466 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 49 53 La citoyenne Claudine Tortet, femme d’un ancien vétéran de la maison des Invalides, vient offrir pour ses frères d’armes 2 chemises filées par elle, et une paire de souliers que son mari ajoute à ce don patriotique (1). La c"® TORTET : Citoyen président, C’est la citoyenne Tortet, femme légitime d’un ancien vétéran de la maison des Invalides qui vient offrir pour ses frères d’armes deux chemises filées par elle, et une paire de souliers que mon mari a jointe avec les deux chemises. Je prie la Convention d’accepter ce faible hommage qu’elle rend à la nation que vous représentez. S. et F. et vive la Montagne (2) . Mention honorable, insertion au bulletin. 50 La section des Amis de la Patrie félicite la Convention sur ses travaux, et dénonce les infâmes agioteurs qui, malgré la loi, trafiquent encore du numéraire, et spéculent sur la misère publique. Mention honorable, insertion au bulletin et le renvoi au Comité des finances (3). 51 Les ouvriers maçons, charpentiers et autres créanciers de la maison dite fille Sainte-Agnès, viennent réclamer une exception à la loi du 18 août 1792. Renvoyé au Comité de liquidation (4). 52 Le citoyen le Moyne, de Dieppe, réclame contre son inscription sur la liste des émigrés pendant qu’il étoit occupé à remplir une mission du gouvernement (5) . Ce citoyen est venu à Paris sous l’escorte de deux gendarmes (6) . Renvoyé au Comité de législation et à la commission des émgrés (7). (1) P.V., XXXVII, 315. Btn, 3 prair. (2e suppl1) . (2) C 302, pl. 1089, p. 30. (3) P.V., XXXVII, 315. Bin, 3 prair. (4) P.V., XXXVII, 315. (5) P.V., XXXVII, 315. (6) J. Sablier, n° 1328. (7) P.V., XXXVII, 315. La section de Popincourt félicite la Convention nationale sur ses travaux et sur le décret du 18 floréal. C’est en présence de l’Etre suprême que vous avez posé les premières bases de nos lois : eh ! quel autre que ce moteur universel eût pu vous inspirer le sublime projet de rendre, de fixer à l’homme cette précieuse égalité (1). L’ORATEUR : Citoyens Législateurs, Chaque jour renouvelle et fonde vos droits à la reconnoissance publique; et quand vos derniers décrets viennent d’ouvrir à la France entière, une nouvelle source de splendeur et de prospérité, croyez que la section de Popincourt, foible partie d’une commune, qui voit la première éclore vos travaux précieux, ne sera pas la dernière à vous en féliciter. Dépositaires de la confiance la plus éclatante et la plus glorieuse, vous l’aviez déjà justifiée, en suppléant à une constitution influencée par le despotisme, et fanatisée par l’imposture, cette constitution nouvelle et sans tache. Garant inappréciable de nôtre liberté, comme de nôtre régénération patriotique. C’est en présence de l’Etre suprême, que vous avés posé ces premiers bazes de nos loix; eh ! quel autre que ce moteur universel eût pu vous inspirer le sublime projet de rendre, de fixer à l’homme cette précieuse égalité, bienfait créé pour lui par la justice divine, qu’il n’appartient qu’à l’intéressé de croire partiale, après avoir consulté cette justice incorruptible, sur les droits que cette égalité prescrit, après avoir fondé sur eux l’anéantissement de l’esclavage et déterminé les loix faites pour en préserver à jamais, après avoir enfin fait d’un peuple esclave un peuple libre, un peuple de frères, vous venés d’imprimer dans le cœur de l’homme, avec le sentiment de ses forces, la juste image de sa dignité. Effacer de son âme l’idée révoltante du néant, affranchir la pensée de toute dépendance humaine et fonder sur l’immortalité de l’âme le juste encouragement des vertus, voilà citoyens Législateurs, les idées constantes