892 (Assemblée nationale.) ARCHIVES PARLEMENTAIRES. )5 mai 1791.) « L’Assemblée nationale, après avoir entendu le rapport qui lui a élé fait par son comité des domaines, décrète : « L’affectation faite au profit du sieur Jean-Antoine Raulin de Flize, par arrêt du conseil du 26 juillet 1785 et 28 mai 1786, de différentes parties de bois situées dans l’étendue de la n.al-trise particulière des eaux et forêts «le Sedan, est et demeure révoquée pour les années pendant lesquelles elle devait encore avoir lieu ; en conséquence les bois compris dans ladite affectation seront à l’avenir administrés et vendus ainsi que les autres bois nationaux, et pour le compte de la nation. > (Ce décret est adopté.) M. Goupil-Préfeln, secrétaire. M. le Président me charge de vous donner lecture de la pièce suivante adressée par un citoyen de Versailles : « L’an 1791 ...... . Plusieurs membres : Aux séances du soir! M. Gombert. 11 faut travailler à la Constitution ; nous avoDS perdu notre temps avec toutes ces lectures-là. ( Nombreuses marques d'assentiments) M. Rewbell, président , quitte le fauteuil. M. Trellhard, ex-président le remplace. L’ordre du jour est la suite de la discussion sur le projet de décret des comités diplomatique et d? Avignon sur l'affaire d'Avignon et du Comtal Venaissin (l). M. Pétion de Villeneuve. La discussion qui s’est élev phismes ; moi, je veux faire valoir ia mienne par des Lits. Un membre à gauche : Et par des bêtises. M-Maloiiet. Tout se: a-t-il donc permis à quelques factieux qui excitent le peuple (Murmures.)... Monsieur u’a-t-il donc pas je droit de parler? (Bruit.) M. d’Aubergeon de Murinais. Je dis que vous ne pouvez délibéier sur eeee atfaire ; il Lut donc la renvoyer ou l'ajournera un autre temps. (Murmures.) M. de Toulon geo n. Jamais les délibérations de i’A�Bemblée ne peuvent être tioumées par -ce qui se passe au dehors (Murmures.) On adeHranoé le renvoi, je demande qu’il soit mis aux voix. M. le Président. On a fait la motion du renvoi de l’affaire d’Avignon aux cornai de Con-ti-tution, diplomatique et d'Avignon ; je mets aux voix eetie motion. (Ge renvoi est décrété.) M. d'Aubergcon é» Mur ta a U. Je demande la parole pour uue motion ü’ordre. Un grand nombre de membres : L’ordre du jour ! M. CruupH-Préfeln. C’est une chose vraiment L’ord-e do jonr est la suite de la discussion de la motion de M. Rabaud-Saint-Étienne sur la création des petits assignats (1). M. Rabaud Saint-Etienne (2). J’ai proposé une émission de petits assignats en échange de ceux de 2,000 livies; je les ai fixés à la fraction d 5 livres, laquelle ?e prête à tous les caleuls pardzaine; et j’ai proposé en même temps l'émis-ioi) d’une certaine quantité de menue monnaie. Pour ne point surcharger la discussion, j'ai pro; osé encore que tout ce qui regarde l 'exécution lût renvoyé au comité des finances. lis devaient, ainsi que la monnaie de cuivre, être distribués concurremment, et à la fois dans loue les dé, artements, afin qu’ils ne pussent être accui ar s et vemius à la classe des cnoyens qui en a be oin, atin que leur influence étant uniforme et simultanée, ils ne se prêtassent point à ces calculs qui ont fait devenir les assignats une imtirchand.se sur laquelle les hommes utiles ont leruu, et les hommes inutiles et pernicieux ont gagné. Cependant la discussion s’engagea sur le mode même de l’exécution : on m’a fait deux genres d’oiij ciiuns; ies unes ont pour objet les inconvénients et L dan.er des petits assignats; les autres la ni ficuité et la lenteur de l'exécution ; je cufnme ce par lépondre aux premières. Ou a opposé que ma proiosition séduisante pour les gens aisés, les dénarras.-erait sans doute de l'inconvénient qu’ils éprouvent à perdre sur l’échange des assignats, mais que je ne les défais de cet ertfbanas, que pour le rejeter sur le pau-(1) Voyez ci-dessus, séance dni�mainsiijp. 48«tsuiv. (S) Ce discours est incomplet au Moniteur.