,/isscnibjée Mtiwgte} AhCIJiVES PAliLppjîNT�I�ES, [3 novembre 1790. j PREMIER DÉCRET. « L’Assemblée nationale, après avoir enteodu son comité de Constitution, décrète ce qui suit : « Il sera distrait et distribué en droits d’assistance, conformément à l’article 5 du décret des 3Q et 3 1 août, des 1er et 2 septembre de la présenté £Ppée, ja moitié dp traitement des juges et des commissaires du roi qui ont plus de 2,400 livres. » " ‘ DEUXIÈME DÉCRET. « L’Assemblée nationale, après avoir entendu le rapport de son comité de Constitution» décrète ce qui suit : « 1° Chacun des juges de paix de la ville de Paris aura un traitement fixe de 2,400 livres, et en oqtre, le produit du tarif modéré qui sera fait pour ses vacations à l’apposition, à la reconnaissance et à la levée des scellés ; «2° Lés greffiers des juges de paix delà ville de Paris auront chacun un traitement fixe de 800 livres, et, en outre, le produit du tarif modéré qui sera fait pour leurs vacations à l’apposition, à la reconnaissance et à la levée des scellés. » (Ces deux décrets sont successivement mis aux voix et adoptés.) M. le Président. L’ordre du jour est la discussion du projet de décret présenté hier par le comité d’ aliénation des domaines nationaux . M. de La Rochefoucauld, rapporteur, donne successivement lecture des articles du projet de décret. L’article 8 du projet de décret concernant les bois taillis de 25 ans et au-dessous et les bocque-taux, même futaie, dont l’étendue est inférieure à 300 arpents, donne lieu à une courte (jiscus-siun. Plusieurs membres demandent la suppression de l’article comme dépouillant la nation d’une de ses plus précieuses ressources. M. de Delley se prononce pour l’article et représente que la nation ne doit se réserver que la possession des forêts assez considérables pour nécessiter la surveillance de deux gardes au moins. Les taillis et les bocquetaux doivent être vendus parce qu’ils ne peuvent être surveillés et qu’il est très facile de les dilapider. Or, le comité à cet égard a indiqué les bases que l’Assemblée doit suiyre. Quelques membres objectent que la disposition de l’article 8 est contraire au décret du 6 août et que le comité d’aliénation aurait dû se concerter avec les comités qui ont fait rendre ledit décret du 6 août. Ils réclament la question préalable sur l’article. M. le Président met aux voix la question préalable, qui est prononcée. M.de l