qui vous diri-geoient vous-mêmes et dont vous vous réserviez d’établir dans vos derniers décrets les preuves les plus incontestables. Quelles sont désespérantes pour l’homme injuste, perfide ou barbare, les vérités qui répandent sur le crime et l’infamie, des souillures que les tems ne peuvent jamais effacer; oui citoyens Législateurs, unie à jamais à de si grands principes la République peut avec toute assurance dire aux vils suppôts de la tirannie : «en dépit de vos perfides trames, lâches ca-» lomniateurs ! nous reconnaissons l’Etre su-» prême, nous reconnaissons l’immortalité de » l’âme, don précieux qui suffira seul, pour dé-» signer la grandeur, la bienfaisance et la jus-» tice du Législateur immortel et suprême, dont » nous le tenons, oui nous les avons décrétées » ces fêtes décadaires, faites pour élever l’âme (1) P.V., XXXVn, 315. Bin, 30 flor. 466 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE 49 53 La citoyenne Claudine Tortet, femme d’un ancien vétéran de la maison des Invalides, vient offrir pour ses frères d’armes 2 chemises filées par elle, et une paire de souliers que son mari ajoute à ce don patriotique (1). La c"® TORTET : Citoyen président, C’est la citoyenne Tortet, femme légitime d’un ancien vétéran de la maison des Invalides qui vient offrir pour ses frères d’armes deux chemises filées par elle, et une paire de souliers que mon mari a jointe avec les deux chemises. Je prie la Convention d’accepter ce faible hommage qu’elle rend à la nation que vous représentez. S. et F. et vive la Montagne (2) . Mention honorable, insertion au bulletin. 50 La section des Amis de la Patrie félicite la Convention sur ses travaux, et dénonce les infâmes agioteurs qui, malgré la loi, trafiquent encore du numéraire, et spéculent sur la misère publique. Mention honorable, insertion au bulletin et le renvoi au Comité des finances (3). 51 Les ouvriers maçons, charpentiers et autres créanciers de la maison dite fille Sainte-Agnès, viennent réclamer une exception à la loi du 18 août 1792. Renvoyé au Comité de liquidation (4). 52 Le citoyen le Moyne, de Dieppe, réclame contre son inscription sur la liste des émigrés pendant qu’il étoit occupé à remplir une mission du gouvernement (5) . Ce citoyen est venu à Paris sous l’escorte de deux gendarmes (6) . Renvoyé au Comité de législation et à la commission des émgrés (7). (1) P.V., XXXVII, 315. Btn, 3 prair. (2e suppl1) . (2) C 302, pl. 1089, p. 30. (3) P.V., XXXVII, 315. Bin, 3 prair. (4) P.V., XXXVII, 315. (5) P.V., XXXVII, 315. (6) J. Sablier, n° 1328. (7) P.V., XXXVII, 315. La section de Popincourt félicite la Convention nationale sur ses travaux et sur le décret du 18 floréal. C’est en présence de l’Etre suprême que vous avez posé les premières bases de nos lois : eh ! quel autre que ce moteur universel eût pu vous inspirer le sublime projet de rendre, de fixer à l’homme cette précieuse égalité (1). L’ORATEUR : Citoyens Législateurs, Chaque jour renouvelle et fonde vos droits à la reconnoissance publique; et quand vos derniers décrets viennent d’ouvrir à la France entière, une nouvelle source de splendeur et de prospérité, croyez que la section de Popincourt, foible partie d’une commune, qui voit la première éclore vos travaux précieux, ne sera pas la dernière à vous en féliciter. Dépositaires de la confiance la plus éclatante et la plus glorieuse, vous l’aviez déjà justifiée, en suppléant à une constitution influencée par le despotisme, et fanatisée par l’imposture, cette constitution nouvelle et sans tache. Garant inappréciable de nôtre liberté, comme de nôtre régénération patriotique. C’est en présence de l’Etre suprême, que vous avés posé ces premiers