72 (.Convention nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. ( 1793 verrez que l’armée de Rennes a vaincu an mô-parvenir avec toute la diligence d’un patriote. ment même où elle .s’est mise en marche. » Bonne santé, bonheur, prospérité. Signé : Saint-André. Les officiers municipaux de la commune de Can-c ale, au représentant du peuple Lecarpentier (1). Cancale, 1er frimaire. « Victoire ! Vi ve la République ! Citoyens, quelle joie d’avoir la meilleure nouvelle à vous apprendre ! Le citoyen Legrand, colonel au 2* bataillon de la Somme, faisant partie du camp de Château-Richeux, nous est envoyé dans le moment, et nous instruit que l’armée de Mayence a attaqué hier les brigands à Dol, et qu’elle a eu une action, on ne peut plus vive, à la sortie de Dol sur la route de Pontorson. Suivant le rapport des prisonniers que les détachements du camp de Château-Richeux y ont amenés, les brigands ont été taillés en pièces et ont perdu leur artillerie, et après cette action, il ne leur restait plus que 400 hommes de cavalerie. Depuis trois heures et demie que le fort du combat a cessé, nous avons continué d’entendre canonner, et c’est la brave armée de Mayence qui poursuit les débris des brigands dont nous allons voir les derniers mordre la poussière. Parmi les prisonniers qui sont à notre camp, il s’y trouve des prêtres des envi¬ rons, et à chaque instant nos patrouilles ra¬ massent des débris de l’armée ennemie. Des rapports particuliers que nous ne pouvons vous donner comme certains, nous ont appris que l’armée de Rennes s’était réunie à celle de Mayence (2). Pour copie : * « Signé : Jean -Bon -Saint-André. » Autre lettre, datée de Cancale, le 1er frimaire, 5 heures du soir (3). « Citoyen représentant, en arrivant dans la rade de Cancale, j’ai entendu des divers bâti¬ ments qui y sont mouillés des cris de joie. Nous avons abordé, là nous avons appris que les brigands étaient dans une déroute totale. Arrivés à la municipalité, on nous a confirmé ce que nous avons entendu des bâtiments de la rade. C’est l’armée de Mayence qui a eu l’honneur d’exterminer l’armée de Jésus.