NET, GRUEBET, DEFFORGE [et 1 signature illisible]. 14 La société populaire de Royan, district de Marennes, département de la Charente-Inférieure, assure la Convention nationale de son attachement inviolable et de son dévouement à la révolution (l). [Royan, 19 prair. 11. Au présid. de la Conv. 7(2). « Représentant Les Républicains de la Commune de Royan vivement pénétrés de reconnoissance envers la Convention Nationale, de tous les bienfaits qu’elle ne Cesse de verser sur eux et leurs freres, et de son énergie pour Le maintien de l’unité et de l’indivisibilité de la République, ont fait tous leurs efforts pour lui rendre, dans la personne du Représentant du peuple Isabeau à son passage dans cette Commune, tout l’honneur qui lui est du. Nous vous prions de prendre connoissance a ce sujet du Procès verbal du 6 de ce mois que nous envoyons cy-joint a la Convention. Vive La République vive à Jamais La Montagne ». Thomas, Boullet P. -S. Tous les Préparatifs sont faits dans cette Commune pour celebrer dignement le demain la fête à l’Etre Suprême. [Extrait des délibérations du 6 prair. II]. Aujourd’hui 6 Prairial l’an II, avant midy, la ste des amis de l’Egalité et de la liberté assemblée extraordinairement au lieu ordinaire de ses séances, sous la Présidence de Daniel Renaud. Le Président a dit que D’après le Raport de Commissaires envoyés la veille a saujon, Le Représentant du peuple Isabeau ne tarderoit pas D’arriver et que c’etoit l’instant de mettre à exécution l’arrêté que la société avoit pris pour honorer la Représentation Nationale : En conséquence les autorités Constituées, la société Populaire, une grande partie (1) P.V., XLI, 303. Mon., XXI, 245. (2) F17 1010°, pl. 2, 3860. du peuple, des Détachements de la force armée soldée et non soldée ont été à sa rencontre ; a peine a-t-il parû que les cris répétés de vive la République, vive la Montagne se sont mêlés au Bruit du Canon, il a été ainsi Conduit par un nombreux Cortège Jusqu’à la maison qu’il avoit Choisie : La il a été invité de venir au temple Dédié à l’être suprême et à L’immortalité de L’ame, il y a Consenti après avoir manifesté sa satisfaction aux Citoyens. La société Populaire ou plutôt Le peuple l’y-a précédé de quelques instans. Des Citoyens invités des Communes voisines y étoient déjà rendus. Le Représentant du peuple est entré au millieu des applaudissemens dérobés par la Joie et a pris place au fauteuil. La seance a été continuée par un banquet civique, une Gaieté agréable et non bruyante présidoit à cette fête. Le Représentant du peuple a porté La première santé, elle etoit à l’unité et à l’indivisibilité de la République, celles [?] aux travaux de la Convention, à la sainte Montagne, à la durabilité de la République française, Chaque Toast lui a fourni un texte qu’il developoit avec une énergie Républicaine, toujours a la Gloire de la Montagne, un Nouveau moyen D’instruction se présente, il est informé que des mariages sont prêts à se dissoudre, que la haine cette araignée des passions est encore alimentée dans quelques esprits par la morosité, l’envie ou la vengeance, il entreprend de révolutionner ces êtres immoraux, Là devant un peuple immense il reproche aux premiers avec une bonté paternelle leurs torts respectifs, il montre aux seconds la figure hideuse de la Discorde, les uns et les autres se jettent dans ses bras, le remercient avec attendrissement, la fille d’avoir retrouvé sa mere; la femme son mari, enfin le bon Citoyen son ami, des larmes délicieuses ont été versées par tous les témoins de cette scene touchante; L’homme de bien est emplement dédomagé lorsqu’il réussit, ou quand il a fait une bonne action, ainsi le Représentant du peuple dans cette seance mémorable pour cette Commune en ravivant des Cœurs paralisés a reçu la Recompense des vertus Républicaines. Les Citoyennes Bellot et Guimberteau qui se sont dévouées toutes entières au soulagement