254 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Tels sont les vœux des républicains composant le conseil général de la commune de Lons-le-Saulnier. Vive la République, vive la Montagne, vive la Convention nationale ». Constantin, Ragmey, Léger, Bailly, Marion, Roland, Besson, Fieu, Combette, Daloz, Vernier, Martinet, Brocard, Blandant, Oude, Ryo. XV [Le distr. d’ Armes, à la Conv .; 18 germ. II ] (1). «Ils ne sont plus ces hommes coupables qui, couverts des couleurs chéries de la liberté, avaient osé conspirer contre le peuple et voulaient lui forger des fers, sous le manteau même du patriotisme; le génie révolutionnaire a soufflé sur cet amas impur d’agents stipendiés par les puissances étrangères, ils ont disparu et l’abîme où ils voulaient précipiter les vrais amis de la patrie les a dévorés; ils ont passé, et la Montagne qui repose sur les principes éternels de la nature et de la vertu, bravant toutes les tempêtes politiques, élève au-dessus des nues, sa tête fière et radieuse, et voit avec une sérénité imperturbable, les orages se former à ses pieds et la foudre voler en éclats sur les méchants qui voulaient en diriger les coups inévitables contre le peuple. Ils se disaient les soutiens inflexibles de la République, et le résultat de leur complot exécrable en aurait amené la destruction; mais la France est vengée, et l’opprobre éternel est descendu avec eux dans la tombe, pour s’y attacher à leur mémoire. Incorruptibles montagnards, qui travaillez au triomphe de la liberté, le peuple vous attend au terme de la révolution, pour vous couronner; terrassez toutes les aristocraties, étouffez les factions, encouragez le patriotisme, et dirigez tous les traits de la terreur révolutionnaire contre les hommes pour qui le peuple n’est rien, et qui veulent détacher leur existence de celle du peuple : l’égoïsme vit encore, il est la cause de tous nos maux, il accapare les subsistances, il assassine par sa dureté féroce des milliers d’indigents qui périraient dans les besoins, si la vigueur des mesures ne le forçait à les secourir; vous avez mis les vertus, et la probité à l’ordre du jour, que le désintéressement y soit aussi, et que l’humanité soit enfin la pierre de touche du patriotisme ». Laforêt, Clair, Granjon, Voytier, Fouvielle, Dewerneys, Foujohl, Choret le Plagny, Lacroix, Saint-Didier, Fouheu. (1) C 302, pl. 1092, p. 14. Saint-Etienne, Loire. XVI [Le c. révol. de la comm. de Champcenetz, à la Conv.; 22 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Toute proposition de paix ou de trêve serait un piège; la guerre est une guerre à mort contre nos ennemis; voilà le cri des vrais montagnards; ils redoutent nos mesures, ces tyrans couronnés; eh bien, soyons fermes dans nos projets; évitons tout ce qui peut tendre à paralyser nos forces existantes; achevez votre ouvrage, le vaisseau est encore au milieu d’une mer orageuse; il est de votre devoir de le conduire au port; et en assurant la stabilité du gouvernement, vos travaux immortels feront en même temps la gloire du nom français; et le désespoir des despotes coalisés. Nous invitons la Convention à rester à son poste jusqu’à la paix et la félicitons sur ses glorieux travaux; qu’ils fassent punir du glaive de la loi tous les traîtres; que la tempête tonne sur leurs têtes coupables; et les écrase tous; et la République française sera bien purgée de ces maudits aristocrates. Nous vous annonçons que nous avons déposé au district de Provins toute l’argenterie de notre ci-devant église; ainsi qu’une grille de fer; et tous les cuivres et autres dépouilles; les citoyens de notre petite commune ont fait une collecte pour les défenseurs de la patrie; de 37 chemises, 1 drap, et de 101 livres, 10 sols en assignats qu’il a remis à la société populaire de la commune de