SÉANCE DU 25 BRUMAIRE AN III (SAMEDI 15 NOVEMBRE 1794) - N° 54 273 changer d’une année à l’autre, que les certificats de la section des champs élisées étaient faux, enfin remirent les séquestre, et les firent depuis payer par le fermier ce que est du, ils parlent même de vendre la terre, et quoique la citoyenne M. Chaurans ait produit de nouveaux certificats en réglé, qui ont été envoyés par un des représentant du peuple du département, les administrateurs s’obstinent à ne pas lever les séquestres, ce qui fait un tort réel aux mineurs Chaurans, qui dailleurs ne voyent aucune raison pour qu’on le lève jamais ayant fourni tous les certificats qu’on leur demandait. La citoyenne Chaurans attend de votre justice de prendre sa demande en considération et d’obliger le département de la Creuse à lever le séquestre si injustement apposé sur les biens de son fils. Salut et fraternité. M. Chaurans. 54 [Les membres composant le conseil général de la commune de Blois [Loir-et-Cher], à la Convention nationale, s.d.] (138) Législateurs, Nous avons partagé les sentiments de toute la République sur les événements du 10 thermidor, ceddant a l’impulsion de son cœur nous avons félicité la Convention sur son energie dans une adresse que nous vous avons fait passer le [sans date]. Ainsy que sur votre addresse aux français du dix huit vendémiaire dernier dont les principes ont ravivé dans l’ame des républicains le feu sacré de la Liberté. Le conseil ne cese point de dénommer sur la liste de tous les corps consitués qui ont émis leur deux jugement sur son adresse, craignant quelle eut été perdue, craignant bien plus d’etre considéré comme improbant ou indifférant sur une addresse aussy importante au bonheur public a arrêté l’envoy par un de ses membres de la copie de cette même addresse et a nommé le citoyen Caillon pour en etre le porteur. Recever par son organne, citoyens represen-tans le témoignage des sentiments du Conseil general de la commune de Blois. Sa démarché a pour but de prouver a la Convention qu’il a toujours les yeux fixés sur elle; quelle est son guide et quelle est son deffenseur. Suivent 12 signatures. / (138) C 324, 1397, p. 19.