bazes de nos loix; eh ! quel autre que ce moteur universel eût pu vous inspirer le sublime projet de rendre, de fixer à l’homme cette précieuse égalité, bienfait créé pour lui par la justice divine, qu’il n’appartient qu’à l’intéressé de croire partiale, après avoir consulté cette justice incorruptible, sur les droits que cette égalité prescrit, après avoir fondé sur eux l’anéantissement de l’esclavage et déterminé les loix faites pour en préserver à jamais, après avoir enfin fait d’un peuple esclave un peuple libre, un peuple de frères, vous venés d’imprimer dans le cœur de l’homme, avec le sentiment de ses forces, la juste image de sa dignité. Effacer de son âme l’idée révoltante du néant, affranchir la pensée de toute dépendance humaine et fonder sur l’immortalité de l’âme le juste encouragement des vertus, voilà citoyens Législateurs, les idées constantes qui vous diri-geoient vous-mêmes et dont vous vous réserviez d’établir dans vos derniers décrets les preuves les plus incontestables. Quelles sont désespérantes pour l’homme injuste, perfide ou barbare, les vérités qui répandent sur le crime et l’infamie, des souillures que les tems ne peuvent jamais effacer; oui citoyens Législateurs, unie à jamais à de si grands principes la République peut avec toute assurance dire aux vils suppôts de la tirannie : «en dépit de vos perfides trames, lâches ca-» lomniateurs ! nous reconnaissons l’Etre su-» prême, nous reconnaissons l’immortalité de » l’âme, don précieux qui suffira seul, pour dé-» signer la grandeur, la bienfaisance et la jus-» tice du Législateur immortel et suprême, dont » nous le tenons, oui nous les avons décrétées » ces fêtes décadaires, faites pour élever l’âme (1) P.V., XXXVn, 315. Bin, 30 flor. SÉANCE DU 30 FLORÉAL AN II (19 MAI 1794) - Nos 54 A 57 467 à la hauteur des vertus; et quels moyens plus » surs de rappeller l’homme à ses devoirs, que » de lui présenter sans cesse, tout ce qui peut » le rapprocher d’elles ! L’habitude de les célé-» brer, le conduit insensiblement à les prendre » pour guides, les vertus se tiennent ». Ce sont vos décrets, citoyens Législateurs, qui nous les rendront familières. L’indigence soulagée, la mendicité détruite, les besoins prévenus, les secours accordés en épargnant la honte des sollicitations; voilà le but de vos derniers décrets, voilà ce qui fonde les félicitations que la section de Popincourt s’empresse de mêler à celles que la nation vous adresse (1) . Cette section annonce aussi la dissolution de la Société qui s’étoit formée dans son arrondissement. Mention honorable, insertion au bulletin. La même section et les autorités constituées qu’elle renferme, réclament la justice nationale en faveur de la famille du citoyen Bénard. Renvoyé aux Comités de liquidation et de secours (2). 54 ETAT DES DONS (mite) (3) Le Comité de salut public de la Convention nationale a fait déposer la carcasse d’une petite chasse d’argent doré, venant de Clermont-Ferrand, département du Puy-de-Dôme. La séance est levée à 3 heures (4). Signé: CARNOT, président; N. HAUSS-MANN, DORNIER, POCHOLLE, ISORE, BERNARD (de Saintes), PAGANEL, secrétaires. AFFAIRES NON MENTIONNÉES AU PROCÈS-VERBAL 55 La Socité populaire de Laon fait don de 200 paires de bas, 150 paires de souliers, et 4,000 liv. en assignats (5) . (1) C 303, pl. 1114, p. 22. Texte de l’adresse arrêté à l’Assemblée générale de la section le 25 flor. II, signé Lecouné ( présid .), Susset ( secret .). (2) P.V., XXXVn, 316. Débats, n° 607, p. 435; J. Paris, n° 505; M.U., XL, 16; Mon., XX, 518; Rép., n° 151; J. Mont., n° 24; Audit, nat., n° 604; J. Fr., n° 604. (3) P.V., XXXVII, 324. (4) P.V., XXXVn, 325. (5) J. Sablier, n° 1328; J. Fr., n° 603. 