276 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE à aller veiller à votre conservation particulière et aider nos braves frères de Paris à vous délivrer de tous les ennemis de la liberté qui vous obsèdent et cherchent à entraver vos opérations par les intrigues et les cabales. Salut, force, constance et fraternité ». J.B. Girard, Brouilhony, Boyer, Reboul, Rulus. LXXXII [La Sté popul. de Séverac, à la Conv .; s.d.] (1). Les mesures que vous venez de prendre dans cette occasion critique sont dignes des représentants d’un peuple grand et magnanime; grâces mille fois vous soient rendues énergiques et infatigables républicains ! Les conspirateurs et les traîtres auront beau se cacher pour ourdir et combiner avec astuce des projets infâmes, votre Comité de salut public est là pour les prévenir. Qu’ils tremblent donc ces assassins de la liberté et de l’égalité ! Qu’ils apprennent, ces intrigants, aux dépens de leurs têtes coupables, que le peuple français veut vivre libre ou périr. Représentants, nous ne connaissons que vous; vous seuls avez notre estime et notre amitié; recevez ici l’hommage de notre sincère reconnaissance; continuez à parcourir votre auguste carrière; n’abandonnez pas (nous vous en prions), les rênes du gouvernement révolutionnaire pour le remettre entre des mains inexercées; à cette prière nous en ajoutons une seconde non moins importante, c’est que vous continuiez votre confiance aux Comités de salut public et de sûreté générale ». Baquier (présid.), Belloc (secret.), Blanc (secret.). LXXXIII [La Sté des Amis de la Liberté et de VEgalité, à la Conv.; Aigne, 18 germ. 17] (2). « Citoyens représentans du peuple, La société montagnarde des amis de la liberté et de l’égalité d’Aigne, chef-lieu de canton, district de Ruffec, département de la Charente, vous témoigne sa reconnaissance du nouveau triomphe que votre énergie vient d’assurer à la liberté. C’est aux coups que vous avez déjà portés aux intrigants et aux traîtres que nous reconnaissons que vous êtes dignes de la confiance républicaine; continuez donc, Braves montagnards, et restez à votre poste jusqu’à ce que les tyrans aient été rejoindre les mânes impures de leurs satellites et que vous ayez élevé la France à la dignité qui l’attend dans les annales de l’histoire. S. et F. ». Gautus, Broussaud, Delouche, Deroix, Aussi-gnac [et 5 signatures illisibles]. (1) C 303, pl. 1101, p. 31. Départ, de l’Aveyron. (2) C 303, pl. 1101, p. 32. LXXXIV [La Sté des Amis de la Constitution de 1793, à la Conv.; Aiguillon, 18 germ. LT] (1). « Quand la Société populaire d’Aiguillon a eu connaissance de ton adresse énergique, Montagne auguste, quand elle a sçu que le glaive national avait fait justice au peuple français des trahisons auxquelles le livrent sans cesse les soudoyés de la coalition, avec quel enthousiasme n’a-t-elle pas manifesté la reconnaissance que méritent d’aussi glorieux travaux, avec quel élan d’allégresse s’est-elle écrié toute ensemble : vive la Montagne de la Convention nationale ! vivent tous les patriotes qui secondent ses généreux efforts ! Déjà la Société d’Aiguillon avait juré en ses représentants une confiance illimitée, et les avait invités avec instance de couronner par tous leurs moyens l’édifice chéri de tous les républicains, l’objet de tous leurs vœux, parce qu’il est celui de la haine des rois. Il ne fallait rien moins qu’une Convention de ta trempe pour résister à tous les efforts convulsifs de l’aristocratie expirante, déjà, mais que des Ronsin, des Brissot, des Hébert, des Momoro, ont par leur perfidie masquée d’un faux patriotisme ravivée et servie jusqu’à cette époque. Quand des conspirateurs dont les plans étaient aussi vastes que criminels, sont déjoués et punis par tes soins infatigables ! Quand nos armées sont portées à un nombre aussi prodigieux, et approvisionnées de tout ce que le sol de la République peut produire ! Quand enfin elles brûlent du désir bien louable de venger par la chute de tous les trônes, l’offense impardonnable qu’ils