SÉANCE DU 12 THERMIDOR AN II (30 JUILLET 1794) - NH 7 659 f [s.d.][l). Représentais Grâces immortelles vous soyent rendues; votre énergie et votre sagesse ordinaires viennent de triompher de la plus affreuse des conspirations; vous venez de délivrer le monde du tiran le plus hideux, qui, sous le masque d’un brûlant patriotisme et de l’hipocrisie la plus accomplie, vouloit, avec ses complices, substituer au gouvernement le plus juste et le plus sage, celui des Cronwel et des Caligula; et l’établir en trempant leurs mains parricides dans le sang de la représentation Nationale. qu’ils sont coupables, les monstres parricides qui ont choisi, pour redonner des fers à leur Patrie, le moment où vos sublimes travaux se couronnoient par les succès les plus éclantans (sic); par les victoires les plus signalées, contre les ennemis, tant extérieurs qu’intérieurs. ils ont voulu, les complices de ces mon[s]tres, sous prétexte d’un serment de sauver la patrie, induire en erreur les autorités constituées de la Section du Nord; le piège a été aussitôt connu,. et ces mêmes autorités ont frémi d’horreur, dès qu’elles ont vu la trahison; fidèles à leurs devoirs, elles ont tenu ce serment; en prenant sur le champ les précautions les plus vigoureuses pour la conservation de la Convention nationale, pour prémunir leurs concitoyens contre la trahison de ces parricides, en les éclairant en assemblée générale qu’ils ont sur le champ 'fait convoquer, et dans laquelle ils ont développé tous les crimes des traîtres et les devoirs envers la patrie. Nous venons, sages Législateurs, au nom de tous les citoyens de la Section et des Comités Révolutionnaire et Civil, féliciter la Convention Nationale sur l’énergie qu’elle à déployé pour la chute de ce nouveau tiran et de ses complices; nous venons jurer, au nom de tous les citoyens de cette Section, sans crainte d’être désavoué, nous venons jurer, dis-je, à la Convention Nationale, que nous sommes prêts à verser jusqu’à la denière goutte de notre sang pour l’exécution de ses décrets, pour le maintien de la République une et indivisible et la destruction de tous les tirans. vive la République, vive la Convention Laurent (présid. du C. revol.), Guebert (commre du C.' Révol.), Constant (commre), Desormel (présid. de l’assée Gale), Dupont (commre), Oger (secret. greffier), Grurrat (commre), f. Mauvage ( commre ), Hebert (commre), Le Comte (du c. civil), Mouche (commre), J. f. Periac (Commre civil), Autis (commre), Berteau (commre), M. Hebert (commre), Le Cointre (commre), Gandon (com-mre),WEmïER(commre). g [12 Therm. W[\). Citoyens représentants Un complot exécrable, dont les auteurs ont disparu comm’un éclair par votre fermeté, ont (sic) mis la liberté et la représentation nationale dans le plus grand danger. La Section du Bonnet-rouge, constamment attachée au génie de la liberté, est volée une des premières à la défense de la représentation nationale. Ses autorités constituées, fidèles à leur poste, ont secondé son zèle. La patrie est sauvée encore une fois. Les scélérats qui voulaient nous. forger des fers ne sont plus. La Convention nationale est purgée de ces monstres. Nous continuerons toujours de lui faire un rempart de notre corps, et nous vivrons et pér-rons pour l’unité et l’indivisibilité de la République. Raube (ou RaUSSE ?) (présid.), BRISSONNET (secrétj. h [s.d.] (2). Représentans du Peuple. vous voyez devant vous la Section de la Fontaine de Grenelle. Elle ne vient point vous redire ce qu’elle a fait pour la Patrie, nous avons fait notre devoir, comme vous avez fait le votre, au moment où des Catilina se révoltaient contre l’autorité nationale, où la liberté était menacée et la patrie en danger; au moment où, fermes et inébranlables à votre poste, vous faisiez le serment de périr ou de sauver la Patrie, nous, nous environnions cette enceinte ; et nous jurions tous de périr jusqu’au dernier, plutôt que de souffrir que votre autorité fût méconnue et la Représentation nationale violée. Partout les mêmes sentimens, le même courage, la même union régnaient, ah ! que les traîtres dispa-roissent, et que