(Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [23 septembre 1789.] 123 On lit ensuite une lettre de M. le maire de Paris à M. de la Tour-du-Pin-Paulin , dans laquelle il lui exprime vivement le vœu de la capitale sur l’éloignement du régiment de Flandre. M. le maire conjure M. de la Tour-du-Pin-Paulin de se rendre au vœu de la ville de Paris ; on lit une autre lettre de M. de Saint-Priest sur le même objet. L’Assemblée ne prend aucune délibération à cet égard. L’un de MM. les secrétaires fait lecture des procès-verbaux des séances d’hier. On fait ensuite part à l’Assemblée des adresses de félicitations, remerciements et adhésion de la sénéchaussée de Gourdon en Quercy, de la municipalité de Noves en Provence, de la communauté de Réauvjlle dans le comté de Grignan, de la ville de Saint-Brieuc en Bretagne, de la ville et communauté de Saint-Affrique en Rouergue,de la ville de Villiers en Anjou, de la ville d’Argentat en Bas-Limousin, qui sacrifie avec joie les privilèges dont la faisait jouir la vicomté de Turenne; des officiers municipaux et représentants du bailliage de Sarrelouis, qui, par une délibération prise à l’unanimité des voix, abandonnent à la nation le prix des offices municipaux dont la ville avait fait l’acquisition, et offrent de plus de payer, cette année, le double de leur capitation, sacrifice déjà effectué par une grande partie des habitants du ressort; des communes deSavenay, diocèse de Nantes en Bretagne; de la ville de Saint-Marcellin en Dauphiné; de la commune du bourg de Tardets au pays de Soûle ; de la commune de la ville de Saint-Denis, Ile-de-France; enfin, d’une délibération des villes d’Uzerche en Limousin, et de Mur-de-Barrès , lesquelles, après des témoignages de reconnaissance et de dévouement, rendent compte des moyens qu’elles ont pris pour maintenir l’ordre et la tranquillité publique. L’ordre du jour met à la discussion le troisième article du Chapitre //, intitulé : partient à la nation, et est confié à l’Assepahlée natiqnalp. M. le vicomte 4f Wirabeaa se plaint du temps que Fpp perd à délibérer sur pe qui est déjà fait. M. Bupor|t fait reparaître les fortes objections de M. Mounier, et M. le comte de Mirabeau, qui en avait saisi supérieurement l’esprit, s’exprime dans les termes suivants ; M. le çom$e de Ifiraheau. M. Mounier a double raison de dire que s’écarter fie ta rédaction proposée serait une espèce de dégradation du principe si énergiquement consigné pans la déclaration des droits ; M, Mounier, dans l’énonciation des principes, a fait voir qu’elle était suffisante; qu’il était inutile de rien y ajouter. Cependant vous venez de consacrer une prérogative royale; ypus venez d§ déclarer que le