[Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [9 avril 1790.] et qui n’est sujette à aucun danger, c’est d’y employer les assignats tels qu’ils ont été conçus, et seulement négociables à volonté; car je ne m’ar-rêierai point à développer un autre projet mitigé, parce qu’il me présente des inconvénients que je ne suis point à portée de calculer, et qui doivent, je pense, le rendre impraticable; ce serait de forcer les assignats en circulation dans tout le royaume avec caisse ouverte seulement à Paris, à Lyon et à Bordeaux, pour les y payer à bureau ouvert, et avec faculté illimitée dans les provinces de les employer collectivement ou individuellement au paiement des impositions, et de toutes les sommes à verser dans les caisses publiques; mais alors il faudrait nécessairement les soumettre à l’endossement et à la date, afin que les receveurs et les caissiers ne pussent s’attribuer les intérêts courants desdits assignats, et qu’ils en fussent comptables comme valeur eu caisse. RÉFLEXIONS sur la suppression de la dîme , par M. l