les tyrans tremblent ! Lorsque le Peuple tout entier a un sentiment si profond de sa liberté, de sa puissance et de sa dignité; Lorsque les Représentans ont montré un tel courage et un si grand caractère, la Patrie est sauvée et la liberté ne peut pas périr. nous venons épancher dans votre sein ces sentimens délicieux qui doivent animer tous les hommes de bien et toutes les âmes libres et généreuses, en réfléchissant que, dans une crise aussi terrible, le sang pur n’a pas coulé, et que la patrie n’a pas à pleurer la perte d’aucun homme vertueux. mais, Citoyens Représentans, que le Peuple français tout entier jure avec vous d’achever un aussi bel ouvrage; que ce courage, que ces sentimens, et surtout cette union sacrée qui a fait notre force ne (l) C 314, pl. 1258, p. 19. Mention in J. Sablier, n° 1470; Mess. Soir, n°710; C. univ., n° 942. (l) C 314, n° 391 ; M.U., n° 577. ' (2) C 314, n° 391 ; M.U., n° 577. pl. 1258, p. 21. Mention dans F.S.P., XLII, 219; J. Sablier, n° 1470; -J. Paris, pl. 1258, p. 22. Mention dans F.S.P., XLII, 219; J. Sablier, n° 1470; J. Paris, SÉANCE DU 12 THERMIDOR AN II (30 JUILLET 1794) - NH 7 659 f [s.d.][l). Représentais Grâces immortelles vous soyent rendues; votre énergie et votre sagesse ordinaires viennent de triompher de la plus affreuse des conspirations; vous venez de délivrer le monde du tiran le plus hideux, qui, sous le masque d’un brûlant patriotisme et de l’hipocrisie la plus accomplie, vouloit, avec ses complices, substituer au gouvernement le plus juste et le plus sage, celui des Cronwel et des Caligula; et l’établir en trempant leurs mains parricides dans le sang de la représentation Nationale. qu’ils sont coupables, les monstres parricides qui ont choisi, pour redonner des fers à leur Patrie, le moment où vos sublimes travaux se couronnoient par les succès les plus éclantans (sic); par les victoires les plus signalées, contre les ennemis, tant extérieurs qu’intérieurs. ils ont voulu, les complices de ces mon[s]tres, sous prétexte d’un serment de sauver la patrie, induire en erreur les autorités constituées de la Section du Nord; le piège a été aussitôt connu,. et ces mêmes autorités ont frémi d’horreur, dès qu’elles ont vu la trahison; fidèles à leurs devoirs, elles ont tenu ce serment; en prenant sur le champ les précautions les plus vigoureuses pour la conservation de la Convention nationale, pour prémunir leurs concitoyens contre la trahison de ces parricides, en les éclairant en assemblée générale qu’ils ont sur le champ 'fait convoquer, et dans laquelle ils ont développé tous les crimes des traîtres et les devoirs envers la patrie. Nous venons, sages Législateurs, au nom de tous les citoyens de la Section et des Comités Révolutionnaire et Civil, féliciter la Convention Nationale sur l’énergie qu’elle à déployé pour la chute de ce nouveau tiran et de ses complices; nous venons jurer, au nom de tous les citoyens de cette Section, sans crainte d’être désavoué, nous venons jurer, dis-je, à la Convention Nationale, que nous sommes prêts à verser jusqu’à la denière goutte de notre sang pour l’exécution de ses décrets, pour le maintien de la République une et indivisible et la destruction de tous les tirans. vive la République, vive la Convention Laurent (présid. du C. revol.), Guebert (commre du C.' Révol.), Constant (commre), Desormel (présid. de l’assée Gale), Dupont (commre), Oger (secret. greffier), Grurrat (commre), f. Mauvage ( commre ), Hebert (commre), Le Comte (du c. civil), Mouche (commre), J. f. Periac (Commre civil), Autis (commre), Berteau (commre), M. Hebert (commre), Le Cointre (commre), Gandon (com-mre),WEmïER(commre). g [12 Therm. W[\). Citoyens représentants Un complot exécrable, dont les auteurs ont disparu comm’un éclair par votre fermeté, ont (sic) mis la liberté et la représentation nationale dans le plus grand danger. La Section du Bonnet-rouge, constamment attachée au génie de la liberté, est volée une des premières à la défense de la représentation nationale. Ses autorités constituées, fidèles à leur poste, ont secondé son zèle. La patrie est sauvée encore