306 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE assassins, fermes à notre poste comme vous l’êtes au sommet de la Montagne, nous y demeurerons constamment attachés, pour découvrir les traîtres et déjouer les complots perfides des ennemis du dedans et ceux du dehors. » Tallon (présid.), Girard, Dumesnil, Demontin, Mesanguy [et 2 signatures ililsibles]. 38 Les administrateurs du district d’Andelys (1) écrivent à la Convention : Le crime lutte contre la vertu, mais l’atteint rarement; cette vertu vient de se manifester dans la personne de Robespierre et Collot-d’Herbois; grâces en soient rendues à l’Etre-Suprême. Mention honorable, insertion au bulletin (2) . [Andelys, 8 prair. II] (3). « Le crime lutte contre la vertu, mais ne l’atteint pour ainsi dire jamais. Cette vérité vient de se manifester en sauvant à la patrie deux puissants appuis et au peuple deux vrais amis. Nous voulons parler de l’attentat énorme que des monstres exécrables viennent de tenter sur les personnes des citoyens Robespierre et Collot d’Herbois; le danger que l’un et l’autre a couru nous a fait trembler. Et c’est dans l’enthousiasme de notre satisfaction en le voyant avorté que nous avons arrêté de vous offrir nos corps pour boucliers. Recevez donc, Citoyens représentais, l’hommage de nos sentiments qui sont aussi purs que les vertus. Que le brave républicain qui a si bien défendu la République en conservant la vie à Collot d’Herbois, reçoive ausis le juste tribut de reconnaissance que nous lui devons et que nous partageons sans doute avec tous les sans culottes de la République. Vive la République à jamais indivisible et toujours triomphante. » Brisset, Gasse, Barbé, Le Labbé, Alphonse Laine, Pusseng, Masset, Cotjlbau, Verny, Masurier (agent nat.J. 39 C’est en dépit des fureurs criminelles des tyrans et de leurs vils suppôts, dit la société populaire de Toul, département de la Meurthe, que la République subsistera avec gloire. Vainement font-ils planer sur elle tous les crimes; la providence qui a jeté les fonde-mens de sa grandeur, la protégera sans cesse, et garantira ses représentans du fer de leurs lâches assassins. Grâces vous soient rendues, législateurs ! vous avez mérité notre admiration pour vos (1) Eure. (2) P.V., XXXIX, 15. Bin, 22 prair. (1er suppl‘). (3) C 305, pl. 1147, p. 16. sages décrets; vous venez encore d’y ajouter par celui du 18 floréal. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Toul, 11 prair. II] (2). « Citoyens, représentans du peuple, Longtemps agitée par les factions, la République se calme et a déjà pris un aspect imposant, et les rois s’en désespèrent. Son gouvernement jusqu’ici mobile et incertain acquiert de la consistance et de la fixité, et Pitt en enrage. Tandis que les tyrans avec leurs cohortes serviles s’épuisent en vains efforts et que leurs fureurs orgueilleuses viennent se briser contre nos frontières redoutables, Pitt, l’honorable Pitt, le champion des rois, s’est chargé du rôle le plus brillant, le plus digne de lui, du rôle d’incendiaire, d’empoisonneur et d’assassin surtout. Et ce ne sont point des victimes vulgaires qu’il lui faut. Les représentans du peuple les plus forts et les plus vertueux sont ceux qu’il fait poursuivre avec son or corrupteur. Trop illustre scélérat toi qui n’as de calcul que pour convertir la vertu en vice, et le vice en vertu, vainement tu médites la ruine de la République française; en dépit de tes fureurs criminelles, elle subsistera glorieusement pour attester à l’univers ton étrange perversité. Vainement tu fais planer sur elle tous tes crimes. La providence qui a jeté les fondemens de sa grandeur, saura l’en préserver. C’est elle qui la protège, sans cesse. C’est elle qui l’a arrachée à tous ces dangers; c’est elle enfin qui a garanti ses représentans de ton fer homicide. Grâces lui soient rendues ! nous la remercierons de ses faveurs signalées en attendant que nous applaudissions à son juste décret qui prononcera la mort des rois et des lâches ministres de leurs fureurs. S. et F. ». Chauvenel (présid.), Pointloux (secret.). 