ont faite aux français ! Peut-on ne pas se réjouir d’avance et compter autant de victoires qu’il y aura de batailles données aux esclaves des rois. Représentants d’un peuple régénéré par vos soins, maintenu dans ses droits par votre surveillance et l’effusion du sang de ses défenseurs, faites que tant de travaux et de dangers ne soient pas sans récompense, et que bientôt ils puissent nous amener ces jours prospères où l’univers entier ne sera plus qu’une même famille, dirigée par les mêmes principes d’égalité, d’union et fraternité. La société d’Aiguillon se plaira toujours à témoigner à la Convention son aveugle confiance et son obéissance la plus entière en tout ce qui pourrait émaner de son sein; elle sait que de sa Montagne formidable doivent partir les rayons lumineux, qui doivent désormais éclairer tous les républicains, et que de là aussi doivent être lancées les foudres vengeresses qui en raseront pour toujours les ennemis communs de la République. Tremblez perfides agitateurs du peuple français, votre dernière heure est sonnée ! Vos machinations sont aussitôt déjouées que conçues ! La Convention nationale en suit les (D C 303, pl. 1101, p. 33. Départ, du Lot-et-Garonne. 276 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE à aller veiller à votre conservation particulière et aider nos braves frères de Paris à vous délivrer de tous les ennemis de la liberté qui vous obsèdent et cherchent à entraver vos opérations par les intrigues et les cabales. Salut, force, constance et fraternité ». J.B. Girard, Brouilhony, Boyer, Reboul, Rulus. LXXXII [La Sté popul. de Séverac, à la Conv .; s.d.] (1). Les mesures que vous venez de prendre dans cette occasion critique sont dignes des représentants d’un peuple grand et magnanime; grâces mille fois vous soient rendues énergiques et infatigables républicains ! Les conspirateurs et les traîtres auront beau se cacher pour ourdir et combiner avec astuce des projets infâmes, votre Comité de salut public est là pour les prévenir. Qu’ils tremblent donc ces assassins de la liberté et de l’égalité ! Qu’ils apprennent, ces intrigants, aux dépens de leurs têtes coupables, que le peuple français veut vivre libre ou périr. Représentants, nous ne connaissons que vous; vous seuls avez notre estime et notre amitié; recevez ici l’hommage de notre sincère reconnaissance; continuez à parcourir votre auguste carrière; n’abandonnez pas (nous vous en prions), les rênes du gouvernement révolutionnaire pour le remettre entre des mains inexercées; à cette prière nous en ajoutons une seconde non moins importante, c’est que vous continuiez votre confiance aux Comités de salut public et de sûreté générale ». Baquier (présid.), Belloc (secret.), Blanc (secret.). LXXXIII [La Sté des Amis de la Liberté et de VEgalité, à la Conv.; Aigne, 18 germ. 17] (2). « Citoyens représentans du peuple, La société montagnarde des amis de la liberté et de l’égalité d’Aigne, chef-lieu de canton, district de Ruffec, département de la Charente, vous témoigne sa reconnaissance du nouveau triomphe que votre énergie vient d’assurer à la liberté. C’est aux coups que vous avez déjà portés aux intrigants et aux traîtres que nous reconnaissons que vous êtes dignes de la confiance républicaine; continuez donc, Braves montagnards, et restez à votre poste jusqu’à ce que les tyrans aient été rejoindre les mânes impures de leurs satellites et que vous ayez élevé la France à la dignité qui l’attend dans les annales de l’histoire. S. et F. ». Gautus, Broussaud, Delouche, Deroix, Aussi-gnac [et 5 signatures illisibles]. (1) C 303, pl. 1101, p. 31. Départ, de l’Aveyron. (2) C 303, pl. 1101, p. 32. LXXXIV [La Sté des Amis de la Constitution de 1793, à la Conv.; Aiguillon, 18 germ. LT] (1). « Quand la Société populaire d’Aiguillon a eu connaissance de ton adresse énergique, Montagne auguste, quand elle a sçu que le glaive national avait fait justice au peuple français des trahisons auxquelles le livrent sans cesse les soudoyés de la coalition, avec quel enthousiasme