SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 255 fermait encore dans son sein, et qu’une fausse clémence empêchait de livrer à la vengeance du peuple. Vous avez encore une fois sauvé la patrie, la République ne peut périr avec des Montagnards aussi intrépides. Le peuple de Carpentras, a vu avec toute l’horreur et l’indignation que doit éprouver tout républicain un si grand attentat; tous les corps constitués, la Société populaire montagnarde, le peuple en masse pénétré de la plus grande vénération pour ses représentants, s’est rallié au temple de la liberté, seul culte qu’il vénère, le serment sacré de travailler à l’épurement de la morale publique, de mettre la vertu, la probité et la justice à l’ordre du jour, et de périr plutôt que de souffrir que le crime et la tyrannie reparaissent parmi nous, a été individuellement prêté, aux cris mille fois répétés de vive la République, vive la Convention. Législateurs, les patriotes, faible partie de cette cité, qui ont su résister dans tous les temps à l’aristocratie et au fédéralisme (qui n’ont jamais pu la souiller malgré leurs efforts combinés), sauront déployer toute leur mâle énergie pour anéantir tous ces ennemis de la patrie sous quelle forme qu’ils se présentent. Et vous, colonnes inébranlables de la liberté, restez à votre poste; lancez du haut de la Sainte-Montagne, la foudre qui doit exterminer tous ces ennemis de la patrie; le jour de la vengeance nationale est arrivé, que les traîtres tombent sous le glaive de la loi, et çà ira. Salut, fraternité et dévouement». Dupuy, Rollandes, Bernus, Colonieu, Imbert, Domere, Lavondez, Lazare, Carpentras, Teis-sier, Bourlauponce, Reybaud, Gautier, Aymé, Bonner. XVIII [La mun. de Castelnaudary, au présid. de la Conv.; 14 germ. II] (1). « Citoyen président, Nous te faisons passer ci -joint, une adresse à la Convention nationale, que le conseil général de notre commune a délibéré, dans sa séance de ce jour, nous te prions de la mettre sous ses yeux, elle y verra l’esprit qui anime de véritables républicains. S. et F. ». Nutar (maire), Lapeyre, Guiraud, Goullet, Bar. [Castelnaudary, 14 germ. II]. « Législateurs, Comme vous, les grands hommes de la Grèce et de Rome avaient délivré leur pays des tyrans qui l’opprimaient; comme vous, ils avaient eu des traîtres à poursuivre, des complots à dévoiler, des machinations infernales à découvrir; grâces vous soient rendues, législateurs, votre surveillance vient de vous faire obtenir le titre glorieux de sauveurs de la patrie. (1) C 302, pi. 1092, p. 17, 18, Aude. Notre commune a frémi d’indignation à l’aspect des dangers que vous avez courus, de ceux auxquels a été exposée la République entière; quoi se peut-il qu’il se trouve encore des hommes assez vils pour vouloir nous redonner des fers ? des fers ! Non, législateurs, plutôt la mort; votre active surveillance déjouera tous les complots; les traîtres périront; vous resterez inébranlables à votre poste, jusqu’au moment où les despotes orgueilleux se prosterneront devant la majesté du peuple souverain, et le solliciteront de leur donner la paix; c’est notre vœu, c’est celui de nos administrés ». Nutar (maire), Lapeyre, Guiraud, Goullet, Bar, Connac, Gibrat, Marquier, Campagnac, Tau-vines, Boutât, Durand, Barre l’aîné, Baure, Cantegris, Barre, Coffinnier. XIX [La comm. de Mâcon, à la Conv.; 22 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Vous venez de découvrir de nouveaux complots, vous avez précipité les conspirateurs sous le glaive de la loi; vous avez toute notre confiance. Votre vigilance nous rassure sur les trahisons des ennemis de l’intérieur, votre justice nous est connue, les traîtres n’échapperont pas au supplice qui leur est dû. Nous vous offrons du salpêtre, pour délivrer la patrie des despotes, qui souillent ses frontières. Déjà deux milliers sont fabriqués; l’atelier est maintenant dans la plus