40 Les administrateurs et l’agent national du district de Compïègne, département de l’Oise, écrivent que la tyrannie ayant perdu l’espoir de nous vaincre à découvert, a essayé, à l’aide des ténèbres, de frapper nos plus zélés défenseurs; mais la vertu a triomphé, et les jours de nos représentans ont été conservés; si des fers assassins sont encore levés, il existe encore des Geffroy. Mention honorable, insertion au bulletin (3) . [ Compïègne , 7 prair. II] (4). « Citoyens législateurs, Une mine meurtrière était creusée sous vos pas; un double embranchement y aboutissait, l’infâme Pitt devait en allumer une mèche et le scélérat Cobourg était chargé de faire fuser l’autre « traînée ». Mais le génie de la liberté (1) P.V., XXXIX, 15. B*", 17 prair. (2) C 306, pl. 1160, p. 31. (3) P.V., XXXIX, 15. B*”, 22 prair. (1er suppl1); M.U., XL, 264; J. Fr., n° 619. (4) C 305, pl. 1147, p. 17. 306 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE assassins, fermes à notre poste comme vous l’êtes au sommet de la Montagne, nous y demeurerons constamment attachés, pour découvrir les traîtres et déjouer les complots perfides des ennemis du dedans et ceux du dehors. » Tallon (présid.), Girard, Dumesnil, Demontin, Mesanguy [et 2 signatures ililsibles]. 38 Les administrateurs du district d’Andelys (1) écrivent à la Convention : Le crime lutte contre la vertu, mais l’atteint rarement; cette vertu vient de se manifester dans la personne de Robespierre et Collot-d’Herbois; grâces en soient rendues à l’Etre-Suprême. Mention honorable, insertion au bulletin (2) . [Andelys, 8 prair. II] (3). « Le crime lutte contre la vertu, mais ne l’atteint pour ainsi dire jamais. Cette vérité vient de se manifester en sauvant à la patrie deux puissants appuis et au peuple deux vrais amis. Nous voulons parler de l’attentat énorme que des monstres exécrables viennent de tenter sur les personnes des citoyens Robespierre et Collot d’Herbois; le danger que l’un et l’autre a couru nous a fait trembler. Et c’est dans l’enthousiasme de notre satisfaction en le voyant avorté que nous avons arrêté de vous offrir nos corps pour boucliers. Recevez donc, Citoyens représentais, l’hommage de nos sentiments qui sont aussi purs que les vertus. Que le brave républicain qui a si bien défendu la République en conservant la vie à Collot d’Herbois, reçoive ausis le juste tribut de reconnaissance que nous lui devons et que nous partageons sans doute avec tous les sans culottes de la République. Vive la République à jamais indivisible et toujours triomphante. » Brisset, Gasse, Barbé, Le Labbé, Alphonse Laine, Pusseng, Masset, Cotjlbau, Verny, Masurier (agent nat.J. 39 C’est en dépit des fureurs criminelles des tyrans et de leurs vils suppôts, dit la société populaire de Toul, département de la Meurthe, que la République subsistera avec gloire. Vainement font-ils planer sur elle tous les crimes; la providence qui a jeté les fonde-mens de sa grandeur, la protégera sans cesse, et garantira ses représentans du fer de leurs lâches assassins. Grâces vous soient rendues, législateurs ! vous avez mérité notre admiration pour vos (1) Eure. (2) P.V., XXXIX, 15. Bin, 22 prair. (1er suppl‘). (3) C 305, pl. 1147, p. 16. sages décrets; vous venez encore d’y ajouter par celui du 18 floréal. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Toul, 11 prair. II] (2). « Citoyens, représentans du peuple, Longtemps agitée par les factions, la République se calme et a déjà pris un aspect imposant, et les rois s’en désespèrent. Son gouvernement jusqu’ici mobile et incertain acquiert de la consistance et de la fixité, et Pitt en enrage. Tandis que les tyrans avec leurs cohortes serviles s’épuisent en vains efforts et que leurs fureurs orgueilleuses viennent se briser contre nos frontières redoutables, Pitt, l’honorable Pitt, le champion des rois, s’est chargé du rôle le plus brillant, le plus digne de lui, du rôle d’incendiaire, d’empoisonneur et d’assassin surtout. Et ce ne sont point des victimes vulgaires qu’il lui faut. Les représentans du peuple les plus forts et les plus vertueux sont ceux qu’il fait poursuivre avec son or corrupteur. Trop illustre scélérat toi qui n’as de calcul que pour convertir la vertu en vice, et