Provins; nous vous prions de vouloir bien nous continuer votre bulletin. S. et F. » Juin, Genin, Naudin, Laprade, Angenot, Cou-peux, Pitelman, Rousselet, Rousselet, Masson, Suppliz, Gimet. XVII [La comm. de Carpentras, à la Conv.; 16 germ. II] (2). « Grâces vous soient rendues, représentants! Votre courage, votre dévouement à la cause du peuple, l’active vigilance du Comité de salut public vous ont acquis des droits impérissables à sa reconnaissance. Vous venez de déjouer des complots enfantés dans les horreurs des ténèbres, alimentés par l’or de Pit, et qui devaient être exécutés par des monstres d’autant plus criminels que leur figure perfide était couverte du masque hypocrite du patriotisme et qui n’étaient connus que des émigrés, des aristocrates, des suspects et de toute cette classe de scélérats que la patrie ren-(1) C 302, pl. 1092, p. 15. Départ, de la Seine-et-Marne. (2) C 302, pl. 1092, p. 16. Vaucluse. 254 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Tels sont les vœux des républicains composant le conseil général de la commune de Lons-le-Saulnier. Vive la République, vive la Montagne, vive la Convention nationale ». Constantin, Ragmey, Léger, Bailly, Marion, Roland, Besson, Fieu, Combette, Daloz, Vernier, Martinet, Brocard, Blandant, Oude, Ryo. XV [Le distr. d’ Armes, à la Conv .; 18 germ. II ] (1). «Ils ne sont plus ces hommes coupables qui, couverts des couleurs chéries de la liberté, avaient osé conspirer contre le peuple et voulaient lui forger des fers, sous le manteau même du patriotisme; le génie révolutionnaire a soufflé sur cet amas impur d’agents stipendiés par les puissances étrangères, ils ont disparu et l’abîme où ils voulaient précipiter les vrais amis de la patrie les a dévorés; ils ont passé, et la Montagne qui repose sur les principes éternels de la nature et de la vertu, bravant toutes les tempêtes politiques, élève au-dessus des nues, sa tête fière et radieuse, et voit avec une sérénité imperturbable, les orages se former à ses pieds et la foudre voler en éclats sur les méchants qui voulaient en diriger les coups inévitables contre le peuple. Ils se disaient les soutiens inflexibles de la République, et le résultat de leur complot exécrable en aurait amené la destruction; mais la France est vengée, et l’opprobre éternel est descendu avec eux dans la tombe, pour s’y attacher à leur mémoire. Incorruptibles montagnards, qui travaillez au triomphe de la liberté, le peuple vous attend au terme de la révolution, pour vous couronner; terrassez toutes les aristocraties, étouffez les factions, encouragez le patriotisme, et dirigez tous les traits de la terreur révolutionnaire contre les hommes pour qui le peuple n’est rien, et qui veulent détacher leur existence de celle du peuple : l’égoïsme vit encore, il est la cause de tous nos maux, il accapare les subsistances, il assassine par sa dureté féroce des milliers d’indigents qui périraient dans les besoins, si la vigueur des mesures ne le forçait à les secourir; vous avez mis les vertus, et la probité à l’ordre du jour, que le désintéressement y soit aussi, et que l’humanité soit enfin la pierre de touche du patriotisme ». Laforêt, Clair, Granjon, Voytier, Fouvielle, Dewerneys, Foujohl, Choret le Plagny, Lacroix, Saint-Didier, Fouheu. (1) C 302, pl. 1092, p. 14. Saint-Etienne, Loire. XVI [Le c. révol. de la comm. de Champcenetz, à la Conv.; 22 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Toute proposition de paix ou de trêve serait un piège; la guerre est une guerre à mort contre nos ennemis; voilà le cri des vrais montagnards; ils redoutent nos mesures, ces tyrans couronnés; eh bien, soyons fermes dans nos projets; évitons tout ce qui peut tendre à paralyser nos forces existantes; achevez votre ouvrage, le vaisseau est encore au milieu d’une