de nos freres D’armes pour l’hôpital de Rochefort, montent à la tribune, Chantent une hymne à la liberté, et adresse ensuite au Représentant, Ces mots : « Charité : humanité : « La Patrie nous appelle, entièrement dévouées à son service, nous abandonnons nos affections les plus cheres pour consacrer nos Jeunes ans aux travaux des hôpitaux : O ! toi que nous avons le bonheur de voir parmi nous Dis à la Convention que tu as été témoin de nos éfforts pour honorer la Représentation Nationale. «Vive la Republique; vive à Jamais La Montagne. Le Représentant du Peuple témoigné par sa Réponse a ces deux jeunes Citoyennes, combien il etoit beau de pouvoir se compter au nombre de ceux qui aspirent a bien mériter de la Patrie. Thomas membre de la société fait un Discours qui est Couvert D’applaudissemens, le Représentant ayant désiré l’avoir par écrit, il lui a été remis à l’instant : L’assemblée arrête son insertion en entier au Procès verbal après quelques Changemens. il est ainsi Conçu. 238 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE vigilance des autorités constituées et par votre surveillance, elle sera aussy bien exécutée, qu’elle est juste, elle anéantira les traîtres, les conspirateurs, les contre-revolutionnaire et les intrigants, et elle donnera la liberté aux opprimés, tel a toujours été les désirs de nos concitoyens soussignés, qui sont ennemis de touttes négations, des tirans et des despotes, et qui ne veuillent que l’éxecution de vos loix, découvrir les coupables, et les traittres, pour vous les dénoncer, dénoncer les intrigants et faire revivre éternellement la probité. Tels sont les vœux des Républicains composans le comité de surveillance et revolutionaire du canton de Paraÿ, cy-devant (moinial), et auquel veuillés bien nous permetre, dÿ supplér, a la place de ce dernier mot (national). S. et F. ». Guichard, Paquier, Bénard, Golliard, Cusson-NET, GRUEBET, DEFFORGE [et 1 signature illisible]. 14 La société populaire de Royan, district de Marennes, département de la Charente-Inférieure, assure la Convention nationale de son attachement inviolable et de son dévouement à la révolution (l). [Royan, 19 prair. 11. Au présid. de la Conv. 7(2). « Représentant Les Républicains de la Commune de Royan vivement pénétrés de reconnoissance envers la Convention Nationale, de tous les bienfaits qu’elle ne Cesse de verser sur eux et leurs freres, et de son énergie pour Le maintien de l’unité et de l’indivisibilité de la République, ont fait tous leurs efforts pour lui rendre, dans la personne du Représentant du peuple Isabeau à son passage dans cette Commune, tout l’honneur qui lui est du. Nous vous prions de prendre connoissance a ce sujet du Procès verbal du 6 de ce mois que nous envoyons cy-joint a la Convention. Vive La République vive à Jamais La Montagne ». Thomas, Boullet P. -S. Tous les Préparatifs sont faits dans cette Commune pour celebrer dignement le demain la fête à l’Etre Suprême. [Extrait des délibérations du 6 prair. II]. Aujourd’hui 6 Prairial l’an II, avant midy, la ste des amis de l’Egalité et de la liberté assemblée extraordinairement au lieu ordinaire de ses séances, sous la Présidence de Daniel Renaud. Le Président a dit que D’après le Raport de Commissaires envoyés la veille a saujon, Le Représentant du peuple Isabeau ne tarderoit pas D’arriver et que c’etoit l’instant de mettre à exécution l’arrêté que la société avoit pris pour honorer la Représentation Nationale : En conséquence les autorités Constituées, la société Populaire, une grande partie (1) P.V., XLI, 303. Mon., XXI, 245. (2) F17 1010°, pl. 2, 3860. du peuple, des Détachements de la force armée soldée et non soldée ont été à sa rencontre ; a peine a-t-il parû que les cris répétés de vive la République, vive la Montagne se sont mêlés au Bruit du Canon, il a été ainsi Conduit par un nombreux Cortège Jusqu’à la maison qu’il avoit Choisie : La il a été