282 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE d’Athènes : C’est la vieillesse, vous crierez d’un ton ferme et assuré : C’est notre fidélité civique, c’est notre amour décidé pour la liberté et l’égalité; soyez donc, nouveaux Cicérons, Convention nationale, centre de notre unité républicaine, et dépositaires des droits sacrés de l’homme; nous transmettons à nos voisins et à la postérité, oui, à nos enfants vos sentimens patriotiques; nous les formerons de bonne heure à cette étude et aux évolutions militaires pour soutenir et défendre la Montagne, notre redoute commune, contre les Pisistrates et les Catilinas. O Montagne des montagnes de la République française une et indivisible, quand l’éclair éblouissant partira rapidement du dessus de ton sommet, qu’il accompagne toujours les foudres et le tonnerre pour réduire en cendres, et les traîtres, et les tyrans ! Point de grâce ! frappe, frappe et ça ira ! S. et F. » Laloire (présid.), Codet (secret.), Oudot. C [La Sté popul. de Neuvic, à la Conv.; 18 germ. m (i). « Citoyens législateurs, Vous avez encore une fois sauvé la République par votre énergie; les conspirations sont déjouées et les traîtres livrés au glaive de la loi. Que votre surveillance soit toujours active, tous les bons citoyens surveillent avec vous, qu’ils tremblent les conspirateurs, s’il en est encore, ils subiront bientôt la peine de leurs forfaits. Grâce vous soient rendues pour vos pénibles travaux et notamment pour la loi du 8 ventôse si justement prononcée contre les ennemis intérieurs de la République.» Dupuy (présid.), Bernes (secrét.), Grandes (secrét.). CI [La Sté popul. de Nogaro, à la Conv.; ... germ. m (2). « Citoyens représentans, Encore une nouvelle conspiration déjouée par la Convention nationale; des traîtres couverts du masque du patriotisme se servirent de la popularité qu’ils avaient usurpée pour nous préparer de nouveaux fers. Les insensés ne sça-vaient-ils donc pas que sur le même échafaud où roula la tête du tyran là aussi roulèrent les têtes des députés infidèles, et que là tous les conspirateurs trouveront le prix digne de leurs forfaits. De l’énergie révolutionnaire avec la justice et la probité à l’ordre du jour comme vous l’avez (1) C 303, pl. 1102, p. 6. Corrèze. (2) C 303, pl. 1102, p. 7. Départ, du Gers. décrété, et toutes les factions tomberont, tous les partis disparaîtront, l’intrigue et le crime feront place à la vertu et la République assise sur des bases durables, nous donnera des jours heureux et nous fera goûter les douceurs de la liberté. Courage, Législateurs, autant de fois vous avez sauvé la patrie, autant de fois vous avez mérité notre reconnaissance, autant de fois vous avez volé à l’immortalité. Que la foudre vengeresse que nous vous avons confiée ne se repose jamais tant qu’il y aura un traître et un ennemi de la République. » Tarlet, Léchant [et 1 signature illisible]. Cil [La Sté popul. de Nangis, à la Conv.; s.d.] (1). « Citoyens représentans, Encore une fois vous avez préservé la patrie des coups meurtriers dont la menaçaient des ennemis d’autant plus dangereux qu’ils avaient eu l’art de s’investir de la confiance publique et pour assurer le succès de leurs attentats de les couvrir du voile transparent d’un patriotisme exalté. Le génie de la France a déjoué leurs odieuses intentions et secondé vos vues constamment dirigées vers le bonheur commun, ou plutôt vous êtes vous-mêmes ce génie bienfaisant qui sera pour nous le palladium de la liberté et du triomphe de la République. Il existe toujours dans son sein des ennemis implacables, sans cesse renaissans, sans cesse se reproduisant sous de nouvelles formes; ces ennemis qui appellent la surveillance des patriotes et la vengeance des lois sont le fanatisme qui commence par la séduction et finit par la sévérité. La superstition, le vice des âmes faibles, l’aristocratie, le vice des âmes basses, et le vil égoïsme, le vice des hommes sans âmes. Nouveaux Hercules, vous purgerez le sol de la liberté de tous ces monstres dont le souffle impur porte la contagion dans l’atmosphère républicaine. En vous félicitant sur le succès de vos immenses travaux qui vous ont acquis pour jamais l’amour et la reconnaissance nationale, il nous reste un vœu à formuler et ce vœu consacre les premiers sentimens de tous les cœurs français. Citoyens représentans, restez à votre poste jusqu’à ce que vous ayez assis la République une et indivisible sur des bases inébranlables, vos premiers succès nous répondent de ce que nous devons attendre de votre profonde sagesse et nous sont une preuve qu’en vous seuls peut reposer notre confiance, notre bonheur et le salut de la patrie. » L. Dufraye (présid.), Mignot (secrét.). (1) C 303, pl. 1102, p. 8. Départ, de Seine-et-Mame à l’époque. 