mer orageuse; il est de votre devoir de le conduire au port; et en assurant la stabilité du gouvernement, vos travaux immortels feront en même temps la gloire du nom français; et le désespoir des despotes coalisés. Nous invitons la Convention à rester à son poste jusqu’à la paix et la félicitons sur ses glorieux travaux; qu’ils fassent punir du glaive de la loi tous les traîtres; que la tempête tonne sur leurs têtes coupables; et les écrase tous; et la République française sera bien purgée de ces maudits aristocrates. Nous vous annonçons que nous avons déposé au district de Provins toute l’argenterie de notre ci-devant église; ainsi qu’une grille de fer; et tous les cuivres et autres dépouilles; les citoyens de notre petite commune ont fait une collecte pour les défenseurs de la patrie; de 37 chemises, 1 drap, et de 101 livres, 10 sols en assignats qu’il a remis à la société populaire de la commune de Provins; nous vous prions de vouloir bien nous continuer votre bulletin. S. et F. » Juin, Genin, Naudin, Laprade, Angenot, Cou-peux, Pitelman, Rousselet, Rousselet, Masson, Suppliz, Gimet. XVII [La comm. de Carpentras, à la Conv.; 16 germ. II] (2). « Grâces vous soient rendues, représentants! Votre courage, votre dévouement à la cause du peuple, l’active vigilance du Comité de salut public vous ont acquis des droits impérissables à sa reconnaissance. Vous venez de déjouer des complots enfantés dans les horreurs des ténèbres, alimentés par l’or de Pit, et qui devaient être exécutés par des monstres d’autant plus criminels que leur figure perfide était couverte du masque hypocrite du patriotisme et qui n’étaient connus que des émigrés, des aristocrates, des suspects et de toute cette classe de scélérats que la patrie ren-(1) C 302, pl. 1092, p. 15. Départ, de la Seine-et-Marne. (2) C 302, pl. 1092, p. 16. Vaucluse. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 255 fermait encore dans son sein, et qu’une fausse clémence empêchait de livrer à la vengeance du peuple. Vous avez encore une fois sauvé la patrie, la République ne peut périr avec des Montagnards aussi intrépides. Le peuple de Carpentras, a vu avec toute l’horreur et l’indignation que doit éprouver tout républicain un si grand attentat; tous les corps constitués, la Société populaire montagnarde, le peuple en masse pénétré de la plus grande vénération pour ses représentants, s’est rallié au temple de la liberté, seul culte qu’il vénère, le serment sacré de travailler à l’épurement de la morale publique, de mettre la vertu, la probité et la justice à l’ordre du jour, et de périr plutôt que de souffrir que le crime et la tyrannie reparaissent parmi nous, a été individuellement prêté, aux cris mille fois répétés de vive la République, vive la Convention. Législateurs, les patriotes, faible partie de cette cité, qui ont su résister dans tous les temps à l’aristocratie et au fédéralisme (qui n’ont jamais pu la souiller malgré leurs efforts combinés), sauront déployer toute leur mâle énergie pour anéantir tous ces ennemis de la patrie sous quelle forme qu’ils se présentent. Et vous, colonnes inébranlables de la liberté, restez à votre poste; lancez du haut de la Sainte-Montagne, la foudre qui doit exterminer tous ces ennemis de la patrie; le jour de la vengeance nationale est arrivé, que les traîtres tombent sous le glaive de la loi, et çà ira. Salut, fraternité et dévouement». Dupuy, Rollandes, Bernus, Colonieu, Imbert, Domere, Lavondez, Lazare, Carpentras, Teis-sier, Bourlauponce, Reybaud, Gautier, Aymé, Bonner. XVIII [La mun. de Castelnaudary, au présid. de la Conv.; 14 germ. II] (1). « Citoyen président, Nous te faisons passer ci -joint, une adresse à la Convention nationale, que le conseil général de notre commune a délibéré, dans sa séance de ce jour, nous te prions