SÉANCE DU 1er MESSIDOR AN II (19 JUIN 1794) - Nos 7-10 9 de sûreté générale ne pouvoit pas prononcer sur leur sort avant la moisson, les pièces relatives à leur arrestation, soient renvoyées au représentant du peuple envoyé dans le département où ils sont détenus. Cette pétition est renvoyée au comité de sûreté générale (1). 7 Le citoyen Théodore Durtubie fait hommage à la Convention d’un ouvrage intitulé : Manuel de Vartilleur. Mention honorable, et renvoi au comité d’instruction publique (2) . 8 La société populaire de Chantenay-la-Mon-tagne, district de l’Egalité, écrit à la Convention nationale qu’elle a reçu avec transport son décret du 18 floréal, concernant l’Etre Suprême, l’immortalité de l’ame et l’établissement des fêtes décadaires. Mention honorable, insertion au bulletin (3) . [Chantenay-la-Montagne, 30 flor. II] (4) . « Citoyens Representans La société populaire de Chatenay la montagne District de l’Egalité, a reçu avec transport votre décret du 18 Floréal concernant l’Etre Suprême,' l’immortalité de l’ame et l’etablissement des fêtes décadaires. La France républicaines trouvera dans ces idées la base de ses vertus. C’est surtout pour les habitants des campagnes que l’institution des fêtes consacrées aux vertus, et aux devoirs civiques; auront l’attrait qu’elles méritent. Recevez le remerciaient que vous fait notre société populaire pour un decret qui doit etre le complément de ce que vous faites pour votre gloire, et pour le bonheur de la Nation. S. et F. ». J. Joliette ( présid .), Charles Martin ( secret .), Gittard ( secrét . adjt.) . 9 La société populaire de Neuvy-la-Loi (5) témoigne à la Convention nationale la profonde indignation dont elle a été pénétrée en apprenant l’exécrable attentat commis contre la représentation nationale, dans la personne d’un des plus fermes défenseurs des droits du peuple. Elle voue des sentimens éternels de reconnaissance au brave Geffroy, dont le généreux dévouement a préservé la France d’une grande calamité. Parlez, dit-elle, à la Convention nationale, tous les bras s’élèveront à la fois pour (1) P.V., XL, 2. (2) P.V., XL, 2. (3 } P.V., XL, 2. Mon., XXI, 17. (4) C 309, pl. 1202, p. 8. (5) Indre-et-Loire. votre défense; tous les bons citoyens formeront autour de vous un rempart inexpugnable. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [. Neuvy-la-Loi , 9 prair. II] (2). « Citoyens Représentans. Nous apprenons avec indignation l’horrible attentat commis envers la représentation nationale dans la personne d’un des plus fermes deffenseurs des droits du peuple et nous frémissons d’horreur à ce récit. Grâces immortelles soient rendues a la providence qui protège la liberté. Gratitude eternelle au genereux citoyen dont le dévouement a préservé la France d’une calamité. Citoyens representans tous les bras se lèvent a la fois pour votre defense; parlez la f rance entière formera une forteresse autour de vous » (3) . Brette (secrét.) [et I signature illisible (présid.) ] . 10 La société populaire de Viverols, département du Puy-de-Dôme, félicite la Convention nationale sur le décret par lequel elle a proclamé l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de I’ame, et sur les heureuses circonstances qui ont préservé deux de ses membres des poignards des contre-révolutionnaires. Cette société termine par inviter la Convention nationale à rester à son poste : continuez, lui dit-elle, à bien mériter de la patrie, en déjouant les manœuvres liberticides, en punissant les conspirateurs et les traîtres, et vous acquerrez parla le titre glorieux de sauveurs de la République. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [Viverols, s.d.] (5) . « Representans Des factieux ont essayé de détruire le gouvernement révolutionnaire, vous avés terrassé les factions en mettant la justice et la probité à l’ordre du jour. Ils ont voulu ravaler l’homme, et le dégrader en prêchant l’atheisme; vous y avés opposé l’idée consolante qu’il existe un être suprême, et que l’ame est immortelle. Les ennemis de la Révolution ne s’en sont pas tenu lâ. Ils ont changé de plan; ils ont violé la représentation nationale : des mains sanguinaires ont attenté aux jours de deux fideles et genereux représentans. C’est bien sincèrement que nous partageons la joye publique en apprenant que ces représentans ont été préservés des odieux attentats médités contre eux. (1) P.V., XL, 3. (2) C 309, pl. 1202, p. 6. (3) Une phrase rayée mais lisible : « que tous les montres qui voudroient nous plonger dans l’anarchie soient anéantis ». (4) P.V., XL, 3. (5) C 309, pl. 1202, p. 7. SÉANCE DU 1er MESSIDOR AN II (19 JUIN 1794) - Nos 7-10 9 de sûreté générale ne pouvoit pas prononcer sur leur sort avant la moisson, les pièces relatives à leur arrestation, soient renvoyées au représentant du peuple envoyé dans le département où ils sont détenus. Cette pétition est renvoyée au comité de sûreté générale (1). 7 Le citoyen Théodore Durtubie fait hommage à la Convention d’un ouvrage intitulé : Manuel de Vartilleur. Mention honorable, et renvoi au comité d’instruction publique (2) . 8 La société populaire de Chantenay-la-Mon-tagne, district de l’Egalité, écrit à la Convention nationale qu’elle a reçu avec transport son décret du 18 floréal, concernant l’Etre Suprême, l’immortalité de l’ame et l’établissement des fêtes décadaires. Mention honorable, insertion au bulletin (3) . [Chantenay-la-Montagne, 30 flor. II] (4) . « Citoyens Representans La société populaire de Chatenay la montagne District de l’Egalité, a reçu avec transport votre décret du 18 Floréal concernant l’Etre Suprême,' l’immortalité de l’ame et l’etablissement des fêtes décadaires. La France républicaines trouvera dans ces idées la base de ses vertus. C’est surtout pour les habitants des campagnes que l’institution des fêtes consacrées aux vertus, et aux devoirs civiques; auront l’attrait qu’elles méritent. Recevez le remerciaient que vous fait notre société populaire pour un decret qui doit etre le complément de ce que vous faites pour votre gloire, et pour le bonheur de la Nation. S. et F. ». J. Joliette ( présid .), Charles Martin ( secret .), Gittard ( secrét . adjt.) . 9 La société populaire de Neuvy-la-Loi (5) témoigne à la Convention nationale la profonde indignation dont elle a été pénétrée en apprenant l’exécrable attentat commis contre la représentation nationale, dans la personne d’un des plus fermes défenseurs des droits du peuple. Elle voue des sentimens éternels de reconnaissance au brave Geffroy, dont le généreux dévouement a préservé la France d’une grande calamité. Parlez, dit-elle, à la Convention nationale, tous les bras s’élèveront à la fois pour (1) P.V., XL, 2. (2) P.V., XL, 2. (3 } P.V., XL, 2. Mon., XXI, 17. (4) C 309, pl. 1202, p. 8. (5) Indre-et-Loire. votre défense; tous les bons citoyens formeront autour de vous un rempart inexpugnable. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [. Neuvy-la-Loi , 9 prair. II] (2). « Citoyens Représentans. Nous apprenons avec indignation l’horrible attentat commis envers la représentation nationale dans la personne d’un des plus fermes deffenseurs des droits du peuple et nous frémissons d’horreur à ce récit. Grâces immortelles soient rendues a la providence qui protège la liberté. Gratitude eternelle au genereux citoyen dont le dévouement a préservé la France d’une calamité. Citoyens representans tous les bras se lèvent a la fois pour votre defense; parlez la f rance entière formera une forteresse autour de vous » (3) . Brette (secrét.) [et I signature illisible (présid.) ] . 