56 [La cne Lebeau, à la Conv.; s.l.n.d .] (1). « Citoyens Législateurs, Vous voyez une mère et des enfans chargés des marques du sourire de l’Etre suprême à vos glorieux efforts contre toutes les espèces de tyrannies. Tandis que nos armées moissonnent les lauriers de la victoire contre les satellites des despotes, le sol heureux de la liberté est couvert de richesses si abondantes que nos pères n’en ont jamais vues de pareilles; mais les bras manquent pour disposer et recueillir tant de biens, source de la félicité publique. Un trop grand nombre d’agriculteurs, frappés, poursuivis par l’intrigue et l’odieuse calomnie gémissent dans les fers. Législateurs, vous avez décrété que la justice et la probité étaient à l’ordre du jour, le règne des méchants est donc passé et le jour du triomphe de l’innocence est enfin arrivé. Je réclame l’élargissement de Jean-Nicolas Lebeau, mon mari, cultivateur à Suresnes; je le demande au sénat français avec cette confiance qu’inspire toujours le témoignage d’une conscience pure et républicaine. Si j’avais à faire valoir ses droits à la liberté, je dirais que dès l’aurore de la révolution, successivement électeur, procureur de la commune, assesseur du juge de paix, premier élu pour le Comité de surveillance sous le scrutin de votre collègue Antoine Crusson, il n’a jamais cessé d’être investi de l’estime de ses concitoyens; je parlerais de ses sacrifices en tout genre pour cimenter la République, de ses travaux infatigables pour l’approvisionnement de Paris, malgré les basses manœuvres des malveillans qui s’y opposaient et qu’il a terrassés partout avec courage; mais non ! fière d’avoir pour époux un citoyen honnête homme, et un père de famille, qui m’a appris à penser qu’il n’a fait que son devoir, je me bornerai à demander avec instance que ses fers soient brisés, pour le bonheur de ses enfans, pour l’intérêt de la Société; défiant tous ses ennemis, à qui nous pardonnons d’avance, d’oser lui fournir preuve d’aucune action contraire aux sentimens d’un patriote républicain. Femme Lebeau. Renvoyé au Comité de sûreté générale (2) . 57 Citoyens Législateurs, écrit la Société populaire de Blain, département de la Loire-Inférieure, district de Blain, encore des Catilinas, encore une conjuration qui devait étouffer la liberté ! Quoi ! ni la sagesse de vos décrets, ni vos lumières étendues, ni votre amour pour les vertus, ni votre tendre sollicitude pour le peuple, ni votre courage, votre fermeté, votre active surveillance, ni la valeur de 2 millions de héros, dont les armes font mordre la poussière aux satellites des despotes, ne peuvent éteindre cette (1) F7 4770, doss. 4. (2) Mention marginale datée du 30 flor., non signée. SÉANCE DU 30 FLORÉAL AN II (19 MAI 1794) - Nos 54 A 57 467 à la hauteur des vertus; et quels moyens plus » surs de rappeller l’homme à ses devoirs, que » de lui présenter sans cesse, tout ce qui peut » le rapprocher d’elles ! L’habitude de les célé-» brer, le conduit insensiblement à les prendre » pour guides, les vertus se tiennent ». Ce sont vos décrets, citoyens Législateurs, qui nous les rendront familières. L’indigence soulagée, la mendicité détruite, les besoins prévenus, les secours accordés en épargnant la honte des sollicitations; voilà le but de vos derniers décrets, voilà ce qui fonde les félicitations que la section de Popincourt s’empresse de mêler à celles que la nation vous adresse (1) . Cette section annonce aussi la dissolution de la Société qui s’étoit formée dans son arrondissement. Mention honorable, insertion au bulletin. La même section et les autorités constituées qu’elle renferme, réclament la justice nationale en faveur de la famille du citoyen Bénard. Renvoyé aux Comités de liquidation et de secours (2). 