304 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE la découverte que vous avez faite des conspirateurs; elle vous invite à les poursuivre sans relâche et à rester à votre poste jusqu’à ce que tous les traîtres et les tyrans soient détruits. Elle applaudit de même aux sentiments d’humanité qui vous animent, lorsque vous venez d’accorder aux hommes noirs la liberté qu’un intérêt barbare et inhumain leur avait ravie depuis un trop long temps à la honte de l’humanité des siècles passés. Vive la Convention nationale, la Montagne, la République une et indivisible. S. et F. » Precampion, Pierre Durand, Marelle, Guillaume Dehain, Michel Morton, Martin Fleury [et 10 signatures illisibles] . CLXX [La Sté popul. de Léovïlle, à la Conv.; 20 germ. H] (1). « Citoyens, La trame exécrable ourdie contre la sûreté de la République allait éclore; votre œil perçant en a découvert tous les fils et les ramifications. Le glaive de la loi à fait justice des traîtres et des conspirateurs. De jour en jour vous acquérez de nouveaux droits à la reconnaissance des vrais républicains. Rien ne peut la surpasser que notre ambition à propager les principes sacrés de l’égalité et de la liberté. Et toi, Montagne sainte dont l’inébranlable fermeté fait pâlir et trembler les rois, sur les débris de leurs trônes, ne cesse de frapper de la massue populaire les ennemis du bien public, et bientôt les peuples, honteux de l’esclavage viendront te demander la paix et des loix. Pour nous, sentinelles vigilantes de la révolution, serrés étroitement autour de l’arche sainte de la constitution, nous presserons sans cesse au pas de charge la marche révolutionnaire et nous célébrerons à jamais les hauts faits des braves défenseurs de la patrie et la gloire immortelle de la raison et de la constitution. » Nicolleau cadet (présid.), Miolleau Sablon (secrét.). CLXXI [La Sté popul. de Luisant, à la Conv.; 24 germ. III (2). « Citoyens législateurs, La société populaire de Luisant attentive aux travaux dont vous ne cessez de vous occuper pour le bonheur public, joint sa faible voix aux applaudissements universels qui vous sont pro-(1) C 303, pl. 1103, p. 41. Départ, de la Charente-Maritime. (2) C 303, pl. 1103, p. 42. Départ. d’Eure-et-Loir. digués pour avoir anéanti l’abominable faction des Hébertistes. Ce nouveau triomphe de la bonne cause sur les efforts toujours renaissants de la tyrannie est dû à votre vigilance active et éclairée. Jouissez, dignes représentai de nos hommages et daignez recevoir l’éloge sans doute le plus cher à vos cœurs, celui que dans notre simplicité nous donnons à vos mesures sages et énergiques. Mais surtout pour consommer le grand œuvre de notre liberté, restez au poste que vous remplissez si honorablement. L’expérience du passé nous apprend à nous méfier de l’affectation du patriotisme et nous sentons plus que jamais le besoin d’être éclairés par des guides surs. C’est ce qui nous donne la confiance que vous voudrez bien acquiéscer à nos désirs en ordonnant que conformément à vos décrets, le Bulletin de la Convention nationale nous soit adressé. Nous en préférons la lecture à toute autre instruction pour la conviction où nous serons de ne jamais être trompés. S. et F. » Cabant (présid.), Barton (secrét.), Cabaret (secrét.) [et 24 signatures illisibles]. CLXXII [La Sté popul. de La Voûte, à la Conv.; s.d.] (1). « Saisie d’horreur à la nouvelle des infâmes complots tramés contre la République et la représentation nationale, la société populaire de La Voûte vient vous renouveler l’hommage de ses sentiments et de ses vœux. Jiisques à quand de vils intrigants appelés à l’honneur de défendre l’indépendance et la souveraineté du peuple abuseront-ils des mots sacrés : patrie et liberté pour nous ramener plus sûrement sous le joug de la servitude ? Mais qu’ils tremblent ! les vertus sont à l’ordre du jour, et la justice appesantira son beau visage sur tous les monstres qui, sous le manteau de l’hypocrisie et de la popularité portent dans leur âme la duplicité des Cromwel, l’audace et l’ambition effrénée des Sylla et des Catilina. Grâces immortelles te soient rendues, auguste Convention nationale dont l’infatigable surveillance a fait avorter si souvent tant de noirs complots ! Reçois ce tribut de notre reconnaissance que tout ami de la liberté doit à ton zèle et à tes vertus. Inébranlable dans ton poste, conserve toujours cette fermeté dans les principes et le courage à les soutenir, qui sont à la fois la terreur de nos ennemis et l’admiration des hommes vertueux. Tant que tu l’occuperas, ce poste sera toujours le théâtre de tes succès et des triomphes de la liberté. Telle est, immortelle Montagne, la confiance sans borne qu’inspire ton dévouement sublime, tel est aussi le pur hommage que t’offrent les sans-culottes composant la société populaire de La Voûte.» Obrier (ex-présid.), Mapan (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 43. Hte -Loire. 