[Cinwenticrr national».! ARCMYfiS PARLE&mFAIRES. j IL» 230* La Société des jeunes amis de la hbertè séant à Lafcrecy (Latreeey), félicite la Convention na¬ tionale sur ses travaux,* elle demande l’organisa¬ tion de l’éducation nationale et le retour du culte patriarchal (1). Suit l’adresm de la Société populaire de Latreeey (2). La Société populaire de Latreeey, district de Chaumont, département de la Haute -Marne, à la Convention nationale. « Saint à la Montagne sainte. « C’est à toi que s’adressent les vœux de nos jeunes cœurs; c’est pour nous que tu as fou¬ droyé la tyrannie; c’est pour nous que tu as réduit en poudre le fédéralisme; c’est pour nous que, sur les principes éternels de la raison et de la morale, tu as fondé la République, car c’est nous qui jouirons de la terre promise. A notre âge on ne connaît ni le fanatisme, ni l’ égoïsme, ni la perfidie. « Mais achève ton ouvrage, ‘organise sans retard l’éducation nationale, ramène le culte patriarcal. Aux pieds de la statue de la liberté et des vertus ses filles, enchaîne les despotes et tous les vices. Et dans les élans d’une joie vive et pure, nous ne cesserons de crier : Vive la Bépublique et la Montagne! « Arrêté par la Société des Jeunes Amis de la liberté, séant à Latreeey, district de Chau¬ mont, département de la Haute-Marne, le 20 brumaire de l’an II de la République, une et indivisible. « Noirot, président; F. Courtois ; Gaulard, secrétaire. » Compte rendu du Bulletin de la Convention (3). La Société des Jeunes Amis de la liberté, séant à Latreeey, district de Chaumont, félicite la Convention sur ses travaux; elle demande F organisation de l’éducation nationale et le retour du culte patriarehal. Renvoyé au comité d’instruction publique, Le citoyen Raune (4), administrateur du dis¬ trict de Clermont-Oise, sans-culotte de fait et de cœur, sur la nouvelle que l’infâme Candé avait péri d’un coup de canon, s’est transporté chez un notaire, pour constituer au profit du brave canonnier qui a si bien ajusté ce monstre, 4Cliv. de rente viagère; U adresse le contrat à la Con¬ vention nationale. Mention honorable, insertion au « Bulletin » (5). (1) Procès-verbaux de la Convention , t. 26, h, 174, (2) Ai'chives nationales, carton F17 1007, dos¬ sier 12140. (3) Bulletin de la Convention du 7 e jour de la lre décade du 3e mois de l’an II [mercredi 27 juil¬ let 1793]. (4) D’après le Bulletin de la Convention du 7 fri¬ maire an II, ce citoyen s’appelle Racine. (5) Procès-verbaux de la Convention, i. 26, p. 175. L’accusateur publie in tribunal du district de Bernay demande à la Convention s’il lui est per¬ mis de faire assigner Thomas-Robert Lindet, re¬ présentant du peuple, pour être recollé et con¬ fronté à un accusé. La demande convertie en motion, la Conven¬ tion passe à l’ordre du jour, motivé sur la loi qui a prévu ce cas (1). Suit la lettre de V accusateur public du tribunal ' du district de Bernay (2). Au citoyen Président de la Convention nationale.. « Bernay, le 3 frimaire de l’an IF de la République française une et indi¬ visible. « Citoyen Président,. « Est -R permis de distraire un député de fa Convention de ses fonction» pour quelques jours? « Le citoyen Thomas-Boberfc Lindet, député, a été entendu en genre de témoin en 1T79- (vieux style) dans une information qui a été ouverte au sujet de l’assassinat d’un citoyen de Bernay. Il serait question de le recoller sur sa déposition et de le confronter, s’il y a lieu,, avec un des accusés, les autres étant en fuite. « M’est -il permis, comme accusateur public du tribunal du district de Bernay, de le faire assigner, l’officier qui en sera chargé prendra le jour de la commodité du citoyen Lindet pour sa comparence. « Je vous prie, citoyen Président, de vouloir bien m’instruire de mes devoirs à ce sujet et de solliciter de la Convention la permission de l’assigner, si vous le trouvez nécessaire. « Saint, respect et fraternité. « De Langue. « Ce tridi frimaire de l’an II de la République française une et indivisible. » La Société populaire des sans'-culottes de la commune de Tourmes (Tournus) félicite la Mon¬ tagne du courage et de l’énergie avec lesquels elle a sauvé la République; elle sollicite la Con¬ vention de lui accorder la jouissance de Pégase de Saint-André. Mention honorable, insertion au « Bulletin »- et renvoi au comité d’aliénation. La Société populaire de Remiremont déclara adhérer à toutes les mesures révolutionnaires que la Convention a prises; elle l’invite à rester à son poste. Mention honorable, insertion an. « Bulletin » (â)„. ( 1 ) Procès-verbaux de la Convention, t. 26, p. 175. (2) Archives nationales , carton G 283, dossier 798. (3) Procès-verbaux de la Convention, t. 26, p. 175..