202 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE jetez les yeux vers les contrées où vos frères combattent les tyrans, et jurez que ces braves soldats, leurs pères et leurs enfans que vous avez parmi vous, ne manqueront point de subsistance. Hâtez-vous, pendant les travaux de la moisson, de la préparer cette subsistance, pour qu’elle aille promptement approvisionner les marchés où la rareté s’est déjà fait sentir, et les armées qui ont besoin. Que chacun de vous soit un surveillant intrépide et un fidèle exécuteur de la loi; ayez toujours dans le cœur la République; c’est sur votre patriotisme qu’elle se repose de ses plus tendres sollicitudes. Un membre [CARRIER] demande l’impression, l’insertion au bulletin de cette adresse, et la distribution aux membres. Décrété [au milieu des applaudissements] (1) . Merlin (de Douai) : La loi très-sage que vous venez de rendre ne peut plus cadrer avec celle du 11 septembre (vieux style). Je demande que les comités d’agriculture, de commerce et de législation, soient chargés, en se concertant, s’il est nécessaire, avec le comité de salut public, de s’occuper des changements que ce nouveau décret doit y apporter (2) . « La Convention nationale charge ses comités de salut public, de législation, d’agriculture et de commerce de lui faire un prompt rapport sur les changemens qu’il peut y avoir lieu de faire à la loi du 11 septembre 1793, concernant les subsistances, pour la faire concorder avec la loi qui vient d’être décrétée sur le recensement des grains » (3) . 46 « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité de division, décrète que les 3 municipalités des fauxbourgs de la commune d’Harfleur, district de Monti-villiers, département de la Seine-Inférieure, connues sous les noms de Çottevitte, Porte-de-VHeure et la Pescherie, seront réunies à la municipalité d’Harfleur. « Le présent décret sera envoyé en manuscrit aux représentans qui sont actuellement dans ce département, et s’occuperont incessamment de la nouvelle organisation de cette municipalité et de celle de la garde nationale» (4). (1) P.V., XL, 184. Minute de la main d’Eschas-sériaux. Décret n° 9673. Adresse de la main de Carrier. Décret n° 9674. Reproduit dans B