[Assemblée nationale,] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [8 août 1790.) 659 fait plusieurs détachements; partout elles ont fèçuue's hommàges ef ’dé iiM veaux serments de fraternité : dans un Village le plus anime contre la perception exigée, on êst Yénü faire des offres et des prévenances aux gardes nationales; elles ont répondu fiü’eîlèh' W' récondaissaient pour amis que les citoyens soumis au£ décrets de l’Assetublée nationale' et fidèles à la ioi“; que lés autres1 étaient des ennemis de’ l’Etat 1 que lorsqu’ils auraient prouvé le réëpéct du au âer-îhënt fédératif, ils !sé donneraient des�mdrques de confraternité; mais qüë, jusqqë-là, ils' les traitércdènt cômrae des perturbateurs au repos public. Les habitants ’dü villagè d’Egrevillé, ainsi menacés, n’onf voulu laissè'r a!ucuh luotif d’éloignement entre eux et la garde nationale’ parisienne; ils ont consenti à tous vos' 'décrets. ' ' Je dois de justes éloges aux détachements des régiments de Bourgogne et de LorVài ne, ! chasseurs.’ Ils se sont montrés plutôt comme des frères qui veulent' ramener des frères égarés, qüé comme dès soldats quf veillent chercher des ’ënnemïé à combattre. 'M. de Mohtalban; notamment, commandant le premier détachement,' s’eèt porté dans quelques municipalités où if a représenté 'aux habitants combien la Révolution leur è�t avantageuse, et combien le moindre obstacle petit nürre à son établissement : c’est ainsi •qu’il a cherche à rapprocher et a ramener les esprit�. ' ; ' |ff ' ' '' ' ’ ' " Le Calme e,t la tranquillité régnent dans tout le district. Pour Rassurer,1 ’îî ésf èsSènfiel de re-tîrer la plus grande partie dés troupes qu’on a détachées dans ch' moment. La marche des départements et’des directoires est lente ; je Croîs qu’il faut, lorsqu’il s’agit de soulager le peuple, prendre' des moyens prompts; en conséquence, je demande que les députés de notre departement traitent de cet objet le plus promptement possible et directement avec le comité des rapports. Je désire, en outre, que î’ Assemblée se pénètre bien de l’idée qu’il n’y a, dans aucune partie de la France, d’habitants plus attachés à la Constitution, et plus heureux par elle que ceux du district dé Nemours. Quant*' au chef-lieu de ce district, il a montré une soumission complète à 'vos décrets et à cherché à inspirer les meilleurs ' principes dans tous les lieux qui l’environnent. ' ■' s 7 M. d’AlIarde propose d’ajouter au décret sur l’ émission des assignats une disposition additionnelle ainsi conçue : « Les huit commissaires de l’Assemblée nationale se concerteront avec l’administration de la caisse d’escompte pour faire constater la vérité des billets et promesses d’assignats avant leur échange, et pour en assurerl’annihilation, après que la décharge eh aura été faite sur les registres de création et contrôle de la caisse d’escompte. » ' (Cet article est renvoyé au comité des finances.) M. de !>a Tour-UJaubonrg, député de Puy-en-Velay -, ayant eu le "malheur de perdre son père, demande un congé d’un mois. î|l. d’Plarani luire demande un congé de quinze join s, en' observant que ç’esf la première demande de ee genre qu’il adresse à l’Assemblée. M. JLe ülufier de Çressey , député de Dijon , sollicite' également un conge d’un mois. M. Guérin, député du Maine, demande un «fca XPfïf;7 - >5- '• nr W) : Tiwv-'i congé parce qu’il vient d'apprendre que son épouse est malade et que sa présence devient indispensable pour la conduite d’une manufacture importante; il ne ïïke aucun délai pour son congé; mais, si son absence devait se prolonger,- ii avertirait son ëüpplpant eA prierait l’Assemblée nationale d’agréer sa démission. ■ (Ces congés sont accordés.) M. Boutteville-Dumet*, secrétaire , donne lecture du procès-vefbàf delà séance du vendredi 6 août au matin. Il est adopté. p. lç président annonpe qq’jj a porté § ja sanction pu roi les décrets;'§u}v�qts f Du 2 août. « Décret portant qu’il ne sera intenté aucune action pour les écrits publics, jusqu’à ce jour, sur les affaires publiques, excepté pour le libelle intitulé : Du 3 août. « Décret qui enjqinf au présidial de Carcassonne de suivre, sur les derniers errements de la procédure instruite par le prévôt de ladite ville, contre les auteurs de l’émeute arrivée au village de Pennautieï/ le 16 juillet dernier; charge le président décrire à la municipalité d§ Carcassonne. " D,u4it jour. « Décret contenant six articles additionnels au traitement du clergé1 actuel. - ’ pu, 4 qoÿt. « Décret qui ordonne que les octrois contipue-ront à être perçus tels et de la même' manière qu’ils l’étaient l’année précédente dans les villes de Jfpyon, Ham, Chany et paroisses circon voisines ; enjoint spécialement aux fiotichers, caba-retiers et autres , d’acquitter les droits (J ont il s’agit. . ' - Dudit jour. « Décret qui autorise les officiers municipaux de la’vtflfi de flfo'fitmèay a émprütftpf m somme dé 12,000 livres, à chargé de rembourser ladite somme sur lgs cqupe| de leurs "bpjsf M 0 Du 5 août. » r * “ , « Qécret portant que les citoyens actifs de la ville de Monléon, des hameaux dé Sara isoh et du Goru seront coùvoquéë dàtfs lsfdfïë % ville fie Monléon pour y élire une municipalité. Dudit joui. « Décret par lequel le roi est prié de faire prononcer par un conseil de guerre' Sbr la réclamation du sieur Jacques-Henri Moreton-Ghabril-fari't. " ....... ’r -•'> •• ' rr.-.-rr rornf