320 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE CCXIX ccxx [La Sté popul. de Tarn-Vienne, à la Conv.; s.d.] (1). « Citoyens représentans, De nouveaux orages se sont formés sur la tête des bons montagnards de la Convention. Les traîtres n’avaient pas perdu l’espérance d’assouvir leur rage. Jusqu’à quand abuseraient-ils de votre patience ? La vengeance a suivi le crime de près, ils ont expié leurs forfaits sur l’échafaud qui les attendait depuis longtemps. Il est écrit au livre des destinées que rien ne peut renverser la liberté ! Que pourraient en effet ces pygmées contre la force nationale; sentinelles vigilantes vous déjouez toutes les trames infernales; vous n’accorderez ni trêves ni repos à vos ennemis, vous ferez respecter les lois qui émanent de votre sagesse. Périssent mille fois ceux que n’anime pas le salut de la patrie. La Société de Tarn-Vienne a été saisie d’indignation à la nouvelle du danger qu’avait encouru la Montagne. A sa douleur profonde a succédé le calme, elle jure d’être toujours ralliée auprès d’elle, et une haine implacable à tous les traîtres et tyrans; elle vous invite à rester à votre poste jusqu’à leur entière destruction ». Barge (présid. prov.), Battaille (secret.), Breuille. (1) C 303, pl. 1101, p. 6. St-Léonard-de-Noblat, Haute-Vienne. [La Sté popul. de La Tronche, au présid. de la Conv.; 10 germ. II] (1). « C’est par ton organe, Citoyen président, que nous félicitons la vigilance toujours active du Comité de salut public qui vient de déjouer le complot de l’infâme conjuration. La patrie est encore une fois sauvée, vive la République. Nous félicitons dans nos vifs sentiments l’infatigable Montagne de ce que dans sa sagesse elle a fait frapper du glaive de la loi les têtes coupables des vils conspirateurs. Courage, Citoyens représentants, demeurez à votre poste, conservez-y l’amour de la patrie qui vous anime, et les vrais républicains, qui modèlent sur vous leur zèle, travailleront de toutes leurs forces à vous faire connaître les infâmes machinations de vos ennemis. Qu’ils tremblent les scélérats ! Ils trouveront des défenseurs de notre Constitution tant qu’il restera un vrai français. C’est par ces sentiments que l’univers entier apprendra que les bons républicains n’affectionnent la vie que pour chérir la liberté. Tels sont les vœux d’une société populaire établie depuis le 25 frimaire dernier et affiliée à celle de Grenoble. S. et F. ». Roudet (présid.), Delorme (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 34. Anciennement Saint-Ferjus, Isère. CCXXI [ Décrets envoyés aux départements par le M. de l’Intérieur; 5 floréal] (1) . (1) C 301, pl. 1075, p. 19. 320 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE CCXIX ccxx [La Sté popul. de Tarn-Vienne, à la Conv.; s.d.] (1). « Citoyens représentans, De nouveaux orages se sont formés sur la tête des bons montagnards de la Convention. Les traîtres n’avaient pas perdu l’espérance d’assouvir leur rage. Jusqu’à quand abuseraient-ils de votre patience ? La vengeance a suivi le crime de près, ils ont expié leurs forfaits sur l’échafaud qui les attendait depuis longtemps. Il est écrit au livre des destinées que rien ne peut renverser la liberté ! Que pourraient en effet ces pygmées contre la force nationale; sentinelles vigilantes vous déjouez toutes les trames infernales; vous n’accorderez ni trêves ni repos à vos ennemis, vous ferez respecter les lois qui émanent de votre sagesse. Périssent mille fois ceux que n’anime pas le salut de la patrie. La Société de Tarn-Vienne a été saisie d’indignation à la nouvelle du danger qu’avait encouru la Montagne. A sa douleur profonde a succédé le calme, elle jure d’être toujours ralliée auprès d’elle, et une haine implacable à tous les traîtres et tyrans; elle vous invite à rester à votre poste jusqu’à leur entière destruction ». Barge (présid. prov.), Battaille (secret.), Breuille. (1) C 303, pl. 1101, p. 6. St-Léonard-de-Noblat, Haute-Vienne. [La Sté popul. de La Tronche, au présid. de la Conv.; 10 germ. II] (1). « C’est par ton organe, Citoyen président, que nous félicitons la vigilance toujours active du Comité de salut public qui vient de déjouer le complot de l’infâme conjuration. La patrie est encore une fois sauvée, vive la République. Nous félicitons dans nos vifs sentiments l’infatigable Montagne de ce que dans sa sagesse elle a fait frapper du glaive de la loi les têtes coupables des vils conspirateurs. Courage, Citoyens représentants, demeurez à votre poste, conservez-y l’amour de la patrie qui vous anime, et les vrais républicains, qui modèlent sur vous leur zèle, travailleront de toutes leurs forces à vous faire connaître les infâmes machinations de vos ennemis. Qu’ils tremblent les scélérats ! Ils trouveront des défenseurs de notre Constitution tant qu’il restera un vrai français. C’est par ces sentiments que l’univers entier apprendra que les bons républicains n’affectionnent la vie que pour chérir la liberté. Tels sont les vœux d’une société populaire établie depuis le 25 frimaire dernier et affiliée à celle de Grenoble. S. et F. ». Roudet (présid.), Delorme (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 34. Anciennement Saint-Ferjus, Isère. CCXXI [ Décrets envoyés aux départements par le M. de l’Intérieur; 5 floréal] (1) . (1) C 301, pl. 1075, p. 19.