grande activité. Nous pouvons chaque décade, fournir huit cents livres de ce sel qui nous fera raison des lâches satellites des tyrans, les ennemis du bonheur des hommes. S. et F. ». Gillierand, Camut, Bertrand, Bonin, Lagrange, Chénard, Delorans, Cevilloud, VIallet, Du-PAYQUIER, LAVENIER, DERIEUX, MORIN, TeRRET, Repey, Deloules, Chambosse, Binet, Trambly, Bujonnet, Bracoquié. XX [La Sté popul. de Montmirail, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentants, La société populaire, la municipalité, et le comité de surveillance de la commune de Montmirail, département de la Marne, n’ont pas vu sans crainte la liberté menacée par la conjuration qui vient d’être découverte; mais ils se sont rassurés en jetant les yeux sur la Montagne. Leur espoir n’a point été trompé; les mesures vigoureuses que vous avez prises, citoyens (D C 302, pl. 1092, p. 19. (2) C 302, pl. 1092, p. 20. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 255 fermait encore dans son sein, et qu’une fausse clémence empêchait de livrer à la vengeance du peuple. Vous avez encore une fois sauvé la patrie, la République ne peut périr avec des Montagnards aussi intrépides. Le peuple de Carpentras, a vu avec toute l’horreur et l’indignation que doit éprouver tout républicain un si grand attentat; tous les corps constitués, la Société populaire montagnarde, le peuple en masse pénétré de la plus grande vénération pour ses représentants, s’est rallié au temple de la liberté, seul culte qu’il vénère, le serment sacré de travailler à l’épurement de la morale publique, de mettre la vertu, la probité et la justice à l’ordre du jour, et de périr plutôt que de souffrir que le crime et la tyrannie reparaissent parmi nous, a été individuellement prêté, aux cris mille fois répétés de vive la République, vive la Convention. Législateurs, les patriotes, faible partie de cette cité, qui ont su résister dans tous les temps à l’aristocratie et au fédéralisme (qui n’ont jamais pu la souiller malgré leurs efforts combinés), sauront déployer toute leur mâle énergie pour anéantir tous ces ennemis de la patrie sous quelle forme qu’ils se présentent. Et vous, colonnes inébranlables de la liberté, restez à votre poste; lancez du haut de la Sainte-Montagne, la foudre qui doit exterminer tous ces ennemis de la patrie; le jour de la vengeance nationale est arrivé, que les traîtres tombent sous le glaive de la loi, et çà ira. Salut, fraternité et dévouement». Dupuy, Rollandes, Bernus, Colonieu, Imbert, Domere, Lavondez, Lazare, Carpentras, Teis-sier, Bourlauponce, Reybaud, Gautier, Aymé, Bonner. XVIII [La mun. de Castelnaudary, au présid. de la Conv.; 14 germ. II] (1). « Citoyen président, Nous te faisons passer ci -joint, une adresse à la Convention nationale, que le conseil général de notre commune a délibéré, dans sa séance de ce jour, nous te prions de la mettre sous ses yeux, elle y verra l’esprit qui anime de véritables républicains. S. et F. ». Nutar (maire), Lapeyre, Guiraud, Goullet, Bar. [Castelnaudary, 14 germ. II]. « Législateurs, Comme vous, les grands hommes de la Grèce et de Rome avaient délivré leur pays des tyrans qui l’opprimaient; comme vous, ils avaient eu des traîtres à poursuivre, des complots à dévoiler, des machinations infernales à découvrir; grâces vous soient rendues, législateurs, votre surveillance vient de vous faire obtenir le titre glorieux de sauveurs de la patrie. (1) C 302, pi. 1092, p. 17, 18, Aude. Notre commune a frémi d’indignation à l’aspect des dangers que vous avez courus, de ceux auxquels a été exposée la République entière; quoi se peut-il qu’il se trouve encore des hommes assez vils pour vouloir nous redonner des fers ? des fers ! Non, législateurs, plutôt la mort; votre active surveillance déjouera tous les complots; les traîtres périront; vous resterez inébranlables à votre poste, jusqu’au moment où les despotes orgueilleux