[Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [8 février 1791.J domaines nationaux, des soumissions faites suivant les formes prescrites, déclare vendre les b ens nationaux dont l’état est annexé aux procès-verbaux respectifs des évaluations ou estimations desdits biens, aux charges, clauses et conditions portées par le décret du 14 mai 1790, et pour les sommes ci-après, payables de la manière déterminée par le même décret; Savoir : l’Aisne, pour la somme de. A celle de Neuilly-Saint-Front, même département, pour celle de ................. ... A celle de Saint-Ar-noult, département de la Seine - Intérieure, pour celle de ............... A celle de Ten ne marre, département d’Fure-et-Loir, pour celle de ..... A celle de Saint-Lo-mer-de-Luisant, même département, pour celle de ................ .... A celle de Bourbourg, département du Nord, pour celle de ........... A celle ie Fontenay-le-Gomte, département'" de la Vendée, pour celle de. A la municipalité de Valff, département du Bas-Rhin, pour ......... d. Le tout, ainsi qu’il est plus au long détaillé clans les décrets de vente et états d’estimations respectifs, annexés à la minute du procès-verbal de ce jour. » M. le Président. M. le maire de Paris m’annonce par lettre, la vente faite le 7 février, d’une maison nationale, louée 2,100 livres, estimée 26,684 livres et adjugée 42,500 livres. D’autre part, la municipalité de Paris demande à être admise ce soir à la barre de l’Assemblée. (L’Assemblée accueille cette demande.) M. le Président annonce l’ordre du jour de la séance de ce soir et lève la séance à trois heures. ASSEMBLÉE NATIONALE. PRÉSIDENCE DE M. RIQUETTI DE MIRABEAU L’AÎNÉ. Séance du mardi 8 février 1701, au soir (1). La séance est ouverte à six heures et demie du soir. Un de MM. les secrétaires annonce une adresse de l’assemblée générale des maîtres perruquiers de Paris, qui demandent que les comités de Constitution et des finances s’occupent d’une première pétition qui leur a été renvoyée. (Cette adresse est renvoyée aux comités de Constitution et des finances pour en être rendu compte à l’Assemblée.) M. HLanjuiiiais (1). J’ai l’honneur d’annoncer à l’Assemblée que la plus grande partie des fonctionnaires publics ecclésiastiques dans les villes de Garhaix, Guingamp et Pont-Croix de la ci-devant province de Bretagne, ont prêté le serment prescrit par la loi; dans la ville de Garhaix, cette prestation a été accompagnée de circonstances remarquables dont voici le détad, extrait d’une lettre des membres du bureau municipal de Car-haix, du 1er février dernier :