de la mettre sous ses yeux, elle y verra l’esprit qui anime de véritables républicains. S. et F. ». Nutar (maire), Lapeyre, Guiraud, Goullet, Bar. [Castelnaudary, 14 germ. II]. « Législateurs, Comme vous, les grands hommes de la Grèce et de Rome avaient délivré leur pays des tyrans qui l’opprimaient; comme vous, ils avaient eu des traîtres à poursuivre, des complots à dévoiler, des machinations infernales à découvrir; grâces vous soient rendues, législateurs, votre surveillance vient de vous faire obtenir le titre glorieux de sauveurs de la patrie. (1) C 302, pi. 1092, p. 17, 18, Aude. Notre commune a frémi d’indignation à l’aspect des dangers que vous avez courus, de ceux auxquels a été exposée la République entière; quoi se peut-il qu’il se trouve encore des hommes assez vils pour vouloir nous redonner des fers ? des fers ! Non, législateurs, plutôt la mort; votre active surveillance déjouera tous les complots; les traîtres périront; vous resterez inébranlables à votre poste, jusqu’au moment où les despotes orgueilleux se prosterneront devant la majesté du peuple souverain, et le solliciteront de leur donner la paix; c’est notre vœu, c’est celui de nos administrés ». Nutar (maire), Lapeyre, Guiraud, Goullet, Bar, Connac, Gibrat, Marquier, Campagnac, Tau-vines, Boutât, Durand, Barre l’aîné, Baure, Cantegris, Barre, Coffinnier. XIX [La comm. de Mâcon, à la Conv.; 22 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Vous venez de découvrir de nouveaux complots, vous avez précipité les conspirateurs sous le glaive de la loi; vous avez toute notre confiance. Votre vigilance nous rassure sur les trahisons des ennemis de l’intérieur, votre justice nous est connue, les traîtres n’échapperont pas au supplice qui leur est dû. Nous vous offrons du salpêtre, pour délivrer la patrie des despotes, qui souillent ses frontières. Déjà deux milliers sont fabriqués; l’atelier est maintenant dans la plus grande activité. Nous pouvons chaque décade, fournir huit cents livres de ce sel qui nous fera raison des lâches satellites des tyrans, les ennemis du bonheur des hommes. S. et F. ». Gillierand, Camut, Bertrand, Bonin, Lagrange, Chénard, Delorans, Cevilloud, VIallet, Du-PAYQUIER, LAVENIER, DERIEUX, MORIN, TeRRET, Repey, Deloules, Chambosse, Binet, Trambly, Bujonnet, Bracoquié. XX [La Sté popul. de Montmirail, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentants, La société populaire, la municipalité, et le comité de surveillance de la commune de Montmirail, département de la Marne, n’ont pas vu sans crainte la liberté menacée par la conjuration qui vient d’être découverte; mais ils se sont rassurés en jetant les yeux sur la Montagne. Leur espoir n’a point été trompé; les mesures vigoureuses que vous avez prises, citoyens (D C 302, pl. 1092, p. 19. (2) C 302, pl. 1092, p. 20. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 255 fermait encore dans son sein, et qu’une fausse clémence empêchait de livrer à la vengeance du peuple. Vous avez encore une fois sauvé la patrie, la République ne peut périr avec des Montagnards aussi intrépides. Le peuple de Carpentras, a vu avec toute l’horreur et l’indignation que doit éprouver tout républicain un si grand attentat; tous les corps constitués, la Société populaire montagnarde, le peuple en masse pénétré de la plus grande vénération pour ses représentants, s’est rallié au temple de la liberté, seul culte qu’il vénère, le serment sacré de travailler à l’épurement de la morale publique, de mettre la vertu, la probité et la justice à l’ordre du jour, et de périr plutôt que de souffrir que le crime et la tyrannie reparaissent parmi nous, a été individuellement prêté, aux cris mille fois répétés de vive la République, vive la Convention. Législateurs, les patriotes, faible partie de cette cité, qui