n’a-t-elle pas manifesté la reconnaissance que méritent d’aussi glorieux travaux, avec quel élan d’allégresse s’est-elle écrié toute ensemble : vive la Montagne de la Convention nationale ! vivent tous les patriotes qui secondent ses généreux efforts ! Déjà la Société d’Aiguillon avait juré en ses représentants une confiance illimitée, et les avait invités avec instance de couronner par tous leurs moyens l’édifice chéri de tous les républicains, l’objet de tous leurs vœux, parce qu’il est celui de la haine des rois. Il ne fallait rien moins qu’une Convention de ta trempe pour résister à tous les efforts convulsifs de l’aristocratie expirante, déjà, mais que des Ronsin, des Brissot, des Hébert, des Momoro, ont par leur perfidie masquée d’un faux patriotisme ravivée et servie jusqu’à cette époque. Quand des conspirateurs dont les plans étaient aussi vastes que criminels, sont déjoués et punis par tes soins infatigables ! Quand nos armées sont portées à un nombre aussi prodigieux, et approvisionnées de tout ce que le sol de la République peut produire ! Quand enfin elles brûlent du désir bien louable de venger par la chute de tous les trônes, l’offense impardonnable qu’ils ont faite aux français ! Peut-on ne pas se réjouir d’avance et compter autant de victoires qu’il y aura de batailles données aux esclaves des rois. Représentants d’un peuple régénéré par vos soins, maintenu dans ses droits par votre surveillance et l’effusion du sang de ses défenseurs, faites que tant de travaux et de dangers ne soient pas sans récompense, et que bientôt ils puissent nous amener ces jours prospères où l’univers entier ne sera plus qu’une même famille, dirigée par les mêmes principes d’égalité, d’union et fraternité. La société d’Aiguillon se plaira toujours à témoigner à la Convention son aveugle confiance et son obéissance la plus entière en tout ce qui pourrait émaner de son sein; elle sait que de sa Montagne formidable doivent partir les rayons lumineux, qui doivent désormais éclairer tous les républicains, et que de là aussi doivent être lancées les foudres vengeresses qui en raseront pour toujours les ennemis communs de la République. Tremblez perfides agitateurs du peuple français, votre dernière heure est sonnée ! Vos machinations sont aussitôt déjouées que conçues ! La Convention nationale en suit les (D C 303, pl. 1101, p. 33. Départ, du Lot-et-Garonne. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 277 trames les plus obscures ! Les Sociétés populaires lui en découvrent tous les fils et bientôt la race impie des conjurés de l’intérieur et les hordes étrangères ne feront plus que des monceaux épars de cadavres infects sur toutes les parties du globe. Montagne vénérée de tous les patriotes reste constamment à ton poste et ne le quitte que lorsque toutes les factions seront éteintes et que tes instructions et nos armées auront porté sur les deux hémisphères l’amour sacré de la liberté. ». Richard (présid.), Merle (secret.), Thibout (secrét.). LXXXV [La Sté popul. de St-Sauveur, à la Conv .; 13 germ. Il] (1) . « Citoyens législateurs, Revenus de la stupeur dans laquelle nous avons été soudainement plongés en considérant la profondeur et l’étendue de l’abîme dans lequel le peuple français a été sur le point d’être enseveli nous élevons la voix dans l’allegresse de notre cœur pour vous féliciter d’avoir découvert et déjoué la monstrueuse conspiration que des scélérats avaient ourdie. C’est à cette sagacité, il est incontestable, c’est à cette ardente surveillance qui caractérise vos Comités de salut public et de sûreté générale, c’est enfin à cet heureux accord qui préside à l’ensemble de vos opérations respectives qu’est dû de nouveau le salut de la patrie. Que la vengeance nationale anéantisse promptement ces monstres qui plâtrés de toutes les couleurs du patriotisme complotaient hardiment de porter une main sacrilège sur vous pour ramener le peuple français par un torrent de sang à l’humiliant esclavage dans lequel il a malheureusement croupi