10 La société populaire de Viverols, département du Puy-de-Dôme, félicite la Convention nationale sur le décret par lequel elle a proclamé l’existence de l’Etre Suprême et l’immortalité de I’ame, et sur les heureuses circonstances qui ont préservé deux de ses membres des poignards des contre-révolutionnaires. Cette société termine par inviter la Convention nationale à rester à son poste : continuez, lui dit-elle, à bien mériter de la patrie, en déjouant les manœuvres liberticides, en punissant les conspirateurs et les traîtres, et vous acquerrez parla le titre glorieux de sauveurs de la République. Mention honorable, insertion au bulletin (4). [Viverols, s.d.] (5) . « Representans Des factieux ont essayé de détruire le gouvernement révolutionnaire, vous avés terrassé les factions en mettant la justice et la probité à l’ordre du jour. Ils ont voulu ravaler l’homme, et le dégrader en prêchant l’atheisme; vous y avés opposé l’idée consolante qu’il existe un être suprême, et que l’ame est immortelle. Les ennemis de la Révolution ne s’en sont pas tenu lâ. Ils ont changé de plan; ils ont violé la représentation nationale : des mains sanguinaires ont attenté aux jours de deux fideles et genereux représentans. C’est bien sincèrement que nous partageons la joye publique en apprenant que ces représentans ont été préservés des odieux attentats médités contre eux. (1) P.V., XL, 3. (2) C 309, pl. 1202, p. 6. (3) Une phrase rayée mais lisible : « que tous les montres qui voudroient nous plonger dans l’anarchie soient anéantis ». (4) P.V., XL, 3. (5) C 309, pl. 1202, p. 7. 10 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Restés à votre poste, continués a bien mériter de la Patrie en déjouant les manœuvres liber-ticides, en punissant les conspirateurs et les traitres, et vous aquerrés par lâ le titre glorieux de sauveur de la Republique». Granet (présid.) [et 2 signatures illisibles]. 11 Les membres composant le directoire du district de Pons, département de la Charente-Inférieure, adressent à la Convention nationale les mêmes félicitations, et lui assurent qu’ils sont entièrement dévoués à la représentation nationale. Mention honorable, et insertion au bulletin (1). [Pons, 17 prair. II] (2). « Citoyens Representans Robespierre et Collot d’herbois échappent au fer d’un Cruel assassin, c’est un nouveau triomphe pour la République dont nous sentons tout le prix avec les bons Républicains. Mais nos expressions vous peindraient faiblement l’horreur que nous inspire le Crime de l’abominable Ladmiral; Ce monstre dirigea ses coups contre la liberté, lorsqu’il médita d’assassiner ses plus zélés défenseurs; Ce Monstre voulut égorger le peuple français en entier, lorsqu’il osa porter une main parricide sur la Représentation Nationale. Qu’il tombe donc sous le glaive de la Justice, ce Scélérat que la Nature Réprouve ! que sa mémoire soit en exécration à tous les cœurs vertueux ! Périssent avec lui tous les vils agens du Ministre d’un imbécille Roi et tous les Stipendiés du forcené Cobourg, Et puisqu’enfin elle est découverte Cette faction étrangère, ennemie de toutes les Vertus et qui se nourit de Crimes, vous l’annéantirez, vous la ferez disparaitre du Sol de la liberté. Pour Nous, Citoyens Représentans, fiers de notre Liberté, fiers de Votre Courage infatigable, nous Vous jurons de continuer à Seconder, de tous nos efforts, vos nobles et pénibles travaux. Compter sur notre ardent patriotisme, sur notre activité à presser l’éxécution des loix, sur notre Surveillance à découvrir les traîtres, les factieux, les intrigans et à déjourer Leurs perfides projets; Restez inébranlables au Sommet de la Sainte Montagne, n’en descendez que lorsque la france libre et heureuse aura anéanti les Tyrans de L’Europe, au signal du moindre danger, nous entourerons la Montagne et les Scélérats ne parviendront jusqu’à vous qu’après nous avoir égorgé. Votre Décret du 18 floréal est le triomphe de la Raison et de la Vertu, Vous avez formé les plus brillantes destinées de la france, en la sauvant des Crimes de l’athéisme. Le Peuple Reconnaissant Vous bénit de toutes parts, il Vous nomme ses libérateurs, Le Crime seul est muet ou s’exhale en murmures ». Pelligneatj fils (présid.), Geoffroy, Bosche [? ou Basche?], Barthélémy ( agent nat.) . (1) P.V., XL, 3. (2) C 308, pl. 1195, p. 9. 