ont su résister dans tous les temps à l’aristocratie et au fédéralisme (qui n’ont jamais pu la souiller malgré leurs efforts combinés), sauront déployer toute leur mâle énergie pour anéantir tous ces ennemis de la patrie sous quelle forme qu’ils se présentent. Et vous, colonnes inébranlables de la liberté, restez à votre poste; lancez du haut de la Sainte-Montagne, la foudre qui doit exterminer tous ces ennemis de la patrie; le jour de la vengeance nationale est arrivé, que les traîtres tombent sous le glaive de la loi, et çà ira. Salut, fraternité et dévouement». Dupuy, Rollandes, Bernus, Colonieu, Imbert, Domere, Lavondez, Lazare, Carpentras, Teis-sier, Bourlauponce, Reybaud, Gautier, Aymé, Bonner. XVIII [La mun. de Castelnaudary, au présid. de la Conv.; 14 germ. II] (1). « Citoyen président, Nous te faisons passer ci -joint, une adresse à la Convention nationale, que le conseil général de notre commune a délibéré, dans sa séance de ce jour, nous te prions de la mettre sous ses yeux, elle y verra l’esprit qui anime de véritables républicains. S. et F. ». Nutar (maire), Lapeyre, Guiraud, Goullet, Bar. [Castelnaudary, 14 germ. II]. « Législateurs, Comme vous, les grands hommes de la Grèce et de Rome avaient délivré leur pays des tyrans qui l’opprimaient; comme vous, ils avaient eu des traîtres à poursuivre, des complots à dévoiler, des machinations infernales à découvrir; grâces vous soient rendues, législateurs, votre surveillance vient de vous faire obtenir le titre glorieux de sauveurs de la patrie. (1) C 302, pi. 1092, p. 17, 18, Aude. Notre commune a frémi d’indignation à l’aspect des dangers que vous avez courus, de ceux auxquels a été exposée la République entière; quoi se peut-il qu’il se trouve encore des hommes assez vils pour vouloir nous redonner des fers ? des fers ! Non, législateurs, plutôt la mort; votre active surveillance déjouera tous les complots; les traîtres périront; vous resterez inébranlables à votre poste, jusqu’au moment où les despotes orgueilleux se prosterneront devant la majesté du peuple souverain, et le solliciteront de leur donner la paix; c’est notre vœu, c’est celui de nos administrés ». Nutar (maire), Lapeyre, Guiraud, Goullet, Bar, Connac, Gibrat, Marquier, Campagnac, Tau-vines, Boutât, Durand, Barre l’aîné, Baure, Cantegris, Barre, Coffinnier. XIX [La comm. de Mâcon, à la Conv.; 22 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Vous venez de découvrir de nouveaux complots, vous avez précipité les conspirateurs sous le glaive de la loi; vous avez toute notre confiance. Votre vigilance nous rassure sur les trahisons des ennemis de l’intérieur, votre justice nous est connue, les traîtres n’échapperont pas au supplice qui leur est dû. Nous vous offrons du salpêtre, pour délivrer la patrie des despotes, qui souillent ses frontières. Déjà deux milliers sont fabriqués; l’atelier est maintenant dans la plus grande activité. Nous pouvons chaque décade, fournir huit cents livres de ce sel qui nous fera raison des lâches satellites des tyrans, les ennemis du bonheur des hommes. S. et F. ». Gillierand, Camut, Bertrand, Bonin, Lagrange, Chénard, Delorans, Cevilloud, VIallet, Du-PAYQUIER, LAVENIER, DERIEUX, MORIN, TeRRET, Repey, Deloules, Chambosse, Binet, Trambly, Bujonnet, Bracoquié. XX [La Sté popul. de Montmirail, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentants, La société populaire, la municipalité, et le comité de surveillance de la commune de Montmirail, département de la Marne, n’ont pas vu sans crainte la liberté menacée par la conjuration qui vient d’être découverte; mais ils se sont rassurés en jetant les yeux sur la Montagne. Leur espoir n’a point été trompé; les mesures vigoureuses que vous avez prises, citoyens (D C 302, pl. 1092, p. 19. (2) C 302, pl. 1092, p. 20.