pendant des siècles. Que la fin tragique de cette horde usurpatrice de la confiance publique retentisse dans toute l’Europe, et subitement seront saisis d’effroi les âmes vénales que les principaux infâmes agens des despotes coalisés voudraient encore corrompre pour consommer leur crime. De quelle trempe que soient ces êtres que l’or corrupteur pourrait séduire, malheur à eux, le génie tutélaire de la France les désignera, et soudain la hache de la loi les atteindra. Mais pour s’acquitter envers vous, Citoyens législateurs, quel monument de gratitude et de gloire la nation française pourra-t-elle vous élever. Vous méritez sans doute par la sublime énergie que vous déployez dans cette circonstance de vivre à jamais dans l’histoire. Ah ! devez vous aussi vous attendre que ses fastes vous y immortaliseront puisque déjà vos immenses et pénibles travaux vous préparaient des droits à cette immortalité. Contentez vous dans ce moment, Pères conscrits, des bénédictions que vous offre un peuple (1) C303, pl. 1101, p. 34. Départ, de Hte-Garonne. libre. Elles vous présagent celles que tout le genre humain donnera à votre mémoire. Dans l’enthousiasme de leur reconnaissance, les français qui vous portent dans leur sein, vous déclarent que vos jours leur sont devenus aussi précieux que l’égalité et la liberté dont vous les faites jouir. Daigne le Ciel en secondant leurs vœux veiller à votre existence, et la République est affermie pour jamais. Vive la redoutable Montagne et mort au crapuleux Marais. S. et F. » Lartique (présid.), Lafont (secrét.). LXXXVI [La Sté popul. des Abrets, à la Conv.; s.d.] (1). « Représentants, A la nouvelle du complot horrible dont la patrie, dont vos jours ont été menacés, nous avons été saisis de la plus profonde indignation. Nous parlons peu mais nous agissons; notre société composée d’anciens et de francs sans-culottes veut la République toute entière et telle que vous nous la promettez. De nos bras vigoureux qui ouvrent les sillons, nous étoufferons les aristocrates de toutes les sectes et de tous les masques. Fermes à votre poste, Représentants, la patrie vous l’ordonne : frappez tous les traîtres. Nous vous dresserons des autels à la justice et à la probité. Gloire vous soit rendue pour vos immortels travaux, bénédictions de tous les sans-culottes aux braves montagnards. » Houlliet (présid.), Gentil (secrét.), Guillioux (secrét.), Droguet. LXXXVII [La Sté popul. de Sancergues, à la Conv.; s.d.] (2). « Salut et respect, Législateurs, La nouvelle des attentats médités dans le silence contre la liberté et prêts à dévorer la représentation nationale, en nous pénétrant de la plus vive douleur, nous a appris à connaître les faux amis de la patrie, à nous méfier des intrigants et les reconnaître sous quelque masque qu’ils se cachent. Le courage et la fermeté que vous avez montrés dans ces circonstances difficiles nous ont convaincus de plus en plus combien vous étiez dignes de la confiance de la République et que vous seuls pouvez la conduire au bonheur. Est-il encore des scélérats qui cherchent à imiter les traîtres qui nous ont trompés si (1) C303, pl. 1101, p. 35. Départ, de l’Isère. (2) C 303, pl. 1101, p. 36. Départ, du Cher. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 277 trames les plus obscures ! Les Sociétés populaires lui en découvrent tous les fils et bientôt la race impie des conjurés de l’intérieur et les hordes étrangères ne feront plus que des monceaux épars de cadavres infects sur toutes les parties du globe. Montagne vénérée de tous les patriotes reste constamment à ton poste et ne le quitte que lorsque toutes les factions seront éteintes et que tes instructions et nos armées auront porté sur les deux hémisphères l’amour sacré de la liberté. ». Richard (présid.), Merle (secret.), Thibout (secrét.). LXXXV [La Sté popul. de St-Sauveur, à la Conv .; 13 germ. Il] (1) . « Citoyens législateurs, Revenus de la stupeur dans laquelle nous avons été soudainement plongés en considérant la profondeur et l’étendue