422 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE miaire qui est une victoire bien signalée pour la révolution. Fixer toujours vos regards sur les agitateurs, les intrigants, qui couverts du voile du patriotisme, méditent dans l’ombre de la nuit des trames ourdies par les mains du crime, la ruine de notre patrie, comprimez les continuateurs de Robespierre s’il en existoit encore. (Nos premiers soins dans les fonctions honnorables où le peuple nous a placés sont des considérations puissantes pour répondre à sa confiance, établir des sentinelles vigilentes pour la sûreté et la tranquilité publique, nous remplirons ce devoir, sacré en punissant les coupables et en faisant triompher l’innocence opprimée.) Législateurs vous avez anéanti toutes les factions en substituant le régné de la justice à celui de la terreur. Vous avez conservé le droit aux citoyens de s’assembler, vous avez sagement aussi proscrit les corporations, des lois ont succédé à des volontés particulières; les sociétés populaires pourront êtres utiles, mais elles ne donneront plus d’inquiétude à la patrie. Continuez Courageux Législateurs à assurer le bonheur du peuple que nul obstacle ne vous arrête dans le cours de votre marche hardie, le peuple est la et l’attachement qu’il vous a voué est inviolable, il secondera vos efforts en marchant toujours sur vos traces. Nous vous invitons en continuant vos glorieux travaux de rester à votre poste. Salut et fraternité. Colluire, Baillan, Derrier, Lainore et 3 autres signatures. 26 Les citoyens de Mont-Unité, ci-devant Saint-Gaudens [Haute-Garonne], adhèrent aux adresses des sections Lepelletier, la Montagne et les Champs-Elysées de Paris. Mention honorable, insertion au bulletin (57). [La société populaire de Mont-Unité à la Convention nationale, s. d.] (58) Liberté, Égalité, Fraternité. Citoyens Représentants, Et nous aussi, nous nous félicitons de la sublime adresse que vous venés de faire aux Français. Elle a relevé l’energie des vrais patriotes et renversé les foies espérances des ennemis du peuple, la terreur qui avait comprimé tous les coeurs, ne sera plus que pour les scélérats, la justice succédera enfin a un régné de sang trop longtemps prolongé, l’innocence triomphera des égarements et des ecueils (57) P.-V., XL IX, 306. (58) C 326, pl. 1423, p. 19. qu’on seme sans cesse sous ses pas, et ce ne sera désormais que dans les champs de l’honneur que coulera le sang des Français. Nous nous réunissons de coeur et de sentiment aux sections de Lepelletier, de la Montagne, des Champs Elizées et a toutes les autres sections de paris dont les principes sont conformes aux vôtres, nous jurons avec elles la paix aux bons et la guerre aux tir ans, aux aristocrates, aux fanatiques et aux modérés, comme elles nous ne cesserons de vous demander de continuer de faire le bonheur du peuple, de protéger l’agriculture, de vivifier les arts, de relever le commerce, et de perfectionner l’instruction publique. O Pères de la patrie ! Embrazés vos enfants du feu sacré de la liberté qui vous enflame, prononcés la destruction de ces superbes albions qui voudraient enchainer l’humanité et elles disparaitront du globe, les potentats viendront déposer a vos pieds leurs sceptres fragiles et jusques a cette époque dignes représentants, restés fermes a votre poste, comme nous jurons de demeurer constament reunis a la Convention nationale. Suivent 26 signatures. 27 La société populaire de Marines, district de Pontoise, département de Seine-et-Oise, assure la Convention que son Adresse au peuple français est gravée dans tous les coeurs et que les principes en sont et seront constamment suivis. Mention honorable, insertion au bulletin (59). [La société populaire de Marines au président de la Convention nationale, le 5 brumaire an III] (60) Citoyen Président, L’adresse au peuple français décrétée par la Convention nationalle dans sa séance du dix huit vendémiaire dernier à été oûie dans la séance de la société populaire de la commune de Marines, district de Pontoise, département de Seine-et-Oise. Le quintidy du mois, la séance à été nombreuse et cette lecture à pénétré tous nos concitoyens, elle a été entendue avec calme et respect, aussitôt qu’elle à été fini la société d’une voix unanime à arrêté qu’il seroit adressé à la Convention nationale en la personne de son président la présente signée individuellement pour la féliciter tant sur l’énergie de cette adresse que sur le gouvernement révolutionnaire qui marche d’un dernier pas de géant pour affermir et consolider la République française une et indivisible. Continuez, Législateurs, à (59) P.-V., XLIX, 306. (60) C 326, pl. 1423, p. 20.