SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 253 XI [Le c. révol. de Landau, à la Conv.; 21 germ. Il 1 (1). « Citoyens représentants et pères des vrais sans-culottes, jusqu’à quand est-ce que les ennemis de la République et de la liberté chercheront-ils de persécuter par leur trame infâme, notre heureuse constitution ? Grâce à l’œil vigilant et à la force du caractère de nos dignes représentants, le complot des traîtres a encore été déjoué, et la République française une et indivisible, sauvée. Continuez, dignes pères du peuple, de veiller sur les bons enfants de la patrie, jusqu’à ce que le fer vengeur, ait exterminé tous les tyrans, fédéralistes et fanatiques, et nous crierons conjointement et du plus profond de nos cœurs : Vive à jamais la République, vive la Convention nationale, vivent les braves sans - culottes ». J. Tobie Grup, Weigel, Crouer, Gloeckner, Müller, Woeff, Tobie, Venner, Flinc, Zahn, Waegelein, F. Fouillion. XII [Les maire et off. mun. de la comm. de Sainte-Colombe, au présid. de la Conv.; 17 germ. II] (2). « Citoyen président, Nous avons vu avec indignation la trame odieuse qui a été ourdie contre l’unité et l’indivisibilité de la République; l’activité et le courage de la Convention nationale ont sauvé de nouveau la patrie, déjà le glaive de la justice a frappé les principaux coupables, qu’elle achève de couper tous les fils de cet horrible attentat, en faisant périr sur l’échaffaud jusqu’au dernier des conspirateurs, qu’elle reste à son poste tant que la République sera en danger. Si des scélérats osaient l’attaquer, nous volerions à son secours, et nos corps lui serviraient de boucliers nous le jurons tous... Vive la République... S. et F. ». Bioche (maire), Letrange, Paulmier, Legendré-neu, Béliard, C. Momméolli, Burnois. XIII [La comm. des Sables, à la Conv.; 14 germ. H] (3). « Encore une fois, pères du peuple, vous avez par votre surveillance active, assuré la République une et indivisible. Du haut de la Montagne sacrée, vous avez terrassé les traîtres qui, sous le voile du patriotisme, voulaient anéantir la liberté et faire de la France une seconde Vendée. Restez à votre poste, dignes représentants d’un peuple fait pour la liberté, soyez sûrs que les habitants de la petite cité des Sables, qui avec une population de cinq mille individus dans laquelle il y a près de trois mille femmes, a fourni sept à huit cents braves marins, soutiendront soit sur mer, soit sur terre, la représentation nationale. Salut et vive la République ». Laisné, Chevallereau, Laisné, Pravacin, Duange, Founé, Monard, Perrache, Sidarde, Moreau, Laisné, Jolly, Achard, Terice. XIV [La comm. de Lons-le-Saulnier, à la Conv.; s.d.] (1). « Citoyens représentants, Vous avez notre confiance, vous auriez notre admiration, s’il était permis à des républicains d’admirer leurs semblables, vous avez vu tous les dangers, et ils n’ont fait qu’exciter votre courage. Vous venez de déjouer la plus perfide de toutes les trames, ah ! législateurs, ne souffrez pas que l’impunité enhardisse plus longtemps les coupables, osez compter sur les bons citoyens qui ont résolu d’affranchir leur patrie du joug infâme qu’on lui préparait, osez vous confier à leur énergie et déployez enfin celle de la nation contre les brigands qui vous menacent, plus de mesures timides, elles accroîtraient l’audace des factieux, elles vous aviliraient et vous perdraient vous mêmes; écrasez enfin ces insectes hideux qui rampent sous vos pas, que du haut de la Montagne que vous avez gravie, la foudre de la vengeance éternelle se fasse entendre ! qu’elle tonne ! et qu’elle frappe ! Le peuple de Lons-le-Saulnier est debout et il ne se réveilla jamais en vain, son courage et son inviolable attachement aux principes de la République ne varieront