de l’abîme dans lequel le peuple français a été sur le point d’être enseveli nous élevons la voix dans l’allegresse de notre cœur pour vous féliciter d’avoir découvert et déjoué la monstrueuse conspiration que des scélérats avaient ourdie. C’est à cette sagacité, il est incontestable, c’est à cette ardente surveillance qui caractérise vos Comités de salut public et de sûreté générale, c’est enfin à cet heureux accord qui préside à l’ensemble de vos opérations respectives qu’est dû de nouveau le salut de la patrie. Que la vengeance nationale anéantisse promptement ces monstres qui plâtrés de toutes les couleurs du patriotisme complotaient hardiment de porter une main sacrilège sur vous pour ramener le peuple français par un torrent de sang à l’humiliant esclavage dans lequel il a malheureusement croupi pendant des siècles. Que la fin tragique de cette horde usurpatrice de la confiance publique retentisse dans toute l’Europe, et subitement seront saisis d’effroi les âmes vénales que les principaux infâmes agens des despotes coalisés voudraient encore corrompre pour consommer leur crime. De quelle trempe que soient ces êtres que l’or corrupteur pourrait séduire, malheur à eux, le génie tutélaire de la France les désignera, et soudain la hache de la loi les atteindra. Mais pour s’acquitter envers vous, Citoyens législateurs, quel monument de gratitude et de gloire la nation française pourra-t-elle vous élever. Vous méritez sans doute par la sublime énergie que vous déployez dans cette circonstance de vivre à jamais dans l’histoire. Ah ! devez vous aussi vous attendre que ses fastes vous y immortaliseront puisque déjà vos immenses et pénibles travaux vous préparaient des droits à cette immortalité. Contentez vous dans ce moment, Pères conscrits, des bénédictions que vous offre un peuple (1) C303, pl. 1101, p. 34. Départ, de Hte-Garonne. libre. Elles vous présagent celles que tout le genre humain donnera à votre mémoire. Dans l’enthousiasme de leur reconnaissance, les français qui vous portent dans leur sein, vous déclarent que vos jours leur sont devenus aussi précieux que l’égalité et la liberté dont vous les faites jouir. Daigne le Ciel en secondant leurs vœux veiller à votre existence, et la République est affermie pour jamais. Vive la redoutable Montagne et mort au crapuleux Marais. S. et F. » Lartique (présid.), Lafont (secrét.). LXXXVI [La Sté popul. des Abrets, à la Conv.; s.d.] (1). « Représentants, A la nouvelle du complot horrible dont la patrie, dont vos jours ont été menacés, nous avons été saisis de la plus profonde indignation. Nous parlons peu mais nous agissons; notre société composée d’anciens et de francs sans-culottes veut la République toute entière et telle que vous nous la promettez. De nos bras vigoureux qui ouvrent les sillons, nous étoufferons les aristocrates de toutes les sectes et de tous les masques. Fermes à votre poste, Représentants, la patrie vous l’ordonne : frappez tous les traîtres. Nous vous dresserons des autels à la justice et à la probité. Gloire vous soit rendue pour vos immortels travaux, bénédictions de tous les sans-culottes aux braves montagnards. » Houlliet (présid.), Gentil (secrét.), Guillioux (secrét.), Droguet. LXXXVII [La Sté popul. de Sancergues, à la Conv.; s.d.] (2). « Salut et respect, Législateurs, La nouvelle des attentats médités dans le silence contre la liberté et prêts à dévorer la représentation nationale, en nous pénétrant de la plus vive douleur, nous a appris à connaître les faux amis de la patrie, à nous méfier des intrigants et les reconnaître sous quelque masque qu’ils se cachent. Le courage et la fermeté que vous avez montrés dans ces circonstances difficiles nous ont convaincus de plus en plus combien vous étiez dignes de la confiance de la République et que vous seuls pouvez la conduire au bonheur. Est-il encore des scélérats qui cherchent à imiter les traîtres qui nous ont trompés si (1) C303, pl. 1101, p. 35. Départ, de l’Isère. (2) C 303, pl. 1101, p. 36. Départ, du Cher.