le vice en vertu, vainement tu médites la ruine de la République française; en dépit de tes fureurs criminelles, elle subsistera glorieusement pour attester à l’univers ton étrange perversité. Vainement tu fais planer sur elle tous tes crimes. La providence qui a jeté les fondemens de sa grandeur, saura l’en préserver. C’est elle qui la protège, sans cesse. C’est elle qui l’a arrachée à tous ces dangers; c’est elle enfin qui a garanti ses représentans de ton fer homicide. Grâces lui soient rendues ! nous la remercierons de ses faveurs signalées en attendant que nous applaudissions à son juste décret qui prononcera la mort des rois et des lâches ministres de leurs fureurs. S. et F. ». Chauvenel (présid.), Pointloux (secret.). 40 Les administrateurs et l’agent national du district de Compïègne, département de l’Oise, écrivent que la tyrannie ayant perdu l’espoir de nous vaincre à découvert, a essayé, à l’aide des ténèbres, de frapper nos plus zélés défenseurs; mais la vertu a triomphé, et les jours de nos représentans ont été conservés; si des fers assassins sont encore levés, il existe encore des Geffroy. Mention honorable, insertion au bulletin (3) . [ Compïègne , 7 prair. II] (4). « Citoyens législateurs, Une mine meurtrière était creusée sous vos pas; un double embranchement y aboutissait, l’infâme Pitt devait en allumer une mèche et le scélérat Cobourg était chargé de faire fuser l’autre « traînée ». Mais le génie de la liberté (1) P.V., XXXIX, 15. B*", 17 prair. (2) C 306, pl. 1160, p. 31. (3) P.V., XXXIX, 15. B*”, 22 prair. (1er suppl1); M.U., XL, 264; J. Fr., n° 619. (4) C 305, pl. 1147, p. 17. SÉANCE DU 16 PRAIRIAL AN II (4 JUIN 1794) - Nos 41 ET 42 307 avait découvert leurs complots « abominables ». Il isola la mine, et loin de terrasser, en éclatant, nos courageux législateurs, elle engloutit en s’écroulant ceux qui essayaient de la former. Furieuse de nos succès, enragée de notre constance, la tyrannie s’agite en mille manières; elle a vu ses boulets s’amortir contre le mur impénétrable de nos intrépides guerriers; elle a éprouvé combien était tranchant le glaive de nos défenseurs et elle pâlit à l’approche d’un bataillon républicain. Alors elle a dû renoncer à l’espoir de nous vaincre à découvert, et à l’aide des ténèbres elle a essayé de frapper le cœur d’où partaient jusqu’aux extrémités de la République les élans sublimes du patriotisme... mais la vertu, a triomphé et les jours de nos représentans ont été conservés. Ne craignez rien, Citoyens législateurs, si des fers assassins sont encore levés, il existe encore des Geoffroi, nos corps sont prêts à vous servir de remparts. S. et F. ». Bertrand, Lefèvre, Le Roux, Quinguet ( présid .) , Motter, Bertin, Alix. 41 Des factieux avoient prêché l’athéisme, disent les administrateurs du district de Toul, département de la Meurthe; ils avoient entrepris de renverser toutes les idées morales qui sont la base la plus solide du gouvernement; vous avez reconnu l’existence de l’Etre-Suprê-me; vous avez ramené l’âme à la pensée consolante de l’immortalité; par-là, vous avez effrayé les scélérats, et vous avez appelé toutes les vertus sur le sol de la France. Grâces soient rendues à l’Eternel l les jours précieux de Collot-d’Herbois et Robespierre sont conservés. Continuez, Montagne sainte, à foudroyer les nouveaux factieux, et que la massue nationale ne se repose pas que tous les conspirateurs ne soient exterminés. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Toul, 11 prair. II] (2). « Tandis que les puissances coalisées pour nous replonger dans les fers, réunissent leurs forces pour nous écraser s’ils le pouvaient, il existe donc encore des monstres pour seconder par les plus noirs forfaits leurs infâmes projets. Quoi ! ce n’est point assez d’avoir à combattre un ennemi féroce, faut-il qu’un scélérat animé par les factions de Pitt, de Cobourg et de tous les enfans contre révolutionnaires qui existent parmi nous, ose attenter aux jours précieux des plus zélés fondateurs de la République. Non, le génie tilutaire (sic) de la France, celui qui a dit que la République existe, et la République a existé, nous a