SÉANCE DU 4 PRAIRIAL AN II (23 MAI 1794) - Nos 28 ET 29 565 nos frères qui sont aux frontières de 57 chemises, 1 paire de soulier, 332 liv. 16 s. dont 51 1. 6 s. en numéraire, le reste en assignats. Un anneau et 4 croix en or, 3 paires d’épaulettes de même métal, 2 paires de boucles de jarretière en argent, 2 bagues et un bouton de même métal. Un harnais et une charette complète pour conduire des fourrages à l’armée, laquelle a été envoyée au dépôt d’Auxerre. C’est ainsi, citoyens représentants, que la commune entière de St-Amand, ne cessera de vous féliciter sur vos travaux et répétera à à l’envie vive la République, la Convention, la Montagne, vive la Liberté et l’Egalité. Bonneau, Paultre, Bethou. 28 La Société populaire de Bécherel, département d’Ille-et-Vilaine, adresse des félicitations sur la découverte des conspirations, et invite la Convention à rester à son poste pour consolider le bonheur du peuple français. Mention honorable et insertion au bulletin (1). [Bécherel, s.d.] (2) . « Citoyens Législateurs Les victoires multipliées que continnuent de remporter chaque jour les généreux deffen-seurs de notre patrie contre les despotes couronnés et leurs vils esclaves, ont été dirigées par votre sollicitude, votre zèle et vos lumières. Si les monstres que nous combattons avec avantage osent encore espérer de propager leurs forfaits et leurs brigandages, qu’ils s’attendent a recevoir le châtiment dû à leur audace; que peuvent ces antropophages sanguinaires contre des millions de Français armés pour le soutient de la cause la plus belle qui ai jamais été connue des humains. Oui, citoyens Législateurs, vous avés trop fait jusqu’à ce jour, vous avés trop prouvé à la nation, pour qu’elle puisse douter un instant que vous soyés capables de perfectionner le sublime ouvrage que la dignité de son nom lui a fait entreprendre. Vous avés montré à l’univers étonné ce que peut une nation courageuse qui se prescrit des lois et combat pour sa liberté. Vous avés terrassé les ennemis extérieurs, décrété des lois sages et vigoureuses, anéanti les rebelles, découvert tout récemment des conjurations et fait punir les coupables. Continués, Citoyens Législateurs, de tenir avec fermeté le gouvernail du vaisseau de l’Etat, avec cette attitude fière et républicaine, il touche au port le plus assuré. Société populaire d’une très petite commune, animée de l’amour de notre patrie, nous élevons néanmoins la voix pour émettre notre vœu dans votre sein et vous inviter de rester fermes à votre poste jusqu’après avoir consolidé votre ouvrage, en assurant à la République dont vous êtes les fidèles représentans, ce qu’elle a droit (1) P.V., XXXVIII, 74. Bin, 10 prair. (1er supph). (2) C 306, pl. 1154, p. 5. d’attendre de vos travaux, une paix fondée sur les bases d’une éternelle justice. » Briot (présid.), Gauchet (vice-présid.) , Briand (secrét.), R. Lieugon (secrét.). 29 Les autorités constituées et la Société populaire du Le Puch, département de Lot-et-Garon-ne, écrivent à la Convention qu’elles sont animées des mêmes sentimens qu’ont fait naître chez tous les bons citoyens ses dangers, ses succès et la punition des traîtres. Elles invitent la Convention à rester à son poste, et lui jurent que leurs bras seront toujours levés pour la défendre. Mention honorable et insertion au bulletin (1). [Le Puch, 22 flor. II] (2). « Citoyens représentants, Quoique nous ne formions qu’un bien petit poind dans la République, nous ne sommes pas moins animés des sentiments qu’ont fait naître chez tous les bons citoyens, vos dangers, vos succès, et la punition des traîtres. Des scélérats avaient donc fait jouer tous les ressorts d’une intrigue infâme et audacieuse pour vous perdre et pour perdre avec vous la France entière; votre courage a facilement déjoué un si noir attentat. Daignez recevoir l’expression franche et loyale de notre juste reconnaissance envers les sauveurs de la patrie et de la liberté. Le vaisseau de la République dirigé par vos mains habiles, évitera tous les écueils, et l’humanité entière ne cessera d’être sensible à vos bienfaits. Les agitateurs ont beau se tourner dans tous les sens pour corrompre l’esprit public, pour perdre les vertus et les mœurs et pour étendre enfin la corruption jusque sur vous, c’est en vain que ces reptiles vénéneux tournent autour de leur proie pour la dévorer; l’œil perçant de la Montagne a bientôt démêlé leur perfidie, et a vomi de votre sein des hommes indignes de vous et de la nation qui les rejette. Eh bien, nous, glorieux de vos vertus et de votre courage, inviolablement attachés à nos dignes représentants, nous seconderons vos efforts, nous nous réunirons à votre voix et nos bras seront toujours levés pour vous défendre. Tel est le vœu de la commune, des autorités constituées de la Société populaire du Puch, réunies toutes ensemble dans le temple de la Raison. Vive la République, vive la Montagne. » Desterac (maire) [et 15 signatures illisibles]. Le C ré vol : Lescommerre jeune (présid.), Caillault (ex-secrét.) . Le trib de paix : Dublau (juge), Messiner ( secrét. -gref f ier ) . La Sté popul : Topol (présid.) Topol (secret.), Meval (secrét). (1) P.V., XXXVIII, 75. Bin, 10 prair. (1er suppT). (2) C 305, pl. 1142, p. 26. SÉANCE DU 4 PRAIRIAL AN II (23 MAI 1794) - Nos 28 ET 29 565 nos frères qui sont aux frontières de 57 chemises, 1 paire de soulier, 332 liv. 16 s. dont 51 1. 