jamais; Lons-le-Saulnier sera enseveli sous ses ruines, le dernier de ses défenseurs périra avant qu’on puisse lui reprocher un murmure, un seul moment de faiblesse, il n’a pas fait un vain serment quand il a juré la liberté ou la mort. Représentants, continuez vos glorieux travaux, vous avez annihilé les ennemis extérieurs, mais il vous reste à anéantir les ennemis intérieurs; le danger de la patrie vous ordonne de rester à votre poste, vous êtes nés pour la sauver. Toujours fidèles à nos serments, nous saurons affronter la mort pour exterminer ceux qui oseraient porter la plus légère atteinte à nos lois, fermes et inébranlables au milieu des orages qui agitent encore la République; votre sagesse et nos bras feront échouer les perfides complots de ces monstres de sang qui ne respirent que les malheurs de leurs frères. (1) C 302, pl. 1092, p. 10. Bas-Rhin. (2) C 302, pl. 1092, p. 11. Eure. (3) C 302, pl. 1092, p. 12. (1) C 302, pl. 1092, p. 13. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 253 XI [Le c. révol. de Landau, à la Conv.; 21 germ. Il 1 (1). « Citoyens représentants et pères des vrais sans-culottes, jusqu’à quand est-ce que les ennemis de la République et de la liberté chercheront-ils de persécuter par leur trame infâme, notre heureuse constitution ? Grâce à l’œil vigilant et à la force du caractère de nos dignes représentants, le complot des traîtres a encore été déjoué, et la République française une et indivisible, sauvée. Continuez, dignes pères du peuple, de veiller sur les bons enfants de la patrie, jusqu’à ce que le fer vengeur, ait exterminé tous les tyrans, fédéralistes et fanatiques, et nous crierons conjointement et du plus profond de nos cœurs : Vive à jamais la République, vive la Convention nationale, vivent les braves sans - culottes ». J. Tobie Grup, Weigel, Crouer, Gloeckner, Müller, Woeff, Tobie, Venner, Flinc, Zahn, Waegelein, F. Fouillion. XII [Les maire et off. mun. de la comm. de Sainte-Colombe, au présid. de la Conv.; 17 germ. II] (2). « Citoyen président, Nous avons vu avec indignation la trame odieuse qui a été ourdie contre l’unité et l’indivisibilité de la République; l’activité et le courage de la Convention nationale ont sauvé de nouveau la patrie, déjà le glaive de la justice a frappé les principaux coupables, qu’elle achève de couper tous les fils de cet horrible attentat, en faisant périr sur l’échaffaud jusqu’au dernier des conspirateurs, qu’elle reste à son poste tant que la République sera en danger. Si des scélérats osaient l’attaquer, nous volerions à son secours, et nos corps lui serviraient de boucliers nous le jurons tous... Vive la République... S. et F. ». Bioche (maire), Letrange, Paulmier, Legendré-neu, Béliard, C. Momméolli, Burnois. XIII [La comm. des Sables, à la Conv.; 14 germ. H] (3). « Encore une fois, pères du peuple, vous avez par votre surveillance active, assuré la République une et indivisible. Du haut de la Montagne sacrée, vous avez terrassé les traîtres qui, sous le voile du patriotisme, voulaient anéantir la liberté et faire de la France une seconde Vendée. Restez à votre poste, dignes représentants d’un peuple fait pour la liberté, soyez sûrs que les habitants de la petite cité des Sables, qui avec une population de cinq mille individus dans laquelle il y a près de trois mille femmes, a fourni sept à huit cents braves marins, soutiendront soit sur mer, soit sur terre, la représentation nationale. Salut et vive la République ». Laisné, Chevallereau, Laisné, Pravacin, Duange, Founé, Monard, Perrache, Sidarde, Moreau, Laisné, Jolly, Achard, Terice. XIV [La comm. de Lons-le-Saulnier, à la Conv.; s.d.] (1). « Citoyens représentants, Vous avez notre confiance, vous auriez notre admiration, s’il était permis à des républicains d’admirer leurs