SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 313 CXCVIII [La Sté popul. de Bouxwïller , à la Conv .; 20 germ. Il] (1). « Citoyens, pères de la patrie, C’est avec raison que nous vous donnons ce titre; les nombreux complots que vous avez déjoués vous l’ont acquis avec l’amour de tout le peuple français, et la dernière démarche vigoureuse ajoute à votre gloire. Courage, Citoyens nos pères, notre salut est en de bonnes mains tant qu’il reste déposé dans les vôtres. Vive la République ! ». Voecker (présid.), Folabre (secret.). CXCIX [La Sté popul. de Champlitte, à la Conv.; 20 germ. IJ] (2). « Représentants, Mais quel est donc l’espoir de ces éternels conspirateurs, frappés de mort à l’instant même qu’ils conspirent ? Ce que vous faites, Citoyens, n’est pas dans le cours naturel des choses; vous pénétrez dans les replis du cœur le plus dissimulé; vous ne pardonnez à aucun coupable; et votre foudre est aussi prompte que celle du tonnerre, puisse-t-elle écraser tous les traîtres. Hommes étonnants dont les fastes iront à l’immortalité, vous êtes les maîtres des destinées de la France et du monde entier; les tyrans pâlissent au seul nom du Comité de Salut public. Si vous ne nous montriez pas l’exemple de l’impossible, nous aurions fait, relativement à notre petite commune, un effort. Nous venons de faire partir aujourd’hui un cavalier monté, équipé, armé et gratifié d’une somme de 600 f; il va rejoindre le 10e régiment de chasseurs à cheval où il a déjà servi. Ce que nous lui avons principalement recommandé, c’est la tête d’un roi, pour nous l’apporter. Salut, amour et courage ». Fereu (présid.), Nameu (secrét.), Birain (secrét.). cc [La Sté popul. de Belley, à la Conv.; s.d.] (3). « Braves représentants, Une tempête affreuse menaçait le vaisseau de la République et vos soins ont arrêté l’orage qui pouvait l’engloutir. Vous avez encore une fois sauvé la République. La liberté que les français adorent allait leur etre arrachée, les scélérats lui portaient des coups mortels, et vous avez su les détourner. (1) C 303, pl. 1104, p. 25. Départ, du Bas-Rhin. (2) C 303 pl. 1104, p. 26. Hte -Saône. (3) C 303, pl. 1104, p. 27. Ain. L’atroce conspiration qui devait enfoncer dans le même tombeau, et les patriotes et la République, est découverte; les conspirateurs se couvraient en vain du masque séduisant du patriotisme; rien n’échappe aux braves montagnards, et les têtes infâmes qui méditaient la perte du peuple tombent sous le glaive vengeur. Jouissez, dignes représentants, des témoignages de reconnaissance que vous adresse un peuple que vous avez sauvé tant de fois. Fermes au poste qu’il vous a confié ne l’abandonnez qu’après la destruction entière de ses ennemis; votre courage est à l’épreuve et les bras des sans-culottes vous soutiennent; les traîtres seront exterminés; la République triomphera et la postérité répétera avec enthousiasme : «la Convention brava les efforts des tyrans, dé-« joua les complots des traîtres qui ne cessèrent « de conspirer contre la liberté, et marchant d’un « pas assuré au milieu des écueils, fonda et sauva « la République ». S. et F. ». Bonnet (présid.), Combet (secrét.), Richerand (secrét.). CCI [La Sté popul. de Cahuzac, à la Conv.; 10 germ. III (1). « Représentants, du peuple français, Par votre surveillance toujours active et les mesures vigoureuses des Comités de sûreté générale et de salut public, vous avez encore sauvé la patrie en découvrant la plus horrible de toutes les conspirations qui aient été ourdies contre la liberté. En apprenant ces projets liberticides nous avons tous été pénétrés d’indignation; ils tendaient à notre destruction, à proclamer un régent et au rétablissement de la royauté en France. Que nous vous devons, Pères du peuple, de reconnaissance d’avoir fait triompher le droit du peuple ! Nous vous déclarons, nous ne voulons plus de rois, ni même d’autres autorités que celle qui émane de la loi portée par vous. Nous vous réclamons contre tous les traîtres la vengeance nationale; la foudre est dans vos mains, lancez-la promptement sur les têtes coupables; vous avez bien mérité de la patrie, restez à votre poste jusqu’à la paix. Salut et respect à la Convention nationale. » Fasquel (secrét.). CCII [La Sté popul. de Blamont, à la Conv.; 17 germ. II] ( 1). « Représentai du peuple, Vous venez encore une fois de sauver la patrie. C’est donc en vain que les ennemis de notre liberté s’agitent sans cesse pour croire la (1) C 303, pl. 1104, p. 28. Lot-et-Garonne. (2) C 303, pl. 1104, p. 29. Meurthe. SÉANCE