(.Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. { 4 décembre 1793 . 41 3 de la patrie par le citoyen Valat, à une rente de ] Suit la lettre de la Société populaire régénérée 201 Iiv. 5 sols qui lui est due par la nation. | de la commune d’Eu (1) : Mention honorable, renvoi au comité de liqui¬ dation (1). La Société populaire de V erdun-sur-Garonne fait part à la Convention qu’elle vient de four¬ nir à la République un guerrier équipé à ses frais, dont elle s’est aussi chargée d’entretenir la femme, qui est indigente. Mention honorable (2). Suit la lettre de la Société populaire de Ver¬ dun-sur -Garonne (3). La Société des Amis de la liberté et de l'égalité séante à Verdun-sur-Garonne, à la Conven¬ tion nationale. « La Société populaire de Franciade nous a présenté des moyens infaillibles pour exter¬ miner les tyrans et sauver à jamais la Répu¬ blique; elle nous a invités, par son exemple et par ses écrits, de former une armée de jaco¬ bins, c’est-à-dire une troupe invincible. Nous avons suivi ses conseils avec la plus grande activité, et une seule séance a suffi à notre Société pour donner à la République le plus zélé des Montagnards, le plus intrépide des guerriers. « Il existera, dans son corps, ce généreux soldat, aux frais de la Société qui s’est aussi chargée de l’entretien de son épouse indigente; nous avons exigé de lui de la constance dans son patriotisme et son courage. « Citoyens représentants, invitez vous-mêmes tous les vrais jacobins à suivre spontanément cet exemple, déclarez que les Sociétés popu¬ laires qui l’auront suivi ont bien mérité de la patrie, et alors vous verrez bientôt le sol de la liberté défendu par des hommes intré¬ pides qui, détestant dans le cœur les des¬ potes et les tyrans, ne cesseront de com¬ battre que lorsqu’ils les auront entièrement anéantis. « Nous sommes, avec respect et fraternité, les membres composant la Société populaire de Yerdun-sur-Garonne. « Tirtbi, président; Rolland, secrétaire; Hourquet, secrétaire; Valete, secré¬ taire. » La Société populaire régénérée de la com¬ mune d’Eu envoie les provisions et la quittance de l’office d’élu, dont le citoyen Leseigneur fait don à la patrie pour ce qui lui en reste dû-Mention honorable (4). (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 135. (2) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 136. (3) Archives nationales, carton C 292, dossier 936, pièce 8. (4) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 136. La Société populaire régénérée des sans-culottes de la commune d’Eu, district de Dieppe, départe¬ ment de la Seine-Inférieure, aux citoyens pré¬ sident et membres composant le comité des finances de la Convention nationale. « A Eu, le 27 frimaire, an II de la Répu¬ blique française, une et indivisible. « Citoyens représentants, « La Société populaire régénérée de la com¬ mune d’Eu, ayant reçu du citoyen Charles Le Seigneur, son président, l’offrande patriotique qu’il fait, en faveur de nos braves frères qui combattent les ennemis de la République, de la seconde moitié de la finance de l’office d’élu qu’avait obtenu feu son père, et dont la pre¬ mière moitié a été précisément donnée en 1790 pour la contribution patriotique, le tout en son nom et en celui de la seconde femme de son père. La société s’empresse de vous transmettre le vœu du citoyen Le Seigneur; elle joint ici les provisions et la quittance de cet office dont il a fait à cet effet la remise à la société. « Salut et fraternité. » (Suivent 12 signatures.) Les officiers municipaux de la commune de Vesoul, déposent sur l’autel de la patrie le restant de l’argenterie de leur église. Mention honorable (2). Suit la lettre des officiers municipaux de la com¬ mune de Vesoul (3). Copie de la lettre écrite au Président de la Con¬ vention nationale, le 7 frimaire, 3e mois de Van II de la Républigue française, une et in¬ divisible. Les maire, officiers municipaux et procureur de la commune de Vesoul, au Président de la Con¬ vention nationale. « La commune de Vesoul connaît les besoins de la République; elle est persuadée que dé¬ sormais les matières précieuses ne doivent plus avoir d’autre usage que celui d’aider à anéantir les ennemis de la liberté. Convaincue qu’il faut battre les tyrans avec les choses mêmes dont ils faisaient parade et avec les instruments que la superstition avait créés pour éblouir ec sé¬ duire les peuples; convainoue que la divinité, exempte de faiblesse humaine, se contentera d’un culte simple exercé par des adorateurs libres et patriotes, elle dépose sur l’autel de la patrie 132 marcs 4 onces 1 gros de vermeil, le tout (1) Archives nationales, carton F:7 1008!, dos¬ sier 1496. (2) Procès-verbaux de la Convention, t. 28, p. 136; (3) Archives nationales, carton G 290, dossier 917; pièce 6.