semblables, vous avez vu tous les dangers, et ils n’ont fait qu’exciter votre courage. Vous venez de déjouer la plus perfide de toutes les trames, ah ! législateurs, ne souffrez pas que l’impunité enhardisse plus longtemps les coupables, osez compter sur les bons citoyens qui ont résolu d’affranchir leur patrie du joug infâme qu’on lui préparait, osez vous confier à leur énergie et déployez enfin celle de la nation contre les brigands qui vous menacent, plus de mesures timides, elles accroîtraient l’audace des factieux, elles vous aviliraient et vous perdraient vous mêmes; écrasez enfin ces insectes hideux qui rampent sous vos pas, que du haut de la Montagne que vous avez gravie, la foudre de la vengeance éternelle se fasse entendre ! qu’elle tonne ! et qu’elle frappe ! Le peuple de Lons-le-Saulnier est debout et il ne se réveilla jamais en vain, son courage et son inviolable attachement aux principes de la République ne varieront jamais; Lons-le-Saulnier sera enseveli sous ses ruines, le dernier de ses défenseurs périra avant qu’on puisse lui reprocher un murmure, un seul moment de faiblesse, il n’a pas fait un vain serment quand il a juré la liberté ou la mort. Représentants, continuez vos glorieux travaux, vous avez annihilé les ennemis extérieurs, mais il vous reste à anéantir les ennemis intérieurs; le danger de la patrie vous ordonne de rester à votre poste, vous êtes nés pour la sauver. Toujours fidèles à nos serments, nous saurons affronter la mort pour exterminer ceux qui oseraient porter la plus légère atteinte à nos lois, fermes et inébranlables au milieu des orages qui agitent encore la République; votre sagesse et nos bras feront échouer les perfides complots de ces monstres de sang qui ne respirent que les malheurs de leurs frères. (1) C 302, pl. 1092, p. 10. Bas-Rhin. (2) C 302, pl. 1092, p. 11. Eure. (3) C 302, pl. 1092, p. 12. (1) C 302, pl. 1092, p. 13. 254 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Tels sont les vœux des républicains composant le conseil général de la commune de Lons-le-Saulnier. Vive la République, vive la Montagne, vive la Convention nationale ». Constantin, Ragmey, Léger, Bailly, Marion, Roland, Besson, Fieu, Combette, Daloz, Vernier, Martinet, Brocard, Blandant, Oude, Ryo. XV [Le distr. d’ Armes, à la Conv .; 18 germ. II ] (1). «Ils ne sont plus ces hommes coupables qui, couverts des couleurs chéries de la liberté, avaient osé conspirer contre le peuple et voulaient lui forger des fers, sous le manteau même du patriotisme; le génie révolutionnaire a soufflé sur cet amas impur d’agents stipendiés par les puissances étrangères, ils ont disparu et l’abîme où ils voulaient précipiter les vrais amis de la patrie les a dévorés; ils ont passé, et la Montagne qui repose sur les principes éternels de la nature et de la vertu, bravant toutes les tempêtes politiques, élève au-dessus des nues, sa tête fière et radieuse, et voit avec une sérénité imperturbable, les orages se former à ses pieds et la foudre voler en éclats sur les méchants qui voulaient en diriger les coups inévitables contre le peuple. Ils se disaient les soutiens inflexibles de la République, et le résultat de leur complot exécrable en aurait amené la destruction; mais la France est vengée, et l’opprobre éternel est descendu avec eux dans la tombe, pour s’y attacher à leur mémoire. Incorruptibles montagnards, qui travaillez au triomphe de la liberté, le peuple vous attend au terme de la révolution, pour vous couronner; terrassez toutes les aristocraties, étouffez les factions, encouragez le patriotisme, et dirigez tous les traits de la terreur révolutionnaire contre les hommes pour qui le peuple n’est rien, et qui veulent détacher leur existence de celle du peuple : l’égoïsme vit encore, il est la