18 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE rester à son poste, et demande que la correspondance des sociétés populaires soit gratuite; elle attend du courage et de la fermeté de la Convention, que tous les projets liberticides et contre-révolutionnaires viendront échouer à ses pieds. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoi au comité des finances (1). 28 La société populaire et républicaine des sans-culottes de Clermont-Oise annonce que ses espérances n’ont pas été trompées, en se confiant dans la Convention nationale pour déjouer toutes les conspirations et punir les conjurés; elle promet de verser son sang pour la patrie, et de lui servir de rempart contre ses ennemis. Mention honorable et insertion au bulletin (2). [ Clermont-Oise , s.d.] (3). « Citoyens législateurs, La Société populaire et républicaine des sans-culottes de Clermont-Oise n’a pas plus tôt été informée des différentes conspirations qui menaçaient le salut public qu’elle s’est écriée : « la Convention est là; elle sçaura déjouer les conspirations et punir les conspirateurs ». Ses espérances n’ont point été trompées. La patrie est encore une fois sauvée et vous avez affermi son salut sur des bases inébranlables. D’un côté l’infatigable poursuite du crime et l’inflexible sévérité envers les criminels, de l’autre la justice, la probité, la vertu mises à l’ordre du jour, ont excité dans nos cœurs l’admiration, la reconnaissance et le dévouement que vous doivent tous les vrais républicains et que vous jurent particulièrement des hommes qui aiment ardemment la liberté, l’égalité, et qui seront toujours prêts à verser leur sang pour les défendre ». Goût (secret.), Goux (présid.). 29 La société populaire et républicaine de Chaudesaigues, district de Saint-Flour, félicite la Convention nationale sur ses travaux et la découverte de la nouvelle conspiration; invite la Convention à rester à son poste, et donne l’état des dons qu’elle a faits à la patrie pour ses braves défenseurs. Mention honorable et insertion au bulletin (4). [ Chaudesaigues , 20 germ. IJ] (5). « La Société populaire et républicaine de Chaudesaigues fait don à la patrie, pour sub-(1) P.V., XXXV, 299. Btn, 29 germ ( 2e suppl‘). (2) P.V., XXXV, 299. Bin, 29 germ. (2e suppl‘). (3) C 300, pl. 1059, p. 38. (4) P.V., XXXV, 299. Bln, 29 germ. (2e suppl‘), 30 germ. (2e suppl*) et 4 flor. (2e suppl*). (5) C 297, pl. 1030, p. 2. venir aux besoins de ses frères d’armes de l’armée des Pyrénées-Orientales, de 206 paires de bas, 9 chemises, 1 habit uniforme, de 4 paires de guêtres, et de 75 livres en numéraire; tous ces objets ont été envoyés aux citoyens Michaud et Soubrany, représentants du peuple près l’armée des Pyrénées. La Société félicite la Convention sur ses travaux et sur la découverte de la nouvelle conspiration qu’elle a vue avec indignation, invite la Convention à continuer son énergie et à rester à son poste jusqu’à ce qu’elle aura exterminé tous les tyrans. La Convention a seule la confiance du peuple, et c’est d’elle qu’il attend son bonheur ». Daudé, Roux, Larcat. 30 Le citoyen Laurent écrit de Maubeuge qu’il s’empresse de faire part à la Convention du bon esprit qui anime la garde nationale soldée de Maubeuge. A l’exemple de nos braves frères d’armes, elle a refusé la distribution en entier de la ration de viande, en criant vive la République ! Il annonce un trait de bravoure qui vient de se passer à Cambray. Le magasin d’artifice de cette place a failli sauter pour la seconde fois; le feu avoit pris à un baquet de poudre mouillée et de matières artificielles. A l’aspect du danger, le citoyen Honneau, sergent au premier régiment d’artillerie, s’est précipité dans la salle, et a emporté dehors le baquet enflammé. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoyé au comité de salut public, pour l’avancement du citoyen Honneau (1). [Maubeuge, 27 germ. II] (2) . « Citoyen président, « Je dois te faire part de l’esprit qui anime la garde nationale soldée de Maubeuge; en faisant le service de la place avec le plus grand zèle, elle a cru devoir donner d’autres preuvres de son attachement à la république. Le ministre de la guerre venait de lui rendre la ration de viande qui lui avait été retirée lors du blocus; elle ne s’est point contentée de faire le sacrifice d’une partie, à l’exemple de nos braves frères d’armes, elle a refusé la distribution en entier, en criant : vive la république, et a juré de nouveau de combattre pour elle jusqu’à la mort. «Je ne puis non plus passer sous silence un trait de bravoure qui vient de se passer à Cambrai, et dont le général Chapuy vient de me rendre compte. « Le magasin d’artifices de cette place a failli sauter pour la seconde fois : le feu avait pris à un baquet de poudre mouillée et de matières artificielles; à l’aspect du danger, dit le général, j’ai pris toutes les mesures de précautions, mais la république ne doit la conservation du maga-(1) P.V., XXXV, 300. C. Eg., n° 609; J. Mont., n° 157; J. Sablier, n° 1266; J. Perlet, n° 574. (2) Débats, n° 576, p. 474; Bin, 29 germ.; Mon., XX, 258; M.U., XXXVIII, 475; Ann. patr., n° 474; Extrait dans Aulard, Recueil des Actes, XII, 627. 