14 [Convention Üâlbisàtê.] ARCHIVÉS PÂÏ&ÈMËNÎÀlftfi§, J «gbrümgre ta II 666 futiles décofatidüs àcOOMêeë* sôüs l’àiiôifeü régime, à l’éclat du nom. dû à la protection, et qui n’ètâient presque jamais le partage de la bravoure et de la vertu* « Veuillez bien, Citoyen Président, assurer la Convention qu’à l’aide de quelques cures lieü-reuses opérées par Dubouchet, votre collègue* l’amour de l’égalité et do la liberté républicaines règne dans cette contrée, et que nous lui sommes redevables d’avoir monté l’esprit public à la hauteur de la résolution, nous mettrons tout eu usage pour lui conserver ce niveau (l). « J, Garnier; Hourier l’aîné; Pigot; Gar¬ nier; Lelong; Simon, 'président; Linnoy, procureur syndic ; Coÿn, secrétaire .. » LeS républicains dë Ëôüëh manifestent leur indignation sur l’attentat Commis en là personne du représentant du peuple Ëeauyais, et en de¬ mandent une vengeanee éclatante. Mention honorable et insertion an « Bulle¬ tin » (â)î Sitit lit lettre des républicains de Mouen (3). , Les répUbHôainê dé Éôüëri, â la Convention nMionode . s « Liberté, égalité * unité* indivisibilité de la République, fraternité ou la mort. « Législateurs, « La nature et l’humanité viennent d’être ou* tragées de la manière la plus inouïe, par ces êtres qui usurpèrent trop longtemps le beau titré de philanthropes; Ün crime, dont l’histoire des nations ne fournit point d’exemples, vient d’être commis en la personne de Beauvais, représentant du peuple français, par cette horde forcenée d’Anglais, que la trahison la plus infâme a intro¬ duite dans Toulon. « Souffrirez-vous plus longtemps que la repré¬ sentation nationale et le droit des gens soient impunément violés par les cannibales agents de Pitt ! Souffrirez-vous que les vils suppôts d’un tyran, dont ils immolèrent le prédécesseur, conservent l’odieuse prétention de venger, par des atrocités, le juste supplice du dernier roi de France! N’ est -il pas temps enfiü d’user de re¬ présailles' envers cea monstres, l’opprobre du genre humain! « Intrépides Montagnards, Vous â qui la Ré¬ publique entière doit la Constitution populaire qui va faire son bonheur, déployer cette éner¬ gie stoïque qui Vous caractérise, vengez la na¬ ture, vengez l’ humanité, vengez-vous, vengez-noüs. Que Votre juste fureur ne soit point com¬ primée par la réflexion séduisante mais spé¬ cieuse bue ce natiofiicido est l’ouvrage des stipendies du gouvernement anglais, et nofi celui du peuple entier. Souvenez-vous qu’uti peuple qui, témoin dë ces forfaits, ü’éerase point les monstres qui les ont ôrdoniiés et exécutés, devient coupable et mérite, par son silence, de (1) Applaudissements, d’après le Mercure univer¬ sel [9e jour du 2e mois de l’an II (mercredi 30 oc¬ tobre 1793), p. 477, col. 1]. (2) Procès-verbaux de la Convention, t. 24* p. 187. (3) Archives nationales, carton C 280* dossier 761. éubir la peine de la complicité; soufenëz-¥ôus qtt’un peuple qui* en pareil cas* ne remplit pas le plus saint des devoirs en s’insurgeant, qu’un peuple qui Se laisse ainsi avilir pàf SëS agents sans les foudroyer de sa toute-puissance, éSt un troupeau d’esclaves et non, comme dans Un pays libre* cette masse souveraine des chëfs-d’ oeuvre de là nature. « Organes dë la nation* Vous avez déjà pro¬ clamé Pitt l’ennemi du genre humain, déclarez aux peuples libres, à nos frères des Etats-Unis, à l’Europe entière, que le peuple anglais est aussi l’ënnemi du genre humain; déclarez-leur qüe ce peuple d’anthropophages est indigne d’exister dans une sphère habitée par des peu¬ ples policés, dites à ce peuple, désormais l’objet du mépris universel, que les républicains fran¬ çais ont juré d’aSSouvir