cause de tous nos maux, il accapare les subsistances, il assassine par sa dureté féroce des milliers d’indigents qui périraient dans les besoins, si la vigueur des mesures ne le forçait à les secourir; vous avez mis les vertus, et la probité à l’ordre du jour, que le désintéressement y soit aussi, et que l’humanité soit enfin la pierre de touche du patriotisme ». Laforêt, Clair, Granjon, Voytier, Fouvielle, Dewerneys, Foujohl, Choret le Plagny, Lacroix, Saint-Didier, Fouheu. (1) C 302, pl. 1092, p. 14. Saint-Etienne, Loire. XVI [Le c. révol. de la comm. de Champcenetz, à la Conv.; 22 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Toute proposition de paix ou de trêve serait un piège; la guerre est une guerre à mort contre nos ennemis; voilà le cri des vrais montagnards; ils redoutent nos mesures, ces tyrans couronnés; eh bien, soyons fermes dans nos projets; évitons tout ce qui peut tendre à paralyser nos forces existantes; achevez votre ouvrage, le vaisseau est encore au milieu d’une mer orageuse; il est de votre devoir de le conduire au port; et en assurant la stabilité du gouvernement, vos travaux immortels feront en même temps la gloire du nom français; et le désespoir des despotes coalisés. Nous invitons la Convention à rester à son poste jusqu’à la paix et la félicitons sur ses glorieux travaux; qu’ils fassent punir du glaive de la loi tous les traîtres; que la tempête tonne sur leurs têtes coupables; et les écrase tous; et la République française sera bien purgée de ces maudits aristocrates. Nous vous annonçons que nous avons déposé au district de Provins toute l’argenterie de notre ci-devant église; ainsi qu’une grille de fer; et tous les cuivres et autres dépouilles; les citoyens de notre petite commune ont fait une collecte pour les défenseurs de la patrie; de 37 chemises, 1 drap, et de 101 livres, 10 sols en assignats qu’il a remis à la société populaire de la commune de Provins; nous vous prions de vouloir bien nous continuer votre bulletin. S. et F. » Juin, Genin, Naudin, Laprade, Angenot, Cou-peux, Pitelman, Rousselet, Rousselet, Masson, Suppliz, Gimet. XVII [La comm. de Carpentras, à la Conv.; 16 germ. II] (2). « Grâces vous soient rendues, représentants! Votre courage, votre dévouement à la cause du peuple, l’active vigilance du Comité de salut public vous ont acquis des droits impérissables à sa reconnaissance. Vous venez de déjouer des complots enfantés dans les horreurs des ténèbres, alimentés par l’or de Pit, et qui devaient être exécutés par des monstres d’autant plus criminels que leur figure perfide était couverte du masque hypocrite du patriotisme et qui n’étaient connus que des émigrés, des aristocrates, des suspects et de toute cette classe de scélérats que la patrie ren-(1) C 302, pl. 1092, p. 15. Départ, de la Seine-et-Marne. (2) C 302, pl. 1092, p. 16. Vaucluse. 254 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE Tels sont les vœux des républicains composant le conseil général de la commune de Lons-le-Saulnier. Vive la République, vive la Montagne, vive la Convention nationale ». Constantin, Ragmey, Léger, Bailly, Marion, Roland, Besson, Fieu, Combette, Daloz, Vernier, Martinet, Brocard, Blandant, Oude, Ryo. XV [Le distr. d’ Armes, à la Conv .; 18 germ. II ] (1). «Ils ne sont plus ces hommes coupables qui, couverts des couleurs chéries de la liberté, avaient osé conspirer contre le peuple et voulaient lui forger des fers, sous le manteau même du patriotisme; le génie révolutionnaire a soufflé sur cet amas impur d’agents stipendiés par les puissances étrangères, ils ont disparu et l’abîme où ils voulaient précipiter les vrais amis de la patrie les a dévorés; ils ont passé, et la Montagne qui repose sur les principes éternels de la nature et de la vertu, bravant toutes