invité de venir au temple Dédié à l’être suprême et à L’immortalité de L’ame, il y a Consenti après avoir manifesté sa satisfaction aux Citoyens. La société Populaire ou plutôt Le peuple l’y-a précédé de quelques instans. Des Citoyens invités des Communes voisines y étoient déjà rendus. Le Représentant du peuple est entré au millieu des applaudissemens dérobés par la Joie et a pris place au fauteuil. La seance a été continuée par un banquet civique, une Gaieté agréable et non bruyante présidoit à cette fête. Le Représentant du peuple a porté La première santé, elle etoit à l’unité et à l’indivisibilité de la République, celles [?] aux travaux de la Convention, à la sainte Montagne, à la durabilité de la République française, Chaque Toast lui a fourni un texte qu’il developoit avec une énergie Républicaine, toujours a la Gloire de la Montagne, un Nouveau moyen D’instruction se présente, il est informé que des mariages sont prêts à se dissoudre, que la haine cette araignée des passions est encore alimentée dans quelques esprits par la morosité, l’envie ou la vengeance, il entreprend de révolutionner ces êtres immoraux, Là devant un peuple immense il reproche aux premiers avec une bonté paternelle leurs torts respectifs, il montre aux seconds la figure hideuse de la Discorde, les uns et les autres se jettent dans ses bras, le remercient avec attendrissement, la fille d’avoir retrouvé sa mere; la femme son mari, enfin le bon Citoyen son ami, des larmes délicieuses ont été versées par tous les témoins de cette scene touchante; L’homme de bien est emplement dédomagé lorsqu’il réussit, ou quand il a fait une bonne action, ainsi le Représentant du peuple dans cette seance mémorable pour cette Commune en ravivant des Cœurs paralisés a reçu la Recompense des vertus Républicaines. Les Citoyennes Bellot et Guimberteau qui se sont dévouées toutes entières au soulagement de nos freres D’armes pour l’hôpital de Rochefort, montent à la tribune, Chantent une hymne à la liberté, et adresse ensuite au Représentant, Ces mots : « Charité : humanité : « La Patrie nous appelle, entièrement dévouées à son service, nous abandonnons nos affections les plus cheres pour consacrer nos Jeunes ans aux travaux des hôpitaux : O ! toi que nous avons le bonheur de voir parmi nous Dis à la Convention que tu as été témoin de nos éfforts pour honorer la Représentation Nationale. «Vive la Republique; vive à Jamais La Montagne. Le Représentant du Peuple témoigné par sa Réponse a ces deux jeunes Citoyennes, combien il etoit beau de pouvoir se compter au nombre de ceux qui aspirent a bien mériter de la Patrie. Thomas membre de la société fait un Discours qui est Couvert D’applaudissemens, le Représentant ayant désiré l’avoir par écrit, il lui a été remis à l’instant : L’assemblée arrête son insertion en entier au Procès verbal après quelques Changemens. il est ainsi Conçu. SÉANCE DU 29 MESSIDOR AN II (17 JUILLET 1794) Nos 15.20 239 « La société Populaire de Royan, « au Montagnard Isabeau. « Représentant, « Dans ce Jour D’allegresse, qu’il est doux pour des Cœurs Républicains, de voir l’ami d’un peuple libre, présider une assemblée de freres et D’amis, qu’il est glorieux de Remplir le devoir sacré de la Reconnoissance ; fidelle interprête des sentimens de la société, je viens t’offrir l’homage seul digne d’un Républicain elle t’assure à Jamais de son amour inviolable pour l’unité et l’indivisibilité de la République, elle gravera en Caractères inéfaçables les sages principes que tu lui as si énergiquement déve-lopés, elle n’oubliera pas, que, Républicain prononcé, Montagnard Courageux, Représentant fidele, Zélé observateur de tes devoirs, tu lui as tracé le Chemin du bonheur; elle se représentera souvent ces élans d’une ame sensible qui soutenant la Grandeur de ton Caractère t’ont porté à montrer la vertu avec le Pinceau délicat qui en fait ressortir la lumière : oui Digne