282 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE d’Athènes : C’est la vieillesse, vous crierez d’un ton ferme et assuré : C’est notre fidélité civique, c’est notre amour décidé pour la liberté et l’égalité; soyez donc, nouveaux Cicérons, Convention nationale, centre de notre unité républicaine, et dépositaires des droits sacrés de l’homme; nous transmettons à nos voisins et à la postérité, oui, à nos enfants vos sentimens patriotiques; nous les formerons de bonne heure à cette étude et aux évolutions militaires pour soutenir et défendre la Montagne, notre redoute commune, contre les Pisistrates et les Catilinas. O Montagne des montagnes de la République française une et indivisible, quand l’éclair éblouissant partira rapidement du dessus de ton sommet, qu’il accompagne toujours les foudres et le tonnerre pour réduire en cendres, et les traîtres, et les tyrans ! Point de grâce ! frappe, frappe et ça ira ! S. et F. » Laloire (présid.), Codet (secret.), Oudot. C [La Sté popul. de Neuvic, à la Conv.; 18 germ. m (i). « Citoyens législateurs, Vous avez encore une fois sauvé la République par votre énergie; les conspirations sont déjouées et les traîtres livrés au glaive de la loi. Que votre surveillance soit toujours active, tous les bons citoyens surveillent avec vous, qu’ils tremblent les conspirateurs, s’il en est encore, ils subiront bientôt la peine de leurs forfaits. Grâce vous soient rendues pour vos pénibles travaux et notamment pour la loi du 8 ventôse si justement prononcée contre les ennemis intérieurs de la République.» Dupuy (présid.), Bernes (secrét.), Grandes (secrét.). CI [La Sté popul. de Nogaro, à la Conv.; ... germ. m (2). « Citoyens représentans, Encore une nouvelle conspiration déjouée par la Convention nationale; des traîtres couverts du masque du patriotisme se servirent de la popularité qu’ils avaient usurpée pour nous préparer de nouveaux fers. Les insensés ne sça-vaient-ils donc pas que sur le même échafaud où roula la tête du tyran là aussi roulèrent les têtes des députés infidèles, et que là tous les conspirateurs trouveront le prix digne de leurs forfaits. De l’énergie révolutionnaire avec la justice et la probité à l’ordre du jour comme vous l’avez (1) C 303, pl. 1102, p. 6. Corrèze. (2) C 303, pl. 1102, p. 7. Départ, du Gers. décrété, et toutes les factions tomberont, tous les partis disparaîtront, l’intrigue et le crime feront place à la vertu et la République assise sur des bases durables, nous donnera des jours heureux et nous fera goûter les douceurs de la liberté. Courage, Législateurs, autant de fois vous avez sauvé la patrie, autant de fois vous avez mérité notre reconnaissance, autant de fois vous avez volé à l’immortalité. Que la foudre vengeresse que nous vous avons confiée ne se repose jamais tant qu’il y aura un traître et un ennemi de la République. » Tarlet, Léchant [et 1 signature illisible]. Cil [La Sté popul. de Nangis, à la Conv.; s.d.] (1). « Citoyens représentans, Encore une fois vous avez préservé la patrie des coups meurtriers dont la menaçaient des ennemis d’autant plus dangereux qu’ils avaient eu l’art de s’investir de la confiance publique et pour assurer le succès de leurs attentats de les couvrir du voile transparent d’un patriotisme exalté. Le génie de la France a déjoué leurs odieuses intentions et secondé vos vues constamment dirigées vers le bonheur commun, ou plutôt vous êtes vous-mêmes ce génie bienfaisant qui sera pour nous le palladium de la liberté et du triomphe de la République. Il existe toujours dans son sein des ennemis implacables, sans cesse renaissans, sans cesse se reproduisant sous de nouvelles formes; ces ennemis qui appellent la surveillance des patriotes et la vengeance des lois sont le fanatisme qui commence par la séduction et finit par la sévérité. La superstition, le vice des âmes faibles, l’aristocratie, le vice des âmes basses, et le vil égoïsme, le vice des hommes sans âmes. Nouveaux Hercules, vous purgerez le sol de la liberté de tous ces monstres dont le souffle impur porte la contagion dans l’atmosphère républicaine. En vous félicitant sur le succès de vos immenses travaux qui vous ont acquis pour jamais l’amour et la reconnaissance nationale, il nous reste un vœu à formuler et ce vœu consacre les premiers sentimens de tous les cœurs français. Citoyens représentans, restez à votre poste jusqu’à ce que vous ayez assis la République une et indivisible sur des bases inébranlables, vos premiers succès nous répondent de ce que nous devons attendre de votre profonde sagesse et nous sont une preuve qu’en vous seuls peut reposer notre confiance, notre bonheur et le salut de la patrie. » L. Dufraye (présid.), Mignot (secrét.). (1) C 303, pl. 1102, p. 8. Départ, de Seine-et-Mame à l’époque.