[Assemblée nationale.] entretenu, à qui il appartiendrait? Je propose l’ajournement, afin que la question puisse être examinée à fond. (L’ajournement est rejeté.) Le décret suivant est rendu : « L’Assemblée nationale, sur le rapport des commissaires, et par suite des décrets des 10 juin et 6 juillet, « Autorise la municipalité de Paris à faire évacuer le couvent des capucins de la rue Saint-Honoré, pour être employé aux divers usages relatifs au service de l’Assemblée, et qui seront indiqués par les commissaires. « Elle charge la municipalité de Paris de prendre sur les fonds qu’elle est autorisée à percevoir par le décret du 8 juin, les sommes nécessaires pour assurer des moyens de subsistances aux religieux de cette maison, soit qu’ils veuillent être transférés dans un autre couvent de leur ordre, soit qu’ils déclarent vouloir jouir du bénéfice des décrets des 19,20 février et 21 mars derniers. >> M. Ciarat, secrétaire , fait lecture d’une note des expéditions suivantes en parchemin, envoyées pour être déposées dans les archives de l’Assemblée nationale : Expéditions en parchemin pour être déposées dans les archives de l'Assemblée nationale. « 1° D’une proclamation sur le décret du 26 juin et 3 de ce mois, concernant l’armée navale; « 2° De lettres patentes sur le décret du 3 du présent mois, qui autorise les états du Carnbré-sis à prêter aux officiers municipaux de Cambrai, la somme de 64.558 livres 18 sols; « 3° D’une proclamation sur le décret du même jour, concernant les difficultés qui se sont élevées entre la nouvelle municipalité de Haguenau et les anciens magistrats de cette ville; « 4° De lettres patentes sur le décret du 6, qui autorise la municipalité de Dourgues à imposer, en deux ans, par des rôles additionnels, la somme de 10,000 livres; « 5° De lettres patentes sur le décret du même jour, portant pue tous les octrois et autres droits établis au profit de la ville de Sedan continueront d’être perçus provisoirement; et autorise les officiers municipaux de ladite ville à faire un emprunt de 40,000 livres; >< 6° De lettres patentes sur le décret du même jour, qui autorise la municipalité d’Arras à emprunter 30,000 livres sans intérêts; « 7° De lettres patentes sur le décret du même jour, qui autorise la commune de Saint-Parquier à imposer une somme de 800 livres; « 8° De lettres patentes sur le décret du même jour, concernant l’imposition à faire par les officiers municipaux de Dampierre, d’une somme de 1,200 livres en quatre ans; « 9° De lettres patentes sur le décret du 8, concernant l’imposition à faire par les officiers municipaux de Louviers, d’une somme de 20,000 livres en quatre ans ; « 10° D’une proclamation sur le décret du 12, portant que la division du département de l’Eure, en six districts, est définitive ; « 11° De lettres patentes sur le décret du 13, portantqu’il s<-ra informé, parles tribunaux, contre les infractions du décret du 18 juin, sanctionné par le roi, concernant les dîmes, cbamparts et autres droits fonciers ; « 12° D’une proclamation sur le même décret ; m « 13° D’une proclamation sur le décret du même jour, relatif à la perception des droits d’aides, octrois et barrières établis aux entrées de la ville de Lyon; « 14° D’une proclamation sur le décret du 17, concernant les municipalités établies dans les villes de Ribérac, les bourgs de Saint-Martin et de Saint-Martial ; « 15° Et enfin des lettres patentes sur le décret du même jour, qui annule les procès-verbaux des prétendus commissaires de trente-deux sections de la ville de Lyon, des 9 et 10, et ordonne l’exécution du décret du 13, concernant le rétablissement des barrières de ladite ville. » Paris, le 28 juillet 1790. M. Jacques Carpentier, qui était à six mille lieues de la France, lorsque l’Assemblée nationale fut convoquée, et qui vient d’y rentrer, pour partager les bienfaits de la Révolution, adresse à M. le Président une lettre, par laquelle il prie l’Assemblée nationale d’agréer le don patriotique d’une somme de 300 livres, comme un faible témoignage de son attachement à une Constitution à laquelle il donne le reste de sa vie. M. l*eyrucliau