18 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE rester à son poste, et demande que la correspondance des sociétés populaires soit gratuite; elle attend du courage et de la fermeté de la Convention, que tous les projets liberticides et contre-révolutionnaires viendront échouer à ses pieds. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoi au comité des finances (1). 28 La société populaire et républicaine des sans-culottes de Clermont-Oise annonce que ses espérances n’ont pas été trompées, en se confiant dans la Convention nationale pour déjouer toutes les conspirations et punir les conjurés; elle promet de verser son sang pour la patrie, et de lui servir de rempart contre ses ennemis. Mention honorable et insertion au bulletin (2). [ Clermont-Oise , s.d.] (3). « Citoyens législateurs, La Société populaire et républicaine des sans-culottes de Clermont-Oise n’a pas plus tôt été informée des différentes conspirations qui menaçaient le salut public qu’elle s’est écriée : « la Convention est là; elle sçaura déjouer les conspirations et punir les conspirateurs ». Ses espérances n’ont point été trompées. La patrie est encore une fois sauvée et vous avez affermi son salut sur des bases inébranlables. D’un côté l’infatigable poursuite du crime et l’inflexible sévérité envers les criminels, de l’autre la justice, la probité, la vertu mises à l’ordre du jour, ont excité dans nos cœurs l’admiration, la reconnaissance et le dévouement que vous doivent tous les vrais républicains et que vous jurent particulièrement des hommes qui aiment ardemment la liberté, l’égalité, et qui seront toujours prêts à verser leur sang pour les défendre ». Goût (secret.), Goux (présid.). 29 La société populaire et républicaine de Chaudesaigues, district de Saint-Flour, félicite la Convention nationale sur ses travaux et la découverte de la nouvelle conspiration; invite la Convention à rester à son poste, et donne l’état des dons qu’elle a faits à la patrie pour ses braves défenseurs. Mention honorable et insertion au bulletin (4). [ Chaudesaigues , 20 germ. IJ] (5). « La Société populaire et républicaine de Chaudesaigues fait don à la patrie, pour sub-(1) P.V., XXXV, 299. Btn, 29 germ ( 2e suppl‘). (2) P.V., XXXV, 299. Bin, 29 germ. (2e suppl‘). (3) C 300, pl. 1059, p. 38. (4) P.V., XXXV, 299. Bln, 29 germ. (2e suppl‘), 30 germ. (2e suppl*) et 4 flor. (2e suppl*). (5) C 297, pl. 1030, p. 2. venir aux besoins de ses frères d’armes de l’armée des Pyrénées-Orientales, de 206 paires de bas, 9 chemises, 1 habit uniforme, de 4 paires de guêtres, et de 75 livres en numéraire; tous ces objets ont été envoyés aux citoyens Michaud et Soubrany, représentants du peuple près l’armée des Pyrénées. La Société félicite la Convention sur ses travaux et sur la découverte de la nouvelle conspiration qu’elle a vue avec indignation, invite la Convention à continuer son énergie et à rester à son poste jusqu’à ce qu’elle aura exterminé tous les tyrans. La Convention a seule la confiance du peuple, et c’est d’elle qu’il attend son bonheur ». Daudé, Roux, Larcat. 30 Le citoyen Laurent écrit de Maubeuge qu’il s’empresse de faire part à la Convention du bon esprit qui anime la garde nationale soldée de Maubeuge. A l’exemple de nos braves frères d’armes, elle a refusé la distribution en entier de la ration de viande, en criant vive la République ! Il annonce un trait de bravoure qui vient de se passer à Cambray. Le magasin d’artifice de cette place a failli sauter pour la seconde fois; le feu avoit pris à un baquet de poudre mouillée et de matières artificielles. A l’aspect du danger, le citoyen Honneau, sergent au premier régiment d’artillerie, s’est précipité dans la salle, et a emporté dehors le baquet enflammé. Mention honorable, insertion au bulletin, et renvoyé au comité de salut public, pour l’avancement du citoyen Honneau (1). [Maubeuge, 27 germ. II] (2) . « Citoyen président, « Je dois te faire part de l’esprit qui anime la garde nationale soldée de Maubeuge; en faisant le service de la place avec le plus grand zèle, elle a cru devoir donner d’autres preuvres de son attachement à la république. Le ministre de la guerre venait de lui rendre la ration de viande qui lui avait été retirée lors du blocus; elle ne s’est point contentée de faire le sacrifice d’une partie, à l’exemple de nos braves frères d’armes, elle a refusé la distribution en entier, en criant : vive la république, et a juré de nouveau de combattre pour elle jusqu’à la mort. «Je ne puis non plus passer sous silence un trait de bravoure qui vient de se passer à Cambrai, et dont le général Chapuy vient de me rendre compte. « Le magasin d’artifices de cette place a failli sauter pour la seconde fois : le feu avait pris à un baquet de poudre mouillée et de matières artificielles; à l’aspect du danger, dit le général, j’ai pris toutes les mesures de précautions, mais la république ne doit la conservation du maga-(1) P.V., XXXV, 300. C. Eg., n° 609; J. Mont., n° 157; J. Sablier, n° 1266; J. Perlet, n° 574. (2) Débats, n° 576, p. 474; Bin, 29 germ.; Mon., XX, 258; M.U., XXXVIII, 475; Ann. patr., n° 474; Extrait dans Aulard, Recueil des Actes, XII, 627.