12 Par une autre lettre, les mêmes administrateurs annoncent à la Convention nationale qu’ils lui offrent, au nom des citoyens de leur ressort, pour les braves défenseurs de la patrie, les effets ci-après: 1.640 chemises, 89 paires de bas, 241 paires de souliers, 40 paires de guêtres, un drap de lit, 2 paires de culottes, 2 habits complets, un habit, une veste, un bonnet de police, 2 coupons d’étoffes, 208 liv. en numéraire et 253 liv. 5 s. en assignats. Ces effets, disent ces administrateurs, sont tout prêts à être envoyés à la destination qui nous sera indiquée, et terminent par dire que leurs concitoyens ne se borneront pas à cette légère offrande; qu’ils sentent que les Français qui n’ont pas la gloire de combattre la tyrannie, doivent travailler sans relâche à l’entretien des généreux soldats de la République. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Pons, 17 prair. II] (2). « Citoyens Representans Les braves défenseurs de la liberté repoussent, sur tous les points de la République les féroces satellites des brigands couronnés. La Vendée se purge insensiblement, les Anglais et les Autrichiens ont mordu la poussière, les Espagnols vaincus fuient, comme de vils troupeaux, devant nos fiers Républicains; partout la France retentit des chants de la victoire et c’est dans ces heureuses circonstances que nous pouvons vous offrir, pour nos frères d’armes, 1640 chemises, 422 paires de bas, 241 paire de souliers, 40 paires de guêtres, 1 drap de lit, 2 paires de culotes, 2 habits complets, I habit, I veste, I bonnet de police, 2 coupons d’étoffe, 208 liv. en numéraire, et 233 liv. 5 s. en assignats. Ces objets sont déposés dans les magasins de l’administration et proviennent de dons patriotiques faits par les Sociétés populaires et les commîmes de ce District. Nous les tenons prêts à être envoyés à la destination qui nous sera indiquée. Nos consitoyens ne se borneront point à cette légère offrande, les souscriptions en faveur de nos frères d’armes sont toujours ouvertes; il est bien juste, citoyens représentans, que ceux qui n’ont pas la gloire de combattre la tyrannie, travaillent à l’entretien des généreux soldats de la République ». Pelligneatj fils (présid.) , Geoffroy, Drouet, Barthélémy [et I signature illisible]. 13 La société populaire de llsle-Jourdain félicite la Convention nationale sur ses travaux, & lui témoigne sa joie de ce que deux de ses membres ont échappé au fer liberticide des contre-révolutionnaires, et des succès que l’ar-(1) P.V., XL, 3. Bin, 4 mess. (1er suppl*.); J Fr., n° 638. (2) C 308, pl. 1188, p. 1 et 2. 10 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Restés à votre poste, continués a bien mériter de la Patrie en déjouant les manœuvres liber-ticides, en punissant les conspirateurs et les traitres, et vous aquerrés par lâ le titre glorieux de sauveur de la Republique». Granet (présid.) [et 2 signatures illisibles]. 11 Les membres composant le directoire du district de Pons, département de la Charente-Inférieure, adressent à la Convention nationale les mêmes félicitations, et lui assurent qu’ils sont entièrement dévoués à la représentation nationale. Mention honorable, et insertion au bulletin (1). [Pons, 17 prair. II] (2). « Citoyens Representans Robespierre et Collot d’herbois échappent au fer d’un Cruel assassin, c’est un nouveau triomphe pour la République dont nous sentons tout le prix avec les bons Républicains. Mais nos expressions vous peindraient faiblement l’horreur que nous inspire le Crime de l’abominable Ladmiral; Ce monstre dirigea ses coups contre la liberté, lorsqu’il médita d’assassiner ses plus zélés défenseurs; Ce Monstre voulut égorger le peuple français en entier, lorsqu’il osa porter une main parricide sur la Représentation Nationale. Qu’il tombe donc sous le glaive de la Justice, ce Scélérat que la Nature Réprouve ! que sa mémoire soit en exécration à tous les cœurs vertueux ! Périssent avec lui tous les vils agens