7- fConvention nationale.] ARGH1VJ2S FABLgKBNTÀWgg, { VoSfr�1 Suit lu lettre du ministre de lu guerre (1). Le ministre de la guerre, au Président de lu Convention nationale. Paris, le 79 joui? du 29 mois, au II de la République une et indivisible, 1*0 décade. « Citoyen Président, a Je vous fais passer un assignat de 50 livres que m’a adressé le citoyen Dulphé, capitaine au 0a régiment d’infanterie, et membre de la Société populaire de Metz. Ce citoyen me mande que depuis qu’une loi bienfaisante a réprimé la cupidité des accapareurs et des marchands égoïstes il ne saurait mieux em¬ ployer ce qu’il aurait de superflu qu’en en faisant hommage à la République pour les frais de la guerre. « Il s’engage à faire le même don tous les deux mois pendant tout le temps de la guerre. « Le ministre de la guerre, « J. Boiiçhottï;. s La Société pg®uJai?e et ï§ eomtié dé smrveil* bmge de la vülq dé Château-siir-Aisne invite la Convention nationale à l'ester à son poste, et lui annonce que le déçret qui a ordonné la taxe des objets de' première nécessité, a causé le plus grand enthousiasme parmi les répubiieains, Mention honorable, insertion au « Bulle¬ tin » (2). La Société populaire montagnarde d’ Arques, chef-lieu de canton du district de Saint-Omer, formée le 1er de brumaire, annonce que son pre¬ mier vœn est que la Convention nationale reste à son poste. « Du lieu de notre séance, disent ces brave! républicains, nous avons entendu le canon de la victoire de Dunkerque à Maubeuge } hier encore, il écrasait Poperingue. Malheur aux tyrans! la réquisition s’ébranle et marche à de nouveaux succès. » Mention honorable et insertion au « Bulle¬ tin » (8). Suit un extrait de cette adresse d'après le Bulletin de la Convention (4), La Société populaire montagnarde d’ Arques, cheLlieu de canton du district de Saint-Omer, invite la Convention nationale à rester à son poste, g Du haut de la Montagne, ditrelle, eom= mandes aux orages et aux tempêtes : dirigea la fondre sur tous les monstres qui s’arment contre la liberté et l’égalité, » Compte pendu du Mercure universel (5). Législateurs, dit la Société populaire d’Agde (Arques), district de Saint-Qmer, du haut de (1) Archives nationales, carton C 278, dossier 738, (2) Pracès-verbaqx de la Convention, t. 24, p. 184. (3) Procès-verbaux de ta Convention, t. 24, p. 184, (4) Bulletin de la Convention du 8® jour dü 2® mois de l’an ji (mardi 23 octobre 1793). (5) Mercure universel [9e jour du 2e mois de l’an II (mercredi 30 octobre 1793), p. 476, col. 1], D’autre part, l'Auditeur nqtiqnql [n° 403 dp 9e jour du 2e mois de l'an il (mercredi-so octoibre 1793) p. 1] reproduit à peu près textuellement lé Mercure. la Montagne, commandez aux orages et aux tempêtes, dirigez la foudre nationale contre les traîtres, Pendant que nos enfants combattent aux frontières, ici nous labourons et nous sur¬ veillons. (Applaudi,) A la page suivante le Mercure universel donne u/n autre entrait de la même adresse, Le voici ( 1 ) : Les républicains d’Apt (Arques), district d’Arras, annoncent qu’ils sont réunis en Société de sans-culottes. La jeunesse voie aux com¬ bats; les tyrans tremblent; battus devant Maubeuge, ils viennent d’être chassés de Pope¬ ringue,' et que la liberté triomphera (sic). Ils invitent la Convention à rester à son poste. Le? administrateurs et procureur général syn¬ dic du département de la Lozère félicitent la Con¬ vention nationale sur ses travaux, l’invitent à rester à son poste-Ils demandent que le métal à effigie royale n’ait plus cours, et soit échangé contre des assignats; ils rappellent que, par un décret du il septembre dernier, la Convention a ordonné que le remplacement nécessaire des administrateurs de la Lozère serait fait par les représentants du peuple : ils demandent la prompte exécution de ce décret. Mention honorable et insertion au « bulle¬ tin » (2). Suit la lettre des administrateurs et procureur générât syndic du département de la Lozère (3), Les administrateurs et procureur général syndic du département de la Lozère, à la Convention nationale. « Mende, le 10 octobre 1793, l’an II de la République française que et indivisible, « Législateurs, ; ) j « Toutes les parties de la France ont applaudi aux mémorables journées des 31 mai et' 2 juin. Nous aussi, nous y avons applaudi, et notre vœu reste ignoré. Serait -ce parce que nous sommes de la Lozère? Mais la Lozère n’enfanta-* t-elle pas des Montagnards qui siègent au milieu de vous et des administrateurs intrépides qui bénissent vos décrets? Pourraient -ils être con, fondus avec des malveillants qui les entourent, qui les dénigrent, les calomnient, dans l’espoir de les voir remplacés par des hommes de leur genre. , « Le premier devoir du citoyen est le culte de la loi, le second est d’accuser ayee courage ceux qui cherchent à 1 ’entraver, Législateurs, si notre civisme pouvait être suspecté ou dénoncé par des républicains, dites-leiir qu’ils aillent dans la Lozère y prendre ce poste d’honneur, on bien le partager avec des frères toujours menacés. Mais non, ce poste est périlleux. La eonflanee de nos concitoyens nous y a appelés, et nous vou¬ lons y mourir victimes de la rage nobiliaire et sacerdotale. « Le 11 septembre vous avez décrété que le remplacement nécessaire des administrateurs (1) Mercure, etc. (p. 477, col. 2). 2) Prççès-verbqux de la Convention, t. 24, p. 184. à) Archives nationales , carton G 278, dossiër 748.