ami des hommes libres, cette providence éternelle qui dirige tous les Evénements, recompensera tes travaux, oui l’être parfait à qui tu as rendu dans cette enceinte, l’homage qui lui est le plus agréable, celui de la Raison, Dirigera tes pas dans le chemin de la gloire, puisse la suprême puissance unie à la souveraine bonté concourir avec harmonie, à l’achevement de l’ouvrage immortel auquel tu t’es voué, puisse tes Cooperateurs avec cette energie qui les caractérisé inspirer a Jamais à tous les français le désir de maintenir leur liberté par l’observation des loix seule base inébranlable. Dis à la Convention Nationale que les Républicains de Royan aiment et chérissent leurs législateurs, Dis lui que toujours animés de l’amour du bien, ils en ont professé les principes, participe lui surtout cette joie inaltérable, répandue dans tous les Cœurs, dont tu as reçu les plus vrais témoignages, elle est sincère, elle est pure, parce qu’elle est inspirée par ces premiers mouvemens d’une sensibilité naturele, excitée par Les sentimens Paternels que tu as si parfaitement démontrés. Reçois nos adieux les plus tendres, souviens toi de cette portion d’un peuple à la prospérité duquel tu travaille, et qui ne cessera d’adresser au Ciel les vœux les plus ardents pour ton bonheur. vive à Jamais La Convention Nationale. Sur la Proposition de Duvernoy adjudant Général chef de Brigade sur la Côte, la société arrête à l’unanimité que Copie du Procès verbal de cette seance sera adressée sans délai à La Convention Nationale, aux Jaccobins, et aux Representans du peuple en séance a Bordeaux. La séance a été terminée par des hymnes à la liberté. signés au Règistre, D. Renaud Présid. ; Boullet, Crugy, Diloton et Chasseloup secrétaires. P.c.c. Boullet ( Secrét .), d. renaud ( Presid .), Chasseloup (1 Secrét .), CRUGY ( Secrét .) 15 La société populaire d’Anduse (l) remercie la Convention d’avoir prorogé les pouvoirs du re-(l) Gard. présentant du peuple délégué dans les départe-mens du Gard et de la Lozère, et l’invite à rester à son poste. Insertion au bulletin, renvoi au comité de salut public (l). 16 Un secrétaire fait la lecture du procès-ver bal du 27 : la rédaction en est adoptée (2). 17 Le comité de surveillance d’Avignon (3) témoigne son indignation de l’attentat commis sur les représentans du peuple : il félicite la Convention du décret du 18 floréal, et termine par l’inviter à rester à son poste. Insertion au bulletin (4). 18 Le conseil -général de la commune de Bayonne (ô) exprime son indignation de ce que le représentant du peuple Monestier a été dénoncé aux comités de salut public et de sûreté générale ; il termine ainsi : « Monestier est un des plus fidèles et des plus dignes délégués du peuple ». Insertion au bulletin, renvoi au comité de salut public (6). 19 La société populaire de Libremont, départe ment des Vosges, félicite la Convention, et l’in' vite à rester à son poste (7). 20 La société populaire de Roquelibre, département du Var, félicite également la Convention sur ses travaux et sur son énergie : elle applaudit au décret du 18 floréal, et demande à la convention qu’elle adjoigne Barras aux deux représentans qui sont dans ce département. (l) P.V., XLI, 304. Mon., XXI, 245. (2) P.V., XLI, 304. (3) Vaucluse. (4) P.V., XLI, 304. Mon., XXI, 245. (5) Basses-Pyrénées. (6) P.V., XLI, 304. Mon., XXI, 245. (7) P.V., XLI, 304. Mon., XXI, 245. SÉANCE DU 29 MESSIDOR AN II (17 JUILLET 1794) Nos 15.20 239 « La société Populaire de Royan, « au Montagnard Isabeau. « Représentant, « Dans ce Jour D’allegresse, qu’il est doux pour des Cœurs Républicains, de voir l’ami d’un peuple libre, présider une assemblée de freres et D’amis, qu’il est glorieux de Remplir le devoir sacré de la Reconnoissance ; fidelle interprête des sentimens de la société, je viens t’offrir l’homage seul digne d’un Républicain elle t’assure à Jamais de son amour inviolable pour