du Ministre d’un imbécille Roi et tous les Stipendiés du forcené Cobourg, Et puisqu’enfin elle est découverte Cette faction étrangère, ennemie de toutes les Vertus et qui se nourit de Crimes, vous l’annéantirez, vous la ferez disparaitre du Sol de la liberté. Pour Nous, Citoyens Représentans, fiers de notre Liberté, fiers de Votre Courage infatigable, nous Vous jurons de continuer à Seconder, de tous nos efforts, vos nobles et pénibles travaux. Compter sur notre ardent patriotisme, sur notre activité à presser l’éxécution des loix, sur notre Surveillance à découvrir les traîtres, les factieux, les intrigans et à déjourer Leurs perfides projets; Restez inébranlables au Sommet de la Sainte Montagne, n’en descendez que lorsque la france libre et heureuse aura anéanti les Tyrans de L’Europe, au signal du moindre danger, nous entourerons la Montagne et les Scélérats ne parviendront jusqu’à vous qu’après nous avoir égorgé. Votre Décret du 18 floréal est le triomphe de la Raison et de la Vertu, Vous avez formé les plus brillantes destinées de la france, en la sauvant des Crimes de l’athéisme. Le Peuple Reconnaissant Vous bénit de toutes parts, il Vous nomme ses libérateurs, Le Crime seul est muet ou s’exhale en murmures ». Pelligneatj fils (présid.), Geoffroy, Bosche [? ou Basche?], Barthélémy ( agent nat.) . (1) P.V., XL, 3. (2) C 308, pl. 1195, p. 9. 12 Par une autre lettre, les mêmes administrateurs annoncent à la Convention nationale qu’ils lui offrent, au nom des citoyens de leur ressort, pour les braves défenseurs de la patrie, les effets ci-après: 1.640 chemises, 89 paires de bas, 241 paires de souliers, 40 paires de guêtres, un drap de lit, 2 paires de culottes, 2 habits complets, un habit, une veste, un bonnet de police, 2 coupons d’étoffes, 208 liv. en numéraire et 253 liv. 5 s. en assignats. Ces effets, disent ces administrateurs, sont tout prêts à être envoyés à la destination qui nous sera indiquée, et terminent par dire que leurs concitoyens ne se borneront pas à cette légère offrande; qu’ils sentent que les Français qui n’ont pas la gloire de combattre la tyrannie, doivent travailler sans relâche à l’entretien des généreux soldats de la République. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Pons, 17 prair. II] (2). « Citoyens Representans Les braves défenseurs de la liberté repoussent, sur tous les points de la République les féroces satellites des brigands couronnés. La Vendée se purge insensiblement, les Anglais et les Autrichiens ont mordu la poussière, les Espagnols vaincus fuient, comme de vils troupeaux, devant nos fiers Républicains; partout la France retentit des chants de la victoire et c’est dans ces heureuses circonstances que nous pouvons vous offrir, pour nos frères d’armes, 1640 chemises, 422 paires de bas, 241 paire de souliers, 40 paires de guêtres, 1 drap de lit, 2 paires de culotes, 2 habits complets, I habit, I veste, I bonnet de police, 2 coupons d’étoffe, 208 liv. en numéraire, et 233 liv. 5 s. en assignats. Ces objets sont déposés dans les magasins de l’administration et proviennent de dons patriotiques faits par les Sociétés populaires et les commîmes de ce District. Nous les tenons prêts à être envoyés à la destination qui nous sera indiquée. Nos consitoyens ne se borneront point à cette légère offrande, les souscriptions en faveur de nos frères d’armes sont toujours ouvertes; il est bien juste, citoyens représentans, que ceux qui n’ont pas la gloire de combattre la tyrannie, travaillent à l’entretien des généreux soldats de la République ». Pelligneatj fils (présid.) , Geoffroy, Drouet, Barthélémy [et I signature illisible]. 13 La société populaire de llsle-Jourdain félicite la Convention nationale sur ses travaux, & lui témoigne sa joie de ce que deux de ses membres ont échappé au fer liberticide des contre-révolutionnaires, et des succès que l’ar-(1) P.V., XL, 3. Bin, 4 mess. (1er suppl*.); J Fr., n° 638. (2) C 308, pl. 1188, p. 1 et 2.