90 {OOBvebtibH hàlîohale.j ARGHIYES PARLEMENTAIRES-. { jf H taire, pcmr les frais de la guerre* 15 livres en Le citoyen DuipÊé, capitaine au 6® régiment d’infanterie, a envoyé 50 livres en assignats pour les frais de la guerre. L’administration du district de Sàifit-Pol à envoyé 320 liv. 5 s. en assignats pour les frais de la guerre. . Le citoyen François* âgé de Tans; fils du député de ce nom* a doiiiié 2 êéus de 6 livres. � Le citoyen Armand� doyen des huissiers de la Convention� abonné 25 livres pour lés frais de la guerre pendant lé mois vulgairement appélé novembre. „ Un très Jeune enfant a déposé 16 jetons de francs-maçons. Du 9; Lâ municipalité dë ëüêràrd a éiivbyê üii ë&lidë, avec sâ patène, pesant 1 mare 2 onces 4 gros (1)* Du 10. La Société populaire, républicaine de Sézanne â envoyé, de la part du citoyën fiëaüpré, une épée dont la garde est èzi argent; de cëllë au citoyen Huet, 2 épaulettes en or, et une épée d’âcier dont la garde est dorée (2)* « . - Suit le texte de la lettre de la Société populaire de Sézanne d'après un document des Archives nationales (3). Société popiïtàire et républicaine dé SéZûnÙè. Extrait du registre de Ig Société populaire et républicaine de Sézanne. Séance du neuvième jour de ia troisième dé¬ cade de l’an second de la République fran¬ çaise une et indivisible: Présidence de Boulanger, Un membre dépose sur le bureau, dé la part du citoyen Beaupré; domicilié à Sézanne, une épée dont la garde est. en argent; pour être transmise à la Convention nationale pour lès frais dè la guerre. Mention honorable au procès-verbal est arrêtée à l’ unanimité. Le citoyen Huet, propriétaire au hameau de Lhernaitte, dépendant de la commune des Essarts-lès-Sézanne, dépose sur le bureau deux épaulettes en or, une épée dont la garde est do¬ rée; avèd un ceinturon. Il annonce > 3 4 2 grandes ëüillërS, 3 pëtitéi. i & 6 2 calices, 2 patènes ....... 10 \ » 1 croix et 1 ciboire.. . : : . ; 18 5 3 2 éâlicéis, 2 patènes . ; ; . . ; 6 » i> 1 CrOiX; f 5 « 1 ëâîîce, 1 patène % 5 # 1 calice, 1 patène ........ 25» 1 ëîiëfc 1 encensoir, 1 na¬ vette ët i tasse: Il ï 3 1 brèix ët 1 paix: : 5 4 3 Total . ...... ....... 75 6 4 La séance est lèvéë â 4 heures (1); fàigkê : MOÿsè Üaÿlè .* présidênîj, èMiRÊ; C. Duval, Fourcoy, Louis (du Bas-Rhin), Pons (de Verdun), Jagot, se¬ crétaires. ANNEXE .V 1 À 14 iëiUtëë cîe lai COMtéiitiëtt flàtioualë «lu lè brumaire iiu II (jeaïi 31 toctdbre 11»3); Compte rendu, d’après divers journaux, die l’admissinri â la barre d’ulle déplitatibn des ëitbyëits de la èditiititttle de Itis (2); I. Compte renOu du Moniteur Universel (B); La commune de Bis offre à la Convention nationale l’hommage de sa reconnaissance pour Ses immortels travaux. (î) Procès-verbaux dé là Convehiio� t; 24, p. 237 et 238. . .. ,s (2) Voy. ci-dessus, même séance, pagé 84, le compte rendu de l’admission à la barre de cette députation d’après le .Journal dé la Montagne. . (3) Moniteur universel [il0 4.2 Üü .12 brumaire an II (samedi 2 novembre 1793); p: 171; bol; 2J; [Gbnveûtïon ttàtiOnâlc.] . ARCHIVES PARLEMENTAIRES. f) J~ean II 91 . , i( Notre , patro&'fdit p’oratetir�|était f saint Biaise; mais un jeûne volontaire nous ,à parlé de Brutus; il nous a rapporté ses actions* et soudain saint Biaise a,été délogé, et Brutus mis a sa placé. Mais deux ciibsës hoüS gênent ëhëore; là prèniiëré c’ëst îë Uoni dë EJs, nom d’iih cbaë-vànt liiàrquis n'otrë tyïàn; î’aüttë, notre çuiiê. Vëiiillçz biëh décréter que notre cdmintine s’appëllërâ désormais cbîrimtUië dë Ërüttis, et que nous n’aurons plus de curé. Nous déposons sur votre bureau ia bannière de saint Biaise, le calicë* la patène et tous les autres Hochets: s> Les pétitiomiaires chantent ensuite une hymne patriotique qui est couverte d’applaudisse¬ ments. Un membre. Je demande que la Convention décrète que la commune de Bis portera désor¬ mais le nom de Brutus, et que l’aütre partie de lajpétition