leur juste, veàgéancë jusque Sur le dernier dés Anglais qui n’auraient pas formellement désavoué cët assassinat hor¬ rible, ou ne seraient pas déjà accourus se ranger sottS les drapeaux de là liberté. En tin mot* dé¬ clarez -lui, au nom do la nation dont VOUS êtes les dignes représentants, guerre éternelle, haine implacable, vengeance inextinguible. « Tel est le vœu des républicains soussignés. « Présentée le jour du mois de la 2e année de 1 1 République une et indivisible. » ( Suivent 148 signatures. ) Le 3e bataillon des Landes, au camp de la Liberté* près Saint-J ean-Fîed-dè-Pof t* invité la Convention nationale à rester à son posté* jus¬ qu’à cè que la Constitution soit parfaitement affermie. Lés citoyens composant cé bataillon jurent de faire un rempart de leurs corps autour de la Montagne sacrée sur laquelle est fondée le tëmpiè de là liberté et de l’êgàlitê : « Nous le hérisserons, disent-ils, de nos armes et de nos baïonnettes; nous le défendrons jusqu’à la mort. » Mention honorable et insertion au & Bulle¬ tin » (1)* Suit l'adresse du 3e bataillon des Landes (2). Le 3 e bataillon des Landes, à la Convention nationale. « Au camp dë la iiberté, près Saint-Jean-Pied-de-Port, le 16 septembre 1793* l’an II de la République fran¬ çaise, une et indivisible. « Citoyens représentants, « Le 3e bataillon des Landes, animé du désir de voir triompher la belle cause pour laquelle il est armé, vient joindre ses Sollicitations à celles de tous les bons patriotes pour vous engager à rester à votre poste jusqu’à ce que la Constitu¬ tion soit parfaitement raffermie. Le vaisseau de la République vogue encore sur une mer ora¬ geuse, si d’autres que vous en prenaient le gou¬ vernail même avec des sentiments bien purs, il serait exposé à faire naufrage. Nous Vous renou¬ velons le serment de faire uii rempart de nos corps autour de la Montagne sacrée sur laquelle (1) Pfoùès-t)C?bàü& de lu convention, %. 24, p. 188. (2) Archives nationales, canton C 280* dossier 761. [Convention flatiofiâlê,] ÀtolŸÈg PAftUËMËfîfAmKl-I |br0Sre i?# ™ vous ftfes fondé le temple de la liberté m a§ Légalité, nous lë héfisseîoftë dé üdë âïifiëë ët dfe fins bâïeüüëttës» nous le défendrons jusqu’à la îüôft ôôntfe les prdjëtS libërticidës deS feuülautè, des modérés, des âüàfchistëë» des muscadins, de l’aristocratie agonisante du dedans et des despotes coalisés du dehors. Nous imiterons l’Administration de notre département qui, au milieu de la coalition affreuse du fédéralisme» est toujours restée fidèle à la Convention, nous né vous parlerons pas de notre adhésion à tous vos décrets, notre opinion est connue, votre marche est sublime, nous admirons tous vos travaux, nous leur rendons un culte divin, ils resteront gravés dans nos cœurs comme sur du bronze, nous les transmettrons à nos neveux comme un monument sacré Sans lequel on ne peut exister; et alors ils chanteront comme nous, vive la li¬ berté, vive l’égalité, Vive la République une et indivisible et vivent à jamais les sauveurs de la patrie. » (Suivent 71 signatures.) Les trois corps administratifs de la ville d’Or¬ léans adressent à la convention leur regret sur le départ du représentant du peuple Laplanche, et leur reconnaissance pour le bien qu’il a fait dans leur ville. insertion au « Bulletin » (1), Bûü V&dfêSëê déê tfôiS corps adMinistfUÜfs âê tû vittë d'Orléans (2). Les trois corps administratifs âê la fille d'Orléans, à la Convention nationale. U Orléans, lé 7e joüf de là 3e décade dü 1er mois de l’an II de la République une et indivisible. « Citoyens, « Vivement affectés du départ du citoyen L'apiàüche, votre collègue, nous vous exprime¬ rons difficilement la