se prosterneront devant la majesté du peuple souverain, et le solliciteront de leur donner la paix; c’est notre vœu, c’est celui de nos administrés ». Nutar (maire), Lapeyre, Guiraud, Goullet, Bar, Connac, Gibrat, Marquier, Campagnac, Tau-vines, Boutât, Durand, Barre l’aîné, Baure, Cantegris, Barre, Coffinnier. XIX [La comm. de Mâcon, à la Conv.; 22 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Vous venez de découvrir de nouveaux complots, vous avez précipité les conspirateurs sous le glaive de la loi; vous avez toute notre confiance. Votre vigilance nous rassure sur les trahisons des ennemis de l’intérieur, votre justice nous est connue, les traîtres n’échapperont pas au supplice qui leur est dû. Nous vous offrons du salpêtre, pour délivrer la patrie des despotes, qui souillent ses frontières. Déjà deux milliers sont fabriqués; l’atelier est maintenant dans la plus grande activité. Nous pouvons chaque décade, fournir huit cents livres de ce sel qui nous fera raison des lâches satellites des tyrans, les ennemis du bonheur des hommes. S. et F. ». Gillierand, Camut, Bertrand, Bonin, Lagrange, Chénard, Delorans, Cevilloud, VIallet, Du-PAYQUIER, LAVENIER, DERIEUX, MORIN, TeRRET, Repey, Deloules, Chambosse, Binet, Trambly, Bujonnet, Bracoquié. XX [La Sté popul. de Montmirail, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentants, La société populaire, la municipalité, et le comité de surveillance de la commune de Montmirail, département de la Marne, n’ont pas vu sans crainte la liberté menacée par la conjuration qui vient d’être découverte; mais ils se sont rassurés en jetant les yeux sur la Montagne. Leur espoir n’a point été trompé; les mesures vigoureuses que vous avez prises, citoyens (D C 302, pl. 1092, p. 19. (2) C 302, pl. 1092, p. 20. 256 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE représentants, sont les seules que nécessitaient ces terribles circonstances; que tous les scélérats qui ont tramé la perte de la patrie payent de leurs têtes leurs atroces forfaits. C’est en vain que tous les suppôts de la tyrannie s’agitent en tout sens pour renverser l’édifice sacré de la liberté, semblable à un roc sourcilleux qui brave l’orage et la tempête; la liberté demeurera triomphante de tous ses ennemis. Tous les vrais sans-culottes applaudiront sans doute à tous ces actes terribles, mais justes ! de la vengeance nationale. En même temps que la société populaire, la municipalité, et le comité de surveillance applaudissent à l’énergie de la Convention; ils l’invitent aussi à généraliser pour toutes les autorités constituées de la République actuellement existantes, le décret qu’elle a rendu le 17 Germinal qui porte : que chaque député déclarera quelle a été sa fortune avant et depuis la révolution, et ce qu’elle est maintenant; de l’étendre même sur tous les individus qui ont occupé des places dans les administrations depuis la révolution. Nous vous le réitérons, citoyens législateurs, restez à votre poste jusqu’à ce que tous les traîtres soient rentrés dans le néant, et que la République soit assise sur des bases inébranlables. Si des lâches osent encore conspirer contre la représentation nationale, appelez autour de vous les vrais amis du bien public, à l’instant vous verrez accourir pour vous servir d’égide et de bouclier, la société entière et les corps constitués de la commune de Montmirail; ils jurent de vous faire un rempart de leurs corps ». Vallerand (présid.), Renard. XXI [La comm. de Morez-la-Montagne, à la Conv.; 17 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Votre bouillante énergie, votre sagesse, et votre courage intrépide viennent encore de sauver la République. Encore une fois les .monstres de l’humanité ont échoué dans leurs infâmes complots, et déjà le glaive de la loi a purgé le sol de la liberté de ce limon impur qui l’a fatigué et l’espoir des puissances coalisées