conservé les jours précieux des colonnes de notre liberté et des généreux défenseurs de nos droits. Quel est le français qui n’a frémi d’horreur à la nouvelle de cet infernal attentat. La dou-(1) P.V., XXXIX, 16. Btn, 17 prair. et 22 prair. (1er suppl‘); Débats, n° 625, p. 292. (2) C 305, pl. 1147, p. 18, 19. leur et la consternation ont dû se répandre généralement sur tous les vrais républicains comme elles se sont répandues parmi nous. Grâces immortelles soient rendues à l’Eternel, les jours précieux de Collot-d’Herbois et de Robespierre sont conservés. Continue, montagne sainte, à foudroyer les nouveaux tyrans et que la massue nationale ne se repose point que tous les conspirateurs ne soient exterminés ». Roussel, Chauvenel, Pugneaux, Balland, Bourcier, Poincloux, George, Pierson. [Toul, 13 prair. II]. « Grâces soient rendues aux fondateurs imperturbables de la République française; des factieux avaient prêché ouvertement l’athéisme et entrepris de renverser toutes les idées morales qui font la base la plus solide des gouvernements. Vous avez reconnu l’existence de l’Etre Suprême, vous avez ramené l’âme à la pensée consolante de l’immortalité; par là vous avez effrayé les scélérats et vous avez appelé toutes les vertus à habiter le sol libre de la France. Oui, nous vous le répétons, point de République sans mœurs et sans vertus; sans elles la France sera livrée à une foule de scélérats, d’hommes improbes, de banqueroutiers, d’intriguants et d’aboyeurs qui ne respirent qu’après les places pour s’enrichir, voler la République et tenir par leur audace, le peuple dans l’esclavage. Excluez ces scélérats de toutes les places, continuez à proclamer l’empire des vertus et de la justice; appelez à l’administration des affaires publiques l’homme humble, probe et révolutionnaire. Vous fonderez la République française sur les bases les plus inébranlables, vous assurerez le bonheur du peuple qui appellera sur vous les faveurs de l’Etre Suprême ». Pointlong, Chauvenel, Bourcier, George, Rousel, Vacquart, Prugneaux, Poirsoux, Balland. 42 Les citoyens en général de la commune de Thiais, département de Paris, écrivent que les complots formés de détruire la République en assassinant ses représentans, seront vains. Ils votent des remerciemens au brave Geffroy, et tous ont juré de l’imiter; ils invitent la Convention à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Thiais, s.d.] (2). « Législateurs, Il existe donc encore des scélérats, des monstres qui osent attenter aux jours des représentants d’un peuple libre; ces scélérats payés par les infâmes ennemis de notre liberté, projetèrent l’horrible complot de détruire la République française en assassinant les représentants; mais leurs efforts seront vains, notre commune entière déclare qu’elle a vivement applaudi au (1) P.V., XXXIX, 16. Bin, 22 prair. (1er suppl4). (2) C 305, pl. 1147, p. 21. SÉANCE DU 16 PRAIRIAL AN II (4 JUIN 1794) - Nos 41 ET 42 307 avait découvert leurs complots « abominables ». Il isola la mine, et loin de terrasser, en éclatant, nos courageux législateurs, elle engloutit en s’écroulant ceux qui essayaient de la former. Furieuse de nos succès, enragée de notre constance, la tyrannie s’agite en mille manières; elle a vu ses boulets s’amortir contre le mur impénétrable de nos intrépides guerriers; elle a éprouvé combien était tranchant le glaive de nos défenseurs et elle pâlit à l’approche d’un bataillon républicain. Alors elle a dû renoncer à l’espoir de nous vaincre à découvert, et à l’aide des ténèbres elle a essayé de frapper le cœur d’où partaient jusqu’aux extrémités de la République les élans sublimes du patriotisme... mais la vertu, a triomphé et les jours de nos représentans ont été conservés. Ne craignez rien, Citoyens législateurs, si des fers assassins sont encore levés, il existe encore des Geoffroi, nos corps sont prêts à vous servir de remparts. S. et F. ». Bertrand, Lefèvre, Le Roux, Quinguet ( présid .) , Motter, Bertin, Alix. 41 Des factieux avoient prêché l’athéisme, disent les administrateurs du district de Toul, département de la Meurthe; ils avoient entrepris de renverser toutes les idées morales qui sont la base la plus solide du gouvernement; vous avez reconnu l’existence de l’Etre-Suprê-me; vous avez ramené l’âme à la pensée consolante de l’immortalité; par-là, vous avez effrayé les scélérats, et vous avez appelé toutes les vertus sur le sol de la France. Grâces soient rendues à l’Eternel l les jours précieux de Collot-d’Herbois et Robespierre sont conservés. Continuez, Montagne sainte, à foudroyer les nouveaux factieux, et que la massue nationale ne se repose pas que tous les conspirateurs ne soient exterminés. