734 [Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. [14 avril 1790. Paris, par laquelle ce prélat prie l’Assemblée de recevoir son serment civique, tel que l’ont prêté tous les députés, en attendant que sa santé lui permette de venir le prononcer lui-même, au milieu d’elle. M. le comte de Rochegude, député de Carcassonne, qui a été admis en remplacement de M. le marquis Dupac de Badens, prête le serment civique. M. Muguet de Hfanthou, secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la séance d’hier. M. Goupil de Préfeln. Je demande que la motion de M. Je marquis de Foucault, relative à l’éloignement des troupes, soit mentionnée au procès-verbal. M. l’abbé d’Eymar. Il faut y mettre aussi le commencement de l’opinion de M. de Foucault; l’événement a trop justifié nos craintes. (L’Assemblée, consultée, décide que, conformément au décret d’hier, on commencera sans délai l’ordre du jour.) M. de Cazalès. L’Assemblée nationale ne m’empêchera pas de parler et de témoigner ma reconnaissance à la garde nationale, qui a sauvé la vie ..... M. l’abbé Maury entre ; la droite de l’Assemblée l’applaudit : les prêtres l’embrassent. M. de Cazalès parle toujours. M. Guillaume. M. le président, faites donc exécuter le décret que l’Assemblée vient de rendre. M. de Cazalès insiste. — La partie droite de l’Assemblée s’oppose à l’exécution de ce décret. M. l’abbé Royer, curé de Chavannes, paraît à la tribune. — M. l’évéque de Nancy l’interrompt plusieurs fois. M. le Président. A peine l’Assemblée commence-t-elle, que le tumulte règne. Le clergé a demandé à parler; M. de Cazalès n’a pu se faire entendre : son intention était de voter des remerciements ..... Cent voix : Nous ne vous demandons pas de nous présenter la motion de M. de Cazalès. M. le Président. Je demande qu’on délibère sur la demande de la parole faite par le clergé pour l’ordre de deux heures. M. E