714 [Convention nationale,* ABOBVES PARLESIKSTikffiES. vJŒïïStfnM xn. La section du Finistère atteste que le citoyen Manceau a déposé sue le bubeau ' SON FILS NOUVELLEMENT NÉ, QU’lL A APPELÉ Bbutus (1) Compte rendu du BvJUetin de la Convention (2). Le président de la Société populaire et républicaine de Lazousky, section du Finistère, au nom de la Société, informe la Convention que le citoyen Manceau a déposé sur le bureau Bon fils nouvellement né, en disant : « Voilà mon fils, je l’ai nommé Brutus, et j’en demande acte à la Société. » Mention honorable. XIII. Le district de Saint-Paul-du-Var informe la Convention que les biens des émigrés se vendent dans de bonnes conditions (3). Compte rendu du Bulletin de la Convention (4). L’Administration du district de Saint-Paul-du-Var informe la Convention que la première vente des domaines des émigrés s’est effectuée avec le plus grand succès; ceux d’un prêtre, estimés 4,800 livres, ont été vendus 12,200 li¬ vres. Nous avons tout lieu de croire, dit l’Admi¬ nistration, que les autres se vendront avec le même succès. » Elle invite la Convention à rester à son poste. XIV. Don patriotique du citoyen Brigot, com¬ missaire NATIONAL PRES LE TRIBUNAL Du DISTRICT DE KeIMS (5). Compte rendu du Bulletin de la Convention (6). Le citoyen Brigot, commissaire national près le tribunal du district de Reims, offre, en don (1) L’attestation de la section du Finistère n’est as mentionnée au procès-verbal de la séance du 5 frimaire an II; mais l’extrait que nous en donnons est emprunté au Bulletin de la Convention de cette séance. (2) Bulletin de la Convention du 5e jour de la décade du 3e mois de l’an II (jeudi 5 décembre 1793). (3) La lettre du district de Saint-Paul-du-Var n’est pas mentionnée au procès-verbal de la séance du 15 frimaire an II; mais l’extrait que nous en donnons est emprunté au Bulletin de la Convention de cette séance. *- (4) Bulletin de la Convention du 5e jour de la 2e décade du 3e mois de l’an II (jeudi 5 décem¬ bre 1793). (5) Le don patriotique du citoyen Brigot n’est pas mentionné au procès-verbal de la séance du 15 frimaire an II; mais il y est fait allusion dans le Bulletin de la Convention de cette séance. (6) Bulletin de la Convention du 5e jour de la décade du 3« mois de l‘an II (jeudi 5 décem¬ bre 1793). patriotique, une somme de 50 livres en numé¬ raire. B promet de faire chaque année la même offrande tant que la guerre durera, et tant qu’il continuera à être salarié par la nation. quoiqu’il n’ait pour soutenir sa famille, que son traitement. Le citoyen Brigot a adressé cette somme an comité de législation, qui l’a fait présenter à l’Assemblée par son Président. ANNEXE N° 1 A la séance de la Conventioa nationale du 13 frimaire an II (Jeudi, S décembre 1993). Compte rendu, par divers journaux, du rapport présenté par Amar an nom du Comité de Sûreté générale snr l’arres¬ tation de Rabaut-de-Saint-Etienne et de la discussion qui a suivi (1). I. Compte rendu du Journal de la Montagne (2). Amar, organe du comité de sûreté générale, annonce que Rabaut-Saint-Etienne et Rabaut-Pomier qui, depuis les décrets portés contre eux, n’ont point quitté Paris, furent arrêtés hier dans le Faubourg-Poissonnière èt envoyés de suite à la Conciergerie. Les scellés ont été mis sur leurs papiers qui, sans doute, jetteront un nouveau jour snr le complot d’avilir et de dissoudre la Convention, complot dont les preuves se multiplient et s’accumulent d’un instant à l’autre. Le comité, qui s’en occupe sans relâche, a fait l’extrait des pièces et rédige son rapport. Il prie la Convention de se reposer sur son zèle et de lui laisser le temps de préparer un déve¬ loppement digne d’elle et de la cause de la liberté, si éminemment compromise. Au reste, il promet de tout révéler et d’exposer la vérité tout entière, sans| acception de personne. (Vifs applaudissements. ) Merlin. Deux de nos collègues sont détenus à l’occasion de ce eomplot; ils ne sont que dénonciateurs. Ceux dont ils ont dévoilé les trames se promènent librement et ont tout le temps de machiner leur vengeance. Je demande que chacun de nous ait la faculté de voir Chabot et Basire, en montrant sa carte de député. Maribon-Montaut. J’ignore ce qu’on impute à nos deux collègues; mais j’observe au préopi¬ nant que chaque détenu pourrait se servir du même prétexte pour communiquer avec ses amis. Amar observe que le comité n’a prétendu rien préjuger contre Chabot et Basire; que s’ils (1( Voy. ci-dessus, même séance, p.7!0, le compte rendu de* ce rapport et de cette discussion d’après le Moniteur. (2) Journal de la Montagne [n° 23 du 16» jour du 3e mois de Pan II (vendredi 6 décembre 1793)* p. 182, col. 2],