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Toul, 11 prair. II] (2). « Tandis que les puissances coalisées pour nous replonger dans les fers, réunissent leurs forces pour nous écraser s’ils le pouvaient, il existe donc encore des monstres pour seconder par les plus noirs forfaits leurs infâmes projets. Quoi ! ce n’est point assez d’avoir à combattre un ennemi féroce, faut-il qu’un scélérat animé par les factions de Pitt, de Cobourg et de tous les enfans contre révolutionnaires qui existent parmi nous, ose attenter aux jours précieux des plus zélés fondateurs de la République. Non, le génie tilutaire (sic) de la France, celui qui a dit que la République existe, et la République a existé, nous a conservé les jours précieux des colonnes de notre liberté et des généreux défenseurs de nos droits. Quel est le français qui n’a frémi d’horreur à la nouvelle de cet infernal attentat. La dou-(1) P.V., XXXIX, 16. Btn, 17 prair. et 22 prair. (1er suppl‘); Débats, n° 625, p. 292. (2) C 305, pl. 1147, p. 18, 19. leur et la consternation ont dû se répandre généralement sur tous les vrais républicains comme elles se sont répandues parmi nous. Grâces immortelles soient rendues à l’Eternel, les jours précieux de Collot-d’Herbois et de Robespierre sont conservés. Continue, montagne sainte, à foudroyer les nouveaux tyrans et que la massue nationale ne se repose point que tous les conspirateurs ne soient exterminés ». Roussel, Chauvenel, Pugneaux, Balland, Bourcier, Poincloux, George, Pierson. [Toul, 13 prair. II]. « Grâces soient rendues aux fondateurs imperturbables de la République française; des factieux avaient prêché ouvertement l’athéisme et entrepris de renverser toutes les idées morales qui font la base la plus solide des gouvernements. Vous avez reconnu l’existence de l’Etre Suprême, vous avez ramené l’âme à la pensée consolante de l’immortalité; par là vous avez effrayé les scélérats et vous avez appelé toutes les vertus à habiter le sol libre de la France. Oui, nous vous le répétons, point de République sans mœurs et sans vertus; sans elles la France sera livrée à une foule de scélérats, d’hommes improbes, de banqueroutiers, d’intriguants et d’aboyeurs qui ne respirent qu’après les places pour s’enrichir, voler la République et tenir par leur audace, le peuple dans l’esclavage. Excluez ces scélérats de toutes les places, continuez à proclamer l’empire des vertus et de la justice; appelez à l’administration des affaires publiques l’homme humble, probe et révolutionnaire. Vous fonderez la République française sur les bases les plus inébranlables, vous assurerez le bonheur du peuple qui appellera sur vous les faveurs de l’Etre Suprême ». Pointlong, Chauvenel, Bourcier, George, Rousel, Vacquart, Prugneaux, Poirsoux, Balland. 42 Les citoyens en général de la commune de Thiais, département de Paris, écrivent que les complots formés de détruire la République en assassinant ses représentans, seront vains. Ils votent des remerciemens au brave Geffroy, et tous ont juré de l’imiter; ils invitent la Convention à rester à son poste. Mention honorable, insertion au bulletin (1). [Thiais, s.d.] (2). « Législateurs, Il existe donc encore des scélérats, des monstres qui osent attenter aux jours des représentants d’un peuple libre; ces scélérats payés par les infâmes ennemis de notre liberté, projetèrent l’horrible complot de détruire la République française en assassinant les représentants; mais leurs efforts seront vains, notre commune entière déclare qu’elle a vivement applaudi au (1) P.V., XXXIX, 16. Bin, 22 prair. (1er suppl4). (2) C 305, pl. 1147, p. 21.