118 {Assemblée nationale.] ARCHIVES PARLEMENTAIRES. {17 août 1790.] Département de Lot-et-Garonne. Agent, Nérac, Gasteljaloux, Tonneins, Mar-mande, Villeneuve, Valence, Montflanquin, Lau-zun. (Adopté.) Département de la Lozère. Mende, Marvejols, Florac, Langogne, Villefort, Meirueys, Saint-Gbély. (Adopté.) Département de Maine-et-Loire. Angers, Saumur, Baugé, Châteauneuf, Segré, Beaupréau, Gholet, Vihiers. (Adopté.) Département ,de la Manche. Avranches, Coutances, Cherbourg, Valogne, Perfiers, Saint-Lô, Mortàin. M. Diitnesnil des Planques. Votre comité, en voulant contenter tout le monde, et sous prétexte de ne pas faire d’injustice, enlève à Carentan le tribunal de district pour l’établir dans la ville de Perriers. On vous a dit déjà que ces divisions entre les villes étaieut nuisibles aux administrés ; et, en effet, si les deux administrations siègent dans le même lieu, on terminé souvent deux choses à la fois, ce qui est une économie de frais de dépenses et de temps. J’insiste donc pour que le tribunal soit fixé à Carentan, préférablement à Perriers. M. Pouret-ftoquerie. Perriers est Un bailliage d’ancienne date ; les justiciables y ont leurs habitudes, que vous n’avez aucun intérêt à contrarier. Je demande donc qüë l’article du comité soit conservé. L’article du comité est adopté. Département de la Marne. Ghâlons, Reims, Sainte-Menehould, Vitry-le-François, Epernay, Suzanne. (Adopté.) Dêpattémêht de la Haute-Marne. Ghaumûtit, Langres , BourbOntié, Boürmont, Joinville, Vassy. (Adopté.) Département de la Mayenne. Erhée, Mayenne, Villaine , Sâinte-Sdzànne , Craon, Ghâteaugontier. (Adopté.) Département de la Meurthe. Nancy, Lunéville, Blamont, Saarbonrg, Dieuze* Vie, Pont-à-Mousson, Toul, Vezelize. (Adopté.) Département de la Meuse. Bar-le-Duc, Vaucouleurs, Comrhereÿ , Saint-Mihel, Verdun, Varenne, Etain, Stenay. (Adopté.) Départèmènt dù Ëorbih'àn. Vannes, Aufay, Lorient, Le Faoüet, PùntiVv, Josselin, Ploermel, �Rochefort, La Rochebernard; (Adopté.) Département de la Moselle. Metz, Lofiguyon, Briey, Thion ville, ËdüzOn-ville, Boulay, Sarreguemines, Bitche, Faülcftie-mont. (Adopté.) Département de la Nièvre. Nevers, Saint-Pierre-le-Moutier , Decize, Mou-lins-en-Gilbert , Château-Chinon , Lorme , Gla-mecy, Cosne, La Charité. (Adopté.) Département du Nord. Valenciennes, Lequesnoy, Avesnes, Cambrai, Douai, Lille, Bailleul, Dunkerque. (Adopté.) Département de l'Oise. Beauvais, Chaumont, Granvillers , Breteuil, Clermont, Senlis ; Noyon , Gompiègne j Crépy. (Adopté.) Département de t'Oriie. Alençon, Dorüfront, Argentan * Laiglë; Bel-lesme, Mortagne. (Adopté.) M. le Président. J’ai reçu de M. l’abbé de Barmond une lettre dodt jë dois donner connaissance à l’Assemblée. Elle est ainsi conçue : « Monsieur le Président, j’aurais désiré tne rendre sur-le-champ à l’Assemblée nationale * mais je suis trop fatigué pour me présenter aujourd’hui devant elle. D’ailleurs, le comité des recherches vient d’envoyer deux commissaires pour ouvrir les parjüets qui ont été tboüvés dans ma voiture. Il désire faire son rapport avant que je sois entendu; je le désire aussi. Je demande demain une audience à l’Assemblée national Mon empressement est égal au respect quë je lui porte et au désir que j’ai de mériter son estime. Je vous prie de prendre ses ordres sur l’heure à laquelle je serai reçu et sub la place que j’occuperai. » (L’Assemblée déëide que M. Perrotin, dit de Barmont, sera reçu demain à deux heures;) M. Voidel, président du comité des recherches. Il paraît convenable que M. Perrotin soit reçu à la tribune; mais les circonstances de son affaire sont d’un tel ordre, qu’il est important de les tenir aû secret, et que l’Assemblée ne statue rien avant d’avoir entendu le rapport du comité des recherches. La nécessité de cette mesure nous est démontrée par les premiers renseignements que nous nous sommes procurés et que nous présenterons à l’Assemblée. Je pense donc que M. l’abbé Perrotin doit être amené par une garde et reconduit de même. M. de Frendëvlllë. Le décret rendu au sujet de M. l’abbé de Barmond, porte qu’il sera amené à Paris sdus bonne et sûre garde et conduit dans sa maison. Vous n’avez paslordonné qu’il fût mis en prison, et ainsi vous avez décidé