l’unité et l’indivisibilité de la République, elle gravera en Caractères inéfaçables les sages principes que tu lui as si énergiquement déve-lopés, elle n’oubliera pas, que, Républicain prononcé, Montagnard Courageux, Représentant fidele, Zélé observateur de tes devoirs, tu lui as tracé le Chemin du bonheur; elle se représentera souvent ces élans d’une ame sensible qui soutenant la Grandeur de ton Caractère t’ont porté à montrer la vertu avec le Pinceau délicat qui en fait ressortir la lumière : oui Digne ami des hommes libres, cette providence éternelle qui dirige tous les Evénements, recompensera tes travaux, oui l’être parfait à qui tu as rendu dans cette enceinte, l’homage qui lui est le plus agréable, celui de la Raison, Dirigera tes pas dans le chemin de la gloire, puisse la suprême puissance unie à la souveraine bonté concourir avec harmonie, à l’achevement de l’ouvrage immortel auquel tu t’es voué, puisse tes Cooperateurs avec cette energie qui les caractérisé inspirer a Jamais à tous les français le désir de maintenir leur liberté par l’observation des loix seule base inébranlable. Dis à la Convention Nationale que les Républicains de Royan aiment et chérissent leurs législateurs, Dis lui que toujours animés de l’amour du bien, ils en ont professé les principes, participe lui surtout cette joie inaltérable, répandue dans tous les Cœurs, dont tu as reçu les plus vrais témoignages, elle est sincère, elle est pure, parce qu’elle est inspirée par ces premiers mouvemens d’une sensibilité naturele, excitée par Les sentimens Paternels que tu as si parfaitement démontrés. Reçois nos adieux les plus tendres, souviens toi de cette portion d’un peuple à la prospérité duquel tu travaille, et qui ne cessera d’adresser au Ciel les vœux les plus ardents pour ton bonheur. vive à Jamais La Convention Nationale. Sur la Proposition de Duvernoy adjudant Général chef de Brigade sur la Côte, la société arrête à l’unanimité que Copie du Procès verbal de cette seance sera adressée sans délai à La Convention Nationale, aux Jaccobins, et aux Representans du peuple en séance a Bordeaux. La séance a été terminée par des hymnes à la liberté. signés au Règistre, D. Renaud Présid. ; Boullet, Crugy, Diloton et Chasseloup secrétaires. P.c.c. Boullet ( Secrét .), d. renaud ( Presid .), Chasseloup (1 Secrét .), CRUGY ( Secrét .) 15 La société populaire d’Anduse (l) remercie la Convention d’avoir prorogé les pouvoirs du re-(l) Gard. présentant du peuple délégué dans les départe-mens du Gard et de la Lozère, et l’invite à rester à son poste. Insertion au bulletin, renvoi au comité de salut public (l). 16 Un secrétaire fait la lecture du procès-ver bal du 27 : la rédaction en est adoptée (2). 17 Le comité de surveillance d’Avignon (3) témoigne son indignation de l’attentat commis sur les représentans du peuple : il félicite la Convention du décret du 18 floréal, et termine par l’inviter à rester à son poste. Insertion au bulletin (4). 18 Le conseil -général de la commune de Bayonne (ô) exprime son indignation de ce que le représentant du peuple Monestier a été dénoncé aux comités de salut public et de sûreté générale ; il termine ainsi : « Monestier est un des plus fidèles et des plus dignes délégués du peuple ». Insertion au bulletin, renvoi au comité de salut public (6). 19 La société populaire de Libremont, départe ment des Vosges, félicite la Convention, et l’in' vite à rester à son poste (7). 20 La société populaire de Roquelibre, département du Var, félicite également la Convention sur ses travaux et sur son énergie : elle applaudit au décret du 18 floréal, et demande à la convention qu’elle adjoigne Barras aux deux représentans qui sont dans ce département. (l) P.V., XLI, 304. Mon., XXI, 245. (2) P.V., XLI, 304. (3) Vaucluse. (4) P.V., XLI, 304. Mon., XXI, 245. (5) Basses-Pyrénées. (6) P.V., XLI, 304. Mon., XXI, 245. (7) P.V., XLI, 304. Mon., XXI, 245.