s’est anéanti avec eux. Votre sollicitude pour le bien public, et vos travaux immortels sont dignes de notre reconnaissance; recevez-en le juste tribut. Quoique au milieu des rochers énormes, des ronces et des épines, dans un sol ingrat et aux prises avec la faim, notre amour pour la liberté, nos désirs pour l’anéantissement des tyrans et de leurs satellites ne sont point équivoques; nous en avons donné des preuves dans toutes les circonstances. (1) C 302, pl. 1092, p. 21. Jura. Sages législateurs, continuez à éclairer l’univers dont vous faites l’admiration. La patrie, cette mère tendre et généreuse saura vous en récompenser; restez à votre poste, elle vous l’ordonne, et les circonstances vous en font une loi. Prorogez les pouvoirs du Comité de salut public; il est digne de votre choix et du dévouement des vrais républicains ». P. Capaux, Girod, Dumont, Vuillet, Simon, Bouley, Reniés, Girard, Charon, Pianey, Cafeaz, Haym, Boquier, Girod, Chavier, Clamy, Allix, Vaucheret, Caseaud fils, Gillard. XXII [La mun. de Maurs, à la Conv.; 13 germ. II] (1). Séance publique de la municipalité régénérée de la commune de Maurs, à laquelle ont assisté Antoine Loureyt, maire, Pierre Chanau, Cé-zaire Uscans, Cézaire Cazes, Jean Bournaril, Jean Lestang, officiers municipaux. Louis Gour-don agent national, et Claude Darsses, secrétaire greffier. Un membre a dit que c’était dans le moment que tous les scélérats réunissaient leurs efforts pour renverser notre sainte liberté, qu’il fallait se rallier autour de la Convention nationale comme le seul point de ralliement des vrais républicains, à côté de laquelle ils devaient faire un rempart inexpugnable, et contre lequel devaient venir se briser les efforts de tous les ennemis de la République, qu’en conséquence il proposait une adresse de félicitation à la Convention nationale sur ses immortels travaux, dont expédition lui serait envoyée; de suite laquelle proposition ayant été unanimement adoptée, l’adresse a été rédigée, arrêtée et signée sur le registre ainsi et de la manière qui suit : « Citoyens législateurs, Pénétrée de vos immortels travaux pour procurer au peuple français son vrai bonheur, la liberté... La municipalité de Maurs, en vous manifestant sa juste indignation contre les complots affreux tendant à renverser notre sainte liberté, vous félicite des grandes mesures que vous avez prises pour en arrêter les effets, ainsi que les scélérats qui les ourdissaient; de même que d’avoir mis à l’ordre du jour la probité et la vertu sans lesquelles une République ne saurait s’affermir sur des bases inébranlables. Continuez, citoyens législateurs, votre sublime ouvrage et nous, et nos descendants, bénirons et chérirons vos bienfaits. S. et F. ». Loureyt, Gourdon, Uscans, Cazes, Bournarel, Chanau, Lestang, Darsses. (1) C 302, pl. 1092, p. 22. Cantal. 256 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE représentants, sont les seules que nécessitaient ces terribles circonstances; que tous les scélérats qui ont tramé la perte de la patrie payent de leurs têtes leurs atroces forfaits. C’est en vain que tous les suppôts de la tyrannie s’agitent en tout sens pour renverser l’édifice sacré de la liberté, semblable à un roc sourcilleux qui brave l’orage et la tempête; la liberté demeurera triomphante de tous ses ennemis. Tous les vrais sans-culottes applaudiront sans doute à tous ces actes terribles, mais justes ! de la vengeance nationale. En même temps que la société populaire, la municipalité, et le comité de surveillance applaudissent à l’énergie de la Convention; ils l’invitent aussi à généraliser pour toutes les autorités constituées de la République actuellement existantes, le décret qu’elle a rendu le 17 Germinal qui porte : que chaque député déclarera quelle a été sa fortune avant et depuis la révolution, et ce qu’elle est maintenant; de l’étendre même sur tous les individus