reconnaissance que nous vous devons pour tout le bien qu’il a fait ici 5 tous les jours étaient marqués par des actes de bienfaisance et de justice, il est impossible de vous peindre toutes les sensations que nous âvbüs éprouvées lorsqu’il nous a fait Ses adieux à la. Société populaire ; il pari; comblé des béné¬ dictions d’nn peuple immense, il emporte nos regrets et notre admiration. » (Suivent 21 signatures.) Sur la demande de la Société républicaine de Château-Thierry, convertie en motion par un membre, « La Convention nationale décrète qu’il sera substitué au nom .de Château-Thierry celui de l’Ëgalité-sur-Mame (B). » (1) Pfôûès-VefbtiüîÉ de la OoiWëHtiôti, t. 24, p. 138» (2) Archives nalidHàtes, câftôn C 278, dossier 748. (3) Pfêèès-vêfbaaSt dé la CoMèmidfi, t, 24, p. 188. Sait an êffîr&u dès registres des déUbèfâtions dè lû Société fdpiÜaWê âè Ohétêm-TMéffÿ (1), Èxifâtl dés fëgislrëS dés déUhêfdtipnê dë la Société pôpmdifê de ChâleOU-Thiérry. Séance du 6 octobre 1793, l’an II de la Répu¬ blique ff ançaise nne et indivisible. L'ordre du jour, a amené le changement du nom de Châtëàu-îiiiérry composé de dëü* noms proscrits par le régime républicain. Après, due fous les membres ont en proposé chacun différents noms, ia société à arrêté qu’elle manifesterait son vœu pour qu’il soit substitué au nom de Château-Thierry, celui de Egalité-sur� Marne, et que oopio du présent arrêté serait adressée à là Convention nationale pour y faire droit. Pour copie conforme : Batbt, vide-président. Contresigné par tes Secrétaires, Oh. ÉL NeMC; DÀWSfivîhLS; DàMeàü. OôârPïE hEsrïm du Méféffîé üniferéél (2). La Société populaire de Château-Thierry invite la Convention A rester A son poste et demande une loi qui Oblige les marchands â rendre compte des marchandises qui sont entrées dans leurs magasins. « La Convention nationale, par son décret du. £7 septembre» ayant Ordonné qu’il serait pro¬ cédé à la levés des scellés apposés sur les papiers et bureau* dés trois ci-devant compagnies des finances» en présence des citoyens Monmayou» Réal ét Düpin, tous trois représentants du peuple» de l’agent dü Trésor public et d’un commissaire de la comptabilité; et la Convention, par le même décret, ayant chargé les citoyens ci-dessus nom¬ més, de procéder à la levée des scellés apposés sur les papiers et Caisses particulières des ci-de¬ vant fermiers, régisseurs et administrateurs des domaines, « A reconnu que lés ci-devant trois compa¬ gnies des finances étaient solidairemënt comp¬ tables, et que la nation avait hypothèque sur leurs biens, à compte? du jour de leur nomina¬ tion auxditêS places; elle a pensé» en consé¬ quence, que les droits de la République devaient être conservés sur les biens qu’ils possédaient, jusqu’à la reddition et l’apurement définitif des comptes dont ils sont tenus. « Ën conséquence, elle a décrété et décrète (3) que jusqu’à la reddition et l’apurement définitif de leurs comptes» les ci-devant fermiers» régis¬ seurs et administrateurs des domaines» et ayants cause, chacun dans leurs parties» ne pourront vendre» aliéner, hypothéquer, ni disposer, à (1) Archives nationales, carton G 280, dossier 761. (2) Mercure universel \ 9è jour du second mois de l’an îî (mercredi 30 octobre 1793), p. 477, éql. î]» D’autre part, l 'Auditeur national [jn° 403 du 9® jour du 2e mois de l’an II (mercredi 30 octobre 1793), p. 2] reproduit à peu près textuellement le Mercure. (3) Le rapporteur est Dupin, d’après la minute du décret qui se trouve aux Archives nationales (car¬ ton G 277, dossier n® 722). D’après l'Auditeur natio¬ nal, dont nous reproduisons ci-après, page 16, le compte rendu, le rapporteur est Monmayou.