54 ETAT DES DONS (mite) (3) Le Comité de salut public de la Convention nationale a fait déposer la carcasse d’une petite chasse d’argent doré, venant de Clermont-Ferrand, département du Puy-de-Dôme. La séance est levée à 3 heures (4). Signé: CARNOT, président; N. HAUSS-MANN, DORNIER, POCHOLLE, ISORE, BERNARD (de Saintes), PAGANEL, secrétaires. AFFAIRES NON MENTIONNÉES AU PROCÈS-VERBAL 55 La Socité populaire de Laon fait don de 200 paires de bas, 150 paires de souliers, et 4,000 liv. en assignats (5) . (1) C 303, pl. 1114, p. 22. Texte de l’adresse arrêté à l’Assemblée générale de la section le 25 flor. II, signé Lecouné ( présid .), Susset ( secret .). (2) P.V., XXXVn, 316. Débats, n° 607, p. 435; J. Paris, n° 505; M.U., XL, 16; Mon., XX, 518; Rép., n° 151; J. Mont., n° 24; Audit, nat., n° 604; J. Fr., n° 604. (3) P.V., XXXVII, 324. (4) P.V., XXXVn, 325. (5) J. Sablier, n° 1328; J. Fr., n° 603. 56 [La cne Lebeau, à la Conv.; s.l.n.d .] (1). « Citoyens Législateurs, Vous voyez une mère et des enfans chargés des marques du sourire de l’Etre suprême à vos glorieux efforts contre toutes les espèces de tyrannies. Tandis que nos armées moissonnent les lauriers de la victoire contre les satellites des despotes, le sol heureux de la liberté est couvert de richesses si abondantes que nos pères n’en ont jamais vues de pareilles; mais les bras manquent pour disposer et recueillir tant de biens, source de la félicité publique. Un trop grand nombre d’agriculteurs, frappés, poursuivis par l’intrigue et l’odieuse calomnie gémissent dans les fers. Législateurs, vous avez décrété que la justice et la probité étaient à l’ordre du jour, le règne des méchants est donc passé et le jour du triomphe de l’innocence est enfin arrivé. Je réclame l’élargissement de Jean-Nicolas Lebeau, mon mari, cultivateur à Suresnes; je le demande au sénat français avec cette confiance qu’inspire toujours le témoignage d’une conscience pure et républicaine. Si j’avais à faire valoir ses droits à la liberté, je dirais que dès l’aurore de la révolution, successivement électeur, procureur de la commune, assesseur du juge de paix, premier élu pour le Comité de surveillance sous le scrutin de votre collègue Antoine Crusson, il n’a jamais cessé d’être investi de l’estime de ses concitoyens; je parlerais de ses sacrifices en tout genre pour cimenter la République, de ses travaux infatigables pour l’approvisionnement de Paris, malgré les basses manœuvres des malveillans qui s’y opposaient et qu’il a terrassés partout avec courage; mais non ! fière d’avoir pour époux un citoyen honnête homme, et un père de famille, qui m’a appris à penser qu’il n’a fait que son devoir, je me bornerai à demander avec instance que ses fers soient brisés, pour le bonheur de ses enfans, pour l’intérêt de la Société; défiant tous ses ennemis, à qui nous pardonnons d’avance, d’oser lui fournir preuve d’aucune action contraire aux sentimens d’un patriote républicain. Femme Lebeau. Renvoyé au Comité de sûreté générale (2) . 57 Citoyens Législateurs, écrit la Société populaire de Blain, département de la Loire-Inférieure, district de Blain, encore des Catilinas, encore une conjuration qui devait étouffer la liberté ! Quoi ! ni la sagesse de vos décrets, ni vos lumières étendues, ni votre amour pour les vertus, ni votre tendre sollicitude pour le peuple, ni votre courage, votre fermeté, votre active surveillance, ni la valeur de 2 millions de héros, dont les armes font mordre la poussière aux satellites des despotes, ne peuvent éteindre cette (1) F7 4770, doss. 4. (2) Mention marginale datée du 30 flor., non signée.