une fois. Les scélérats qui voulaient nous. forger des fers ne sont plus. La Convention nationale est purgée de ces monstres. Nous continuerons toujours de lui faire un rempart de notre corps, et nous vivrons et pér-rons pour l’unité et l’indivisibilité de la République. Raube (ou RaUSSE ?) (présid.), BRISSONNET (secrétj. h [s.d.] (2). Représentans du Peuple. vous voyez devant vous la Section de la Fontaine de Grenelle. Elle ne vient point vous redire ce qu’elle a fait pour la Patrie, nous avons fait notre devoir, comme vous avez fait le votre, au moment où des Catilina se révoltaient contre l’autorité nationale, où la liberté était menacée et la patrie en danger; au moment où, fermes et inébranlables à votre poste, vous faisiez le serment de périr ou de sauver la Patrie, nous, nous environnions cette enceinte ; et nous jurions tous de périr jusqu’au dernier, plutôt que de souffrir que votre autorité fût méconnue et la Représentation nationale violée. Partout les mêmes sentimens, le même courage, la même union régnaient, ah ! que les traîtres dispa-roissent, et que les tyrans tremblent ! Lorsque le Peuple tout entier a un sentiment si profond de sa liberté, de sa puissance et de sa dignité; Lorsque les Représentans ont montré un tel courage et un si grand caractère, la Patrie est sauvée et la liberté ne peut pas périr. nous venons épancher dans votre sein ces sentimens délicieux qui doivent animer tous les hommes de bien et toutes les âmes libres et généreuses, en réfléchissant que, dans une crise aussi terrible, le sang pur n’a pas coulé, et que la patrie n’a pas à pleurer la perte d’aucun homme vertueux. mais, Citoyens Représentans, que le Peuple français tout entier jure avec vous d’achever un aussi bel ouvrage; que ce courage, que ces sentimens, et surtout cette union sacrée qui a fait notre force ne (l) C 314, pl. 1258, p. 19. Mention in J. Sablier, n° 1470; Mess. Soir, n°710; C. univ., n° 942. (l) C 314, n° 391 ; M.U., n° 577. ' (2) C 314, n° 391 ; M.U., n° 577. pl. 1258, p. 21. Mention dans F.S.P., XLII, 219; J. Sablier, n° 1470; -J. Paris, pl. 1258, p. 22. Mention dans F.S.P., XLII, 219; J. Sablier, n° 1470; J. Paris, 660 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE nous abandonnent jamais ! que les individus ne soient rien; que la liberté, que la patrie soient tout ! qu’aucune haine, qu’aucune passion particulière ne viennent souiller une aussi pure révolution ! gardons-nous de relever le modérantisme, et de comprimer l’énergie. quant à nous, nous venons vous déclarer solem-nelement que nous ne cesserons jamais d’être ce que nous avons été : terribles envers les tyrans, et les ennemis du peuple, quelqu’ils soient, surveillans infatigables des intriguans et des modérés, et défenseurs constans de la liberté publique et de la Représentation nationale. Vive la République ! NoUET (commre), MAGENDIE (présid.), J. B. REGNIER (secrét.). i [12 Therm.] (l). Représentans du Peuple Toujours fidèles aux principes qu’ils ont juré de maintenir, les citoyens de la Sectn de Guillaume Tell viennent vous féliciter d’avoir sauvé encore la Liberté. haine et guerre aux tyrans ! périssent tous les traîtres et les conspirateurs ! Voilà ce que nous avons mille et mille fois répété, sans que notre bouche fût démentie par notre cœur; et nous le répéterons, avec courage, jusques à notre dernier soupir. Déjà vous nous avez entendu vous assurer de notre dévouement à la République une et indivisible. il était absolu, il ne cessera pas de l’être, et vous pouvez compter que nous perdrions la vie plutôt que de ne pas voir triompher la République. Continuez, Représentans du peuple, vos glorieux travaux, que votre énergie et votre sagesse épouvantent tous ceux qui voudraient usurper ce pouvoir souverain qui n’appartient qu’au Peuple, nous vous avons aussi juré de faire, à la Convention Nationale, un rempart de nos corps. Nous tiendrons notre serment : et nous ne discontinuerons pas de nous écrier de concert avec elle, et avec cet accent de franchise et de joye qui est fait pour lui plaire : Liberté ! Egalité ! fraternité ! république une