SÉANCE DU 27 PRAIRIAL AN II (15 JUIN 1794) - N° 35 633 velle d’un aussi exécrable attentat contre des membres de la représentation nationale. Citoyens representans, si la rage infernale des lâches tyrans coalisés est assez bassement criminelle pour chercher et trouver des monstres capables de diriger dans l’ombre des ténèbres un poignard assassin vers le cœur de nos représentants, s’il est possible qu’on ose attenter à la vie de ces hommes qui, fidèles à leurs serments et fermes à leur poste, ont osé servir le peuple avec courage, combattre les factions, faire tomber la tête des traîtres, enfin ramener l’homme à la vertu par leur exemple et leurs talens, ces mêmes hommes et la Convention nationale peuvent toujours compter avec confiance sur l’amour des républicains français. Qu’il nous soit donc permis, Citoyens représentons, de vous offrir en notre particulier le témoignage de la vive et profonde reconnaissance dont nos cœurs sont pénétrés pour les bienfaits sans nombre que le peuple français doit au courage de la Convention et du Comité de Salut public. Puissent les poignards des monstres couronnés et coalisés déchirer nos cœurs avant que leurs coups perfides atteignent aucuns de nos représentans à qui tout français se fera toujours un devoir de servir de bouclier, convaincus que tous sont animés du même esprit que nous ». de Gastine jeune (présid.), Coëtdihuet, Duques-nel, [et 2 signatures illisibles.] c [Les Commissaires de la sectn de la loi, Besançon, 12 prair. II] (1). « Citoyens Représentans, C’est apres avoir rendu nos actions de grâces à l’Etre Suprême, et c’est dans la même éfusion de nos cœurs, que nous v