304 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE la découverte que vous avez faite des conspirateurs; elle vous invite à les poursuivre sans relâche et à rester à votre poste jusqu’à ce que tous les traîtres et les tyrans soient détruits. Elle applaudit de même aux sentiments d’humanité qui vous animent, lorsque vous venez d’accorder aux hommes noirs la liberté qu’un intérêt barbare et inhumain leur avait ravie depuis un trop long temps à la honte de l’humanité des siècles passés. Vive la Convention nationale, la Montagne, la République une et indivisible. S. et F. » Precampion, Pierre Durand, Marelle, Guillaume Dehain, Michel Morton, Martin Fleury [et 10 signatures illisibles] . CLXX [La Sté popul. de Léovïlle, à la Conv.; 20 germ. H] (1). « Citoyens, La trame exécrable ourdie contre la sûreté de la République allait éclore; votre œil perçant en a découvert tous les fils et les ramifications. Le glaive de la loi à fait justice des traîtres et des conspirateurs. De jour en jour vous acquérez de nouveaux droits à la reconnaissance des vrais républicains. Rien ne peut la surpasser que notre ambition à propager les principes sacrés de l’égalité et de la liberté. Et toi, Montagne sainte dont l’inébranlable fermeté fait pâlir et trembler les rois, sur les débris de leurs trônes, ne cesse de frapper de la massue populaire les ennemis du bien public, et bientôt les peuples, honteux de l’esclavage viendront te demander la paix et des loix. Pour nous, sentinelles vigilantes de la révolution, serrés étroitement autour de l’arche sainte de la constitution, nous presserons sans cesse au pas de charge la marche révolutionnaire et nous célébrerons à jamais les hauts faits des braves défenseurs de la patrie et la gloire immortelle de la raison et de la constitution. » Nicolleau cadet (présid.), Miolleau Sablon (secrét.). CLXXI [La Sté popul. de Luisant, à la Conv.; 24 germ. III (2). « Citoyens législateurs, La société populaire de Luisant attentive aux travaux dont vous ne cessez de vous occuper pour le bonheur public, joint sa faible voix aux applaudissements universels qui vous sont pro-(1) C 303, pl. 1103, p. 41. Départ, de la Charente-Maritime. (2) C 303, pl. 1103, p. 42. Départ. d’Eure-et-Loir. digués pour avoir anéanti l’abominable faction des Hébertistes. Ce nouveau triomphe de la bonne cause sur les efforts toujours renaissants de la tyrannie est dû à votre vigilance active et éclairée. Jouissez, dignes représentai de nos hommages et daignez recevoir l’éloge sans doute le plus cher à vos cœurs, celui que dans notre simplicité nous donnons à vos mesures sages et énergiques. Mais surtout pour consommer le grand œuvre de notre liberté, restez au poste que vous remplissez si honorablement. L’expérience du passé nous apprend à nous méfier de l’affectation du patriotisme et nous sentons plus que jamais le besoin d’être éclairés par des guides surs. C’est ce qui nous donne la confiance que vous voudrez bien acquiéscer à nos désirs en ordonnant que conformément à vos décrets, le Bulletin de la Convention nationale nous soit adressé. Nous en préférons la lecture à toute autre instruction pour la conviction où nous serons de ne jamais être trompés. S. et F. » Cabant (présid.), Barton (secrét.), Cabaret (secrét.) [et 24 signatures illisibles]. CLXXII [La Sté popul. de La Voûte, à la Conv.; s.d.] (1). « Saisie d’horreur à la nouvelle des infâmes complots tramés contre la République et la représentation nationale, la société populaire de La Voûte vient vous renouveler l’hommage de ses sentiments et de ses vœux. Jiisques à quand de vils intrigants appelés à l’honneur de défendre l’indépendance et la souveraineté du peuple abuseront-ils des mots sacrés : patrie et liberté pour nous ramener plus sûrement sous le joug de la servitude ? Mais qu’ils tremblent ! les vertus sont à l’ordre du jour, et la justice appesantira son beau visage sur tous les monstres qui, sous le manteau de l’hypocrisie et de la popularité portent dans leur âme la duplicité des Cromwel, l’audace et l’ambition effrénée des Sylla et des Catilina. Grâces immortelles te soient rendues, auguste Convention nationale dont l’infatigable surveillance a fait avorter si souvent tant de noirs complots ! Reçois ce tribut de notre reconnaissance que tout ami de la liberté doit à ton zèle et à tes vertus. Inébranlable dans ton poste, conserve toujours cette fermeté dans les principes et le courage à les soutenir, qui sont à la fois la terreur de nos ennemis et l’admiration des hommes vertueux. Tant que tu l’occuperas, ce poste sera toujours le théâtre de tes succès et des triomphes de la liberté. Telle est, immortelle Montagne, la confiance sans borne qu’inspire ton dévouement sublime, tel est aussi le pur hommage que t’offrent les sans-culottes composant la société populaire de La Voûte.» Obrier (ex-présid.), Mapan (secrét.). (1) C 303, pl. 1103, p. 43. Hte -Loire.