et indivisible ! MoËSSARD (présid.), Aubert (secrét. adj‘) [et une signature illisible (celle du secrétaire)]. j [s.d.] (2). Représentans d’un peuple Libre La Section du Finistère, toujours ferme et inébranlable, dans ses principes comme dans ses devoirs, vient vous offrir l’hommage dû à votre courage et à vos vertus ; elle vous invite à rester à votre (l) C 314, pl. 1258, p. 23. Mention dans F.S.P., n° 391 ; M.U., XLII, 219; J. Sablier, n° 1470; J. Paris, n° 577. (2) C 314, pl. 1258, p. 24. Mention dans F.S.P., n° 391 ; M.U., XLII, 220; J. Sablier, n° 1470. poste et à soutenir cette mâle énergie que vous avés déployé dans ces derniers momens d’orage et de troubles, et qui a couronné vos glorieux travaux. La section du finistère ne sçauroit mieux vous témoigner sa juste reconnoissance qu’en renouvellant devant vous le serment, qu’elle a déjà fait, de vous être fidele et inviolablement attachée, vous assurant que vous la trouverés toujours à sa place, c’est-à-dire entre les malveillans et vous, et qu’elle périra jusqu’au dernier, avant qu’il ne soit porté aucune atteinte aux Représentans du peuple français. Vive la Republique une et indivisible. [une signature illisible]. k [s.d.] {l). Citoyens Représentans Les Comités réunis de la dite Section, viennent offrir leur vive reconnaissance à vos glorieux travaux Des tirans vouloient monter au trône, sur les ruines de la République, les monstres ! avoient-ils oubliés que le Peuple français a juré de maintenir cette République, une, indivisible et impérissable, et que la Convention nationnale serait toujours son point de raliement. Une Commune rebelle et conspiratrice voulut protéger les traîtres ; votre énergie ordinaire a parlé, Représentans; l’hydre fut abbatu, et la République est encor une fois sauvée Vive la Convention. Vive la République. Floriou (Secrét. du C. Révol.), N. WlCK (présid. du C. Civil), Butan (Commre Civil), CUQUEMELLE (Com-mre Civil), PASENE (Commre de Bienfaisance), De-MOULIN (Commre de Bienfaisance), Guay (Commre du C. de Bienfaisance), Bertrand (Ve présid. du C. de bienfaisance), BarûTTI (Commre Civil), MOR-DELLET (Commre de Bienfaisance), PoiRET (Commre de Bienfaisance), D’Hauz (présid. du C. de Surv.). I [L’orateur de la Sectn des Droits-de-l’Homme ; 12 Therm. 7/7(2). Citoyens Législateurs hier la section des droits de l’Homme déclaroit à votre barre qu’elle étoit armée toute entière pour faire respecter la Convention Nationale et foudroyer les conspirateurs; Elle vient aujourd’hui vous présenter ses sentimens de félicitation sur la chute des nouveaux tirans que vous avez eu à combattre. La Liberté n’a pas cessé d’étendre ses mains triomphales sur le Peuple et la Convention; Les Catilina et les Cromwels ne sont plus; Vous avez achevé l’histoire de la plus horrible des conspirations. Citoyens Législateurs, vous qui ne voulez que le bonheur de la Patrie, vous qui veillez sans cesse au salut de la République, recevez notre hommage. Il vous est présenté par des hommes qui seroient tous (1) C 314, pl. 1258, p. 25. (2) C 314, pl. 1258, p. 26; J. Sablier , n° 1470. Mention dans F.S.P., n° 391 ; M.U., XLII, 220. 660 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE nous abandonnent jamais ! que les individus ne soient rien; que la liberté, que la patrie soient tout ! qu’aucune haine, qu’aucune passion particulière ne viennent souiller une aussi pure révolution ! gardons-nous de relever le modérantisme, et de comprimer l’énergie. quant à nous, nous venons vous déclarer solem-nelement que nous ne cesserons jamais d’être ce que nous avons été : terribles envers les tyrans, et les ennemis du peuple, quelqu’ils soient, surveillans infatigables des intriguans et des modérés, et défenseurs constans de la liberté publique et de la Représentation nationale. Vive la République ! NoUET (commre), MAGENDIE (présid.), J. B. REGNIER (secrét.). i [12 Therm.] (l). Représentans du Peuple Toujours fidèles aux principes qu’ils ont juré de maintenir, les citoyens de la Sectn de Guillaume Tell viennent vous féliciter d’avoir sauvé encore la Liberté. haine et guerre aux tyrans ! périssent tous les traîtres et les conspirateurs ! Voilà ce que nous avons mille et mille fois répété, sans que notre bouche fût démentie par notre cœur; et nous le répéterons, avec courage, jusques à notre dernier soupir. Déjà vous nous avez entendu vous assurer de notre dévouement à la République une et indivisible. il était absolu, il ne cessera pas de l’être, et vous pouvez compter que nous perdrions la vie plutôt que de ne pas voir triompher la République. Continuez, Représentans du peuple, vos glorieux travaux, que votre énergie et votre sagesse épouvantent tous ceux qui voudraient usurper ce pouvoir souverain qui n’appartient qu’au Peuple, nous vous avons aussi juré de faire, à la Convention Nationale, un rempart de nos corps. Nous tiendrons notre serment : et nous ne discontinuerons pas de nous écrier de concert avec elle, et avec cet accent de franchise et de joye qui est fait pour lui plaire : Liberté ! Egalité ! fraternité ! république une et indivisible ! MoËSSARD (présid.), Aubert (secrét. adj‘) [et une signature illisible (celle du secrétaire)]. j [s.d.] (2). Représentans d’un peuple Libre La Section du Finistère, toujours ferme et inébranlable, dans ses principes comme dans ses devoirs, vient vous offrir l’hommage dû à votre courage et à vos vertus ; elle vous invite à rester à votre (l) C 314, pl. 1258, p. 23. Mention dans F.S.P., n° 391 ; M.U., XLII, 219; J. Sablier, n° 1470; J. Paris, n° 577. (2) C 314, pl. 1258, p. 24. Mention dans F.S.P., n° 391 ; M.U., XLII, 220; J. Sablier, n° 1470. poste et à soutenir cette mâle énergie que vous avés déployé dans ces derniers momens d’orage et de troubles, et qui a couronné vos glorieux travaux. La section du finistère ne sçauroit mieux vous témoigner sa juste reconnoissance qu’en renouvellant devant vous le serment, qu’elle a déjà fait, de vous être fidele et inviolablement attachée, vous assurant que vous la trouverés toujours à sa place, c’est-à-dire entre les malveillans et vous, et qu’elle périra jusqu’au dernier, avant qu’il ne soit porté aucune atteinte aux Représentans du peuple français. Vive la Republique une et indivisible. [une signature illisible]. k [s.d.] {l). Citoyens Représentans Les Comités réunis de la dite Section, viennent offrir leur vive reconnaissance à vos glorieux travaux Des tirans vouloient monter au trône, sur les ruines de la République, les monstres ! avoient-ils oubliés que le Peuple français a juré de maintenir cette République, une, indivisible et impérissable, et que la Convention nationnale serait toujours son point de raliement. Une Commune rebelle et conspiratrice voulut protéger les traîtres ; votre énergie ordinaire a parlé, Représentans; l’hydre fut abbatu, et la République est encor une fois sauvée Vive la Convention. Vive la République. Floriou (Secrét. du C. Révol.), N. WlCK (présid. du C. Civil), Butan (Commre Civil), CUQUEMELLE (Com-mre Civil), PASENE (Commre de Bienfaisance), De-MOULIN (Commre de Bienfaisance), Guay (Commre du C. de Bienfaisance), Bertrand (Ve présid. du C. de bienfaisance), BarûTTI (Commre Civil), MOR-DELLET (Commre de Bienfaisance), PoiRET (Commre de Bienfaisance), D’Hauz (présid. du C. de Surv.). I [L’orateur de la Sectn des Droits-de-l’Homme ; 12 Therm. 7/7(2). Citoyens Législateurs hier la section des droits de l’Homme déclaroit à votre barre qu’elle étoit armée toute entière pour faire respecter la Convention Nationale et foudroyer les conspirateurs; Elle vient aujourd’hui vous présenter ses sentimens de félicitation sur la chute des nouveaux tirans que vous avez eu à combattre. La Liberté n’a pas cessé d’étendre ses mains triomphales sur le Peuple et la Convention; Les Catilina et les Cromwels ne sont plus; Vous avez achevé l’histoire de la plus horrible des conspirations. Citoyens Législateurs, vous qui ne voulez que le bonheur de la Patrie, vous qui veillez sans cesse au salut de la République, recevez notre hommage. Il vous est présenté par des hommes qui seroient tous (1) C 314, pl. 1258, p. 25. (2) C 314, pl. 1258, p. 26; J. Sablier , n° 1470. Mention dans F.S.P., n° 391 ; M.U., XLII, 220.