soit fëüVoyée au eoniité dë légis¬ lation. Ces propositions sont adoptées. II. Compte rendu du Journal des Débats et des Décrets (I). Plusieurs citoyens de la commune de Bis et officiers municipaux se présentent à la barre. Ils fêtaient autrefois saint Biaise* ils n’auront plus désormais d’autre patron que Brutus. Le nom delëur village leur f appelait le Souvenir du ci-devant marquis qui l’avait donné. Ils de-ihàhdéht à là CbnVëntibn dë décréter que lé bourg de Bis se homme bbiiig dë Brutus ; et commë les diëux des républicains : là liberté et l’égalité, n’exigent point qu’on letir fasse dë vaines offrandes dàns des vaSës d’bf ou d’afgëht* oii biëh qu’ bh fasse eh leur hbüneiir dés pfoëês-sions àvec des bahhiëféS ShrchàfgëëS de riches brbderiés* lëé BisSbis déposent SUr l’àütel de là patrie tbus lës objets préciëUx qui së sont trouvés dans leur église. Ils proposent à la Convention de supprimer leur curé, qui leur est inutile, et d’ accëptër la réhiisë de. Son traitëhiënt. Ëüfin ils demàiidëht que là Cbhvëhtibn les inëttë â même d’exécuter la loi sur un accaparement qu’ils ont découvert daiis l’étendue de leur terri¬ toire. Basire convertit , la première dëmâhdè ëh motion et dehiâhae le ïënvoi des deux autres au comité de législation. La Convention décrété que le bourg de Bis, district de Corbeil, département de Seine-et-Oise, se nomme bourg de Brutus. Elle renvoie les autres propositions au comité. Au moméht bu IëS pëtitibnnàires allaient être introduits, Ràî)ÿ> qhi portait là pàrolë, à de¬ mandé, pour ceux qui ràCcbrtipàgnàiëttt* la per¬ mission de. chanter ün couplet, d’une hymne pa¬ triotique. Une citoyenne a chanté avec beau¬ coup d’expression et le refrain a été répété en chœur, au bruit des plus vifs applaudisse¬ ments. (1) Journal des Débats et dés Décroîs (bfüittàirfe an II, n° 408, p. 138). , „ ni. CSmPtê rendu dés Annales puiriotiÿuës ei littéraires (1). Les citbÿënS et éitbÿëhnës dë Bis Sbnt àdihis à là barre. L’bfàtëüT s’ëxprimë à peu près eh ces termes. ‘(Suit wn iésumé dé la pétitiôh qùè nous avüns insérée au cours de la séaneë, pai/e 8$ d'après le Bulletin dë la Convention.) Sur la proposition de Barère, l’Assemblée adopte ces propositions au milieu des pltis vifs applaudissements. IV. Compte rendu du Mercure universel (2). Les citoyens de la commune de Bis sont admis à la barré. « Législateurs, disent-ils, nous ne sommes plus dans IëS siècles d’ ignorance; nous né voulons plus d’impbstëürs, ni de Saints; hos dieüx soht là iibeftë, la justice et la Vertu. Âiifesi nbtië fai¬ sons à là patrie lé don dii sàint de notre église. Quant à notre curé, nouS ne vous l’offrirbiiS pas : ce serâit tin mauvais présent à Vous fàirë; mais hbus vbüs remettrons, pour leS frais delà guerre, Son traitement de 1,200 livrés. (Applau¬ dissements.) En conséquence, hbüs avons arrêté que nous n’aürionS plus dë prêtres. ( Applaudissé - ments.) NbuS vous apportons dés calices, deS pàtènes, dés bUréttes, dés clbchettes, dëé. chapes, des étoles, etc. (Applaudissements.) Quant au nom de notre cortimune, au lieu dë celui d’uh Saint, elle deîhândë à porter celui dë Brutus. (Accordé.) AMmIEXÈ » A la séance de la Convention nationale «lu I O brumaire ad II (jeudi 3Ï octobre 1903). Comptes rendus, par divers journaux* de l’admission à 1 a barré d’une dépu¬ tation des sociétés populaires de la ville de Paris et de la discussion à laquelle donna lieu la pétition présentée par le citoyen ISIalbëc (3). I. Compte rendu du Journal des Débats et des Décrets (4). Une nombreuse députation présente deux pétitions. ,(1) Ànnales patriotiques et littéraires [n° 304 du Ü brumaire an II (vendredi 1er novembre 1793) p. 1416, col. 2]. (2) Mercure universel [11e jour de brumaire (ven¬ dredi 1er nbVembrë 1793), p; 15, col. 2]. (3) Voy. ci-dessus, même séance, p. 85, le compte rendu du Moniteur. (4) Jourhal des Débats et des Décrets (brumaire an II, h° 408, p. 140);