6 s. en numéraire, le reste en assignats. Un anneau et 4 croix en or, 3 paires d’épaulettes de même métal, 2 paires de boucles de jarretière en argent, 2 bagues et un bouton de même métal. Un harnais et une charette complète pour conduire des fourrages à l’armée, laquelle a été envoyée au dépôt d’Auxerre. C’est ainsi, citoyens représentants, que la commune entière de St-Amand, ne cessera de vous féliciter sur vos travaux et répétera à à l’envie vive la République, la Convention, la Montagne, vive la Liberté et l’Egalité. Bonneau, Paultre, Bethou. 28 La Société populaire de Bécherel, département d’Ille-et-Vilaine, adresse des félicitations sur la découverte des conspirations, et invite la Convention à rester à son poste pour consolider le bonheur du peuple français. Mention honorable et insertion au bulletin (1). [Bécherel, s.d.] (2) . « Citoyens Législateurs Les victoires multipliées que continnuent de remporter chaque jour les généreux deffen-seurs de notre patrie contre les despotes couronnés et leurs vils esclaves, ont été dirigées par votre sollicitude, votre zèle et vos lumières. Si les monstres que nous combattons avec avantage osent encore espérer de propager leurs forfaits et leurs brigandages, qu’ils s’attendent a recevoir le châtiment dû à leur audace; que peuvent ces antropophages sanguinaires contre des millions de Français armés pour le soutient de la cause la plus belle qui ai jamais été connue des humains. Oui, citoyens Législateurs, vous avés trop fait jusqu’à ce jour, vous avés trop prouvé à la nation, pour qu’elle puisse douter un instant que vous soyés capables de perfectionner le sublime ouvrage que la dignité de son nom lui a fait entreprendre. Vous avés montré à l’univers étonné ce que peut une nation courageuse qui se prescrit des lois et combat pour sa liberté. Vous avés terrassé les ennemis extérieurs, décrété des lois sages et vigoureuses, anéanti les rebelles, découvert tout récemment des conjurations et fait punir les coupables. Continués, Citoyens Législateurs, de tenir avec fermeté le gouvernail du vaisseau de l’Etat, avec cette attitude fière et républicaine, il touche au port le plus assuré. Société populaire d’une très petite commune, animée de l’amour de notre patrie, nous élevons néanmoins la voix pour émettre notre vœu dans votre sein et vous inviter de rester fermes à votre poste jusqu’après avoir consolidé votre ouvrage, en assurant à la République dont vous êtes les fidèles représentans, ce qu’elle a droit (1) P.V., XXXVIII, 74. Bin, 10 prair. (1er supph). (2) C 306, pl. 1154, p. 5. d’attendre de vos travaux, une paix fondée sur les bases d’une éternelle justice. » Briot (présid.), Gauchet (vice-présid.) , Briand (secrét.), R. Lieugon (secrét.). 29 Les autorités constituées et la Société populaire du Le Puch, département de Lot-et-Garon-ne, écrivent à la Convention qu’elles sont animées des mêmes sentimens qu’ont fait naître chez tous les bons citoyens ses dangers, ses succès et la punition des traîtres. Elles invitent la Convention à rester à son poste, et lui jurent que leurs bras seront toujours levés pour la défendre. Mention honorable et insertion au bulletin (1). [Le Puch, 22 flor. II] (2). « Citoyens représentants, Quoique nous ne formions qu’un bien petit poind dans la République, nous ne sommes pas moins animés des sentiments qu’ont fait naître chez tous les bons citoyens, vos dangers, vos succès, et la punition des traîtres. Des scélérats avaient donc fait jouer tous les ressorts d’une intrigue infâme et audacieuse pour vous perdre et pour perdre avec vous la France entière; votre courage a facilement déjoué un si noir attentat. Daignez recevoir l’expression franche et loyale de notre juste reconnaissance envers les sauveurs de la patrie et de la liberté. Le vaisseau de la République dirigé par vos mains habiles, évitera tous les écueils, et l’humanité entière ne cessera d’être sensible à vos bienfaits. Les agitateurs ont beau se tourner dans tous les sens pour corrompre l’esprit public, pour perdre les vertus et les mœurs et pour étendre enfin la corruption jusque sur vous, c’est en vain que ces reptiles vénéneux tournent autour de leur proie pour la dévorer; l’œil perçant de la Montagne a bientôt démêlé leur perfidie, et a vomi de votre sein des hommes indignes de vous et de la nation qui les rejette. Eh bien, nous, glorieux de vos vertus et de votre courage, inviolablement attachés à nos dignes représentants, nous seconderons vos efforts, nous nous réunirons à votre voix et nos bras seront toujours levés pour vous défendre. Tel est le vœu de la commune, des autorités constituées de la Société populaire du Puch, réunies toutes ensemble dans le temple de la Raison. Vive la République, vive la Montagne. » Desterac (maire) [et 15 signatures illisibles]. Le C ré vol : Lescommerre jeune (présid.), Caillault (ex-secrét.) . Le trib de paix : Dublau (juge), Messiner ( secrét. -gref f ier ) . La Sté popul : Topol (présid.) Topol (secret.), Meval (secrét). (1) P.V., XXXVIII, 75. Bin, 10 prair. (1er suppT). (2) C 305, pl. 1142, p. 26.