les tempêtes politiques, élève au-dessus des nues, sa tête fière et radieuse, et voit avec une sérénité imperturbable, les orages se former à ses pieds et la foudre voler en éclats sur les méchants qui voulaient en diriger les coups inévitables contre le peuple. Ils se disaient les soutiens inflexibles de la République, et le résultat de leur complot exécrable en aurait amené la destruction; mais la France est vengée, et l’opprobre éternel est descendu avec eux dans la tombe, pour s’y attacher à leur mémoire. Incorruptibles montagnards, qui travaillez au triomphe de la liberté, le peuple vous attend au terme de la révolution, pour vous couronner; terrassez toutes les aristocraties, étouffez les factions, encouragez le patriotisme, et dirigez tous les traits de la terreur révolutionnaire contre les hommes pour qui le peuple n’est rien, et qui veulent détacher leur existence de celle du peuple : l’égoïsme vit encore, il est la cause de tous nos maux, il accapare les subsistances, il assassine par sa dureté féroce des milliers d’indigents qui périraient dans les besoins, si la vigueur des mesures ne le forçait à les secourir; vous avez mis les vertus, et la probité à l’ordre du jour, que le désintéressement y soit aussi, et que l’humanité soit enfin la pierre de touche du patriotisme ». Laforêt, Clair, Granjon, Voytier, Fouvielle, Dewerneys, Foujohl, Choret le Plagny, Lacroix, Saint-Didier, Fouheu. (1) C 302, pl. 1092, p. 14. Saint-Etienne, Loire. XVI [Le c. révol. de la comm. de Champcenetz, à la Conv.; 22 germ. II] (1). « Citoyens représentants, Toute proposition de paix ou de trêve serait un piège; la guerre est une guerre à mort contre nos ennemis; voilà le cri des vrais montagnards; ils redoutent nos mesures, ces tyrans couronnés; eh bien, soyons fermes dans nos projets; évitons tout ce qui peut tendre à paralyser nos forces existantes; achevez votre ouvrage, le vaisseau est encore au milieu d’une mer orageuse; il est de votre devoir de le conduire au port; et en assurant la stabilité du gouvernement, vos travaux immortels feront en même temps la gloire du nom français; et le désespoir des despotes coalisés. Nous invitons la Convention à rester à son poste jusqu’à la paix et la félicitons sur ses glorieux travaux; qu’ils fassent punir du glaive de la loi tous les traîtres; que la tempête tonne sur leurs têtes coupables; et les écrase tous; et la République française sera bien purgée de ces maudits aristocrates. Nous vous annonçons que nous avons déposé au district de Provins toute l’argenterie de notre ci-devant église; ainsi qu’une grille de fer; et tous les cuivres et autres dépouilles; les citoyens de notre petite commune ont fait une collecte pour les défenseurs de la patrie; de 37 chemises, 1 drap, et de 101 livres, 10 sols en assignats qu’il a remis à la société populaire de la commune de Provins; nous vous prions de vouloir bien nous continuer votre bulletin. S. et F. » Juin, Genin, Naudin, Laprade, Angenot, Cou-peux, Pitelman, Rousselet, Rousselet, Masson, Suppliz, Gimet. XVII [La comm. de Carpentras, à la Conv.; 16 germ. II] (2). « Grâces vous soient rendues, représentants! Votre courage, votre dévouement à la cause du peuple, l’active vigilance du Comité de salut public vous ont acquis des droits impérissables à sa reconnaissance. Vous venez de déjouer des complots enfantés dans les horreurs des ténèbres, alimentés par l’or de Pit, et qui devaient être exécutés par des monstres d’autant plus criminels que leur figure perfide était couverte du masque hypocrite du patriotisme et qui n’étaient connus que des émigrés, des aristocrates, des suspects et de toute cette classe de scélérats que la patrie ren-(1) C 302, pl. 1092, p. 15. Départ, de la Seine-et-Marne. (2) C 302, pl. 1092, p. 16. Vaucluse.