qui ont occupé des places dans les administrations depuis la révolution. Nous vous le réitérons, citoyens législateurs, restez à votre poste jusqu’à ce que tous les traîtres soient rentrés dans le néant, et que la République soit assise sur des bases inébranlables. Si des lâches osent encore conspirer contre la représentation nationale, appelez autour de vous les vrais amis du bien public, à l’instant vous verrez accourir pour vous servir d’égide et de bouclier, la société entière et les corps constitués de la commune de Montmirail; ils jurent de vous faire un rempart de leurs corps ». Vallerand (présid.), Renard. XXI [La comm. de Morez-la-Montagne, à la Conv.; 17 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Votre bouillante énergie, votre sagesse, et votre courage intrépide viennent encore de sauver la République. Encore une fois les .monstres de l’humanité ont échoué dans leurs infâmes complots, et déjà le glaive de la loi a purgé le sol de la liberté de ce limon impur qui l’a fatigué et l’espoir des puissances coalisées s’est anéanti avec eux. Votre sollicitude pour le bien public, et vos travaux immortels sont dignes de notre reconnaissance; recevez-en le juste tribut. Quoique au milieu des rochers énormes, des ronces et des épines, dans un sol ingrat et aux prises avec la faim, notre amour pour la liberté, nos désirs pour l’anéantissement des tyrans et de leurs satellites ne sont point équivoques; nous en avons donné des preuves dans toutes les circonstances. (1) C 302, pl. 1092, p. 21. Jura. Sages législateurs, continuez à éclairer l’univers dont vous faites l’admiration. La patrie, cette mère tendre et généreuse saura vous en récompenser; restez à votre poste, elle vous l’ordonne, et les circonstances vous en font une loi. Prorogez les pouvoirs du Comité de salut public; il est digne de votre choix et du dévouement des vrais républicains ». P. Capaux, Girod, Dumont, Vuillet, Simon, Bouley, Reniés, Girard, Charon, Pianey, Cafeaz, Haym, Boquier, Girod, Chavier, Clamy, Allix, Vaucheret, Caseaud fils, Gillard. XXII [La mun. de Maurs, à la Conv.; 13 germ. II] (1). Séance publique de la municipalité régénérée de la commune de Maurs, à laquelle ont assisté Antoine Loureyt, maire, Pierre Chanau, Cé-zaire Uscans, Cézaire Cazes, Jean Bournaril, Jean Lestang, officiers municipaux. Louis Gour-don agent national, et Claude Darsses, secrétaire greffier. Un membre a dit que c’était dans le moment que tous les scélérats réunissaient leurs efforts pour renverser notre sainte liberté, qu’il fallait se rallier autour de la Convention nationale comme le seul point de ralliement des vrais républicains, à côté de laquelle ils devaient faire un rempart inexpugnable, et contre lequel devaient venir se briser les efforts de tous les ennemis de la République, qu’en conséquence il proposait une adresse de félicitation à la Convention nationale sur ses immortels travaux, dont expédition lui serait envoyée; de suite laquelle proposition ayant été unanimement adoptée, l’adresse a été rédigée, arrêtée et signée sur le registre ainsi et de la manière qui suit : « Citoyens législateurs, Pénétrée de vos immortels travaux pour procurer au peuple français son vrai bonheur, la liberté... La municipalité de Maurs, en vous manifestant sa juste indignation contre les complots affreux tendant à renverser notre sainte liberté, vous félicite des grandes mesures que vous avez prises pour en arrêter les effets, ainsi que les scélérats qui les ourdissaient; de même que d’avoir mis à l’ordre du jour la probité et la vertu sans lesquelles une République ne saurait s’affermir sur des bases inébranlables. Continuez, citoyens législateurs, votre sublime ouvrage et nous, et nos descendants, bénirons et chérirons vos bienfaits. S. et F. ». Loureyt, Gourdon, Uscans, Cazes, Bournarel, Chanau, Lestang, Darsses. (1) C 302, pl. 1092, p. 22. Cantal.