DU 5 FLORÉAL AN II (24 AVRIL 1794) - PIÈCES ANNEXES 313 CXCVIII [La Sté popul. de Bouxwïller , à la Conv .; 20 germ. Il] (1). « Citoyens, pères de la patrie, C’est avec raison que nous vous donnons ce titre; les nombreux complots que vous avez déjoués vous l’ont acquis avec l’amour de tout le peuple français, et la dernière démarche vigoureuse ajoute à votre gloire. Courage, Citoyens nos pères, notre salut est en de bonnes mains tant qu’il reste déposé dans les vôtres. Vive la République ! ». Voecker (présid.), Folabre (secret.). CXCIX [La Sté popul. de Champlitte, à la Conv.; 20 germ. IJ] (2). « Représentants, Mais quel est donc l’espoir de ces éternels conspirateurs, frappés de mort à l’instant même qu’ils conspirent ? Ce que vous faites, Citoyens, n’est pas dans le cours naturel des choses; vous pénétrez dans les replis du cœur le plus dissimulé; vous ne pardonnez à aucun coupable; et votre foudre est aussi prompte que celle du tonnerre, puisse-t-elle écraser tous les traîtres. Hommes étonnants dont les fastes iront à l’immortalité, vous êtes les maîtres des destinées de la France et du monde entier; les tyrans pâlissent au seul nom du Comité de Salut public. Si vous ne nous montriez pas l’exemple de l’impossible, nous aurions fait, relativement à notre petite commune, un effort. Nous venons de faire partir aujourd’hui un cavalier monté, équipé, armé et gratifié d’une somme de 600 f; il va rejoindre le 10e régiment de chasseurs à cheval où il a déjà servi. Ce que nous lui avons principalement recommandé, c’est la tête d’un roi, pour nous l’apporter. Salut, amour et courage ». Fereu (présid.), Nameu (secrét.), Birain (secrét.). cc [La Sté popul. de Belley, à la Conv.; s.d.] (3). « Braves représentants, Une tempête affreuse menaçait le vaisseau de la République et vos soins ont arrêté l’orage qui pouvait l’engloutir. Vous avez encore une fois sauvé la République. La liberté que les français adorent allait leur etre arrachée, les scélérats lui portaient des coups mortels, et vous avez su les détourner. (1) C 303, pl. 1104, p. 25. Départ, du Bas-Rhin. (2) C 303 pl. 1104, p. 26. Hte -Saône. (3) C 303, pl. 1104, p. 27. Ain. L’atroce conspiration qui devait enfoncer dans le même tombeau, et les patriotes et la République, est découverte; les conspirateurs se couvraient en vain du masque séduisant du patriotisme; rien n’échappe aux braves montagnards, et les têtes infâmes qui méditaient la perte du peuple tombent sous le glaive vengeur. Jouissez, dignes représentants, des témoignages de reconnaissance que vous adresse un peuple que vous avez sauvé tant de fois. Fermes au poste qu’il vous a confié ne l’abandonnez qu’après la destruction entière de ses ennemis; votre courage est à l’épreuve et les bras des sans-culottes vous soutiennent; les traîtres seront exterminés; la République triomphera et la postérité répétera avec enthousiasme : «la Convention brava les efforts des tyrans, dé-« joua les complots des traîtres qui ne cessèrent « de conspirer contre la liberté, et marchant d’un « pas assuré au milieu des écueils, fonda et sauva « la République ». S. et F. ». Bonnet (présid.), Combet (secrét.), Richerand (secrét.). CCI [La Sté popul. de Cahuzac, à la Conv.; 10 germ. III (1). « Représentants, du peuple français, Par votre surveillance toujours active et les mesures vigoureuses des Comités de sûreté générale et de salut public, vous avez encore sauvé la patrie en découvrant la plus horrible de toutes les conspirations qui aient été ourdies contre la liberté. En apprenant ces projets liberticides nous avons tous été pénétrés d’indignation; ils tendaient à notre destruction, à proclamer un régent et au rétablissement de la royauté en France. Que nous vous devons, Pères du peuple, de reconnaissance d’avoir fait triompher le droit du peuple ! Nous vous déclarons, nous ne voulons plus de rois, ni même d’autres autorités que celle qui émane de la loi portée par vous. Nous vous réclamons contre tous les traîtres la vengeance nationale; la foudre est dans vos mains, lancez-la promptement sur les têtes coupables; vous avez bien mérité de la patrie, restez à votre poste jusqu’à la paix. Salut et respect à la Convention nationale. » Fasquel (secrét.). CCII [La Sté popul. de Blamont, à la Conv.; 17 germ. II] ( 1). « Représentai du peuple, Vous venez encore une fois de sauver la patrie. C’est donc en vain que les ennemis de notre liberté s’agitent sans cesse pour croire la (1) C 303, pl. 1104, p. 28. Lot-et-Garonne. (2) C 303, pl. 1104, p. 29. Meurthe.