[Convention naUonalé.j ÀkCfiifËS PA kLËËÈNTÀÎRES. j « 603 frugal où. il a siégé comîhe le président et s’est fort bien tiré d’affaire à table,* cela a paru faire plaisir à tous les enchérisseurs. « Le procureur syndic du district âü Arnay, « De Bouvaud. » Les administrateurs du district de Péronne offtènt à là République l’or» l’argent ët les orne¬ ments consacrés au culte; lés prêtres, les catho¬ liques et les protestants abjurent également la superstition; ils ne récbnnaissértt plus d’autre re¬ ligion que celle de la raison. Mention honorable, insertion âtt « Bulletin » (1). 8uit la lettre des administrateurs du district . de Péronne (2). Les administrateurs et le procureur syndic du district de Péronne, à la Convention natio¬ nale. « Péronne, le 10 frimaire, l’an II de la République française une, indivisible et impérissable. « Citoyens représentants, « Nous avdns célébré dtijburd’hui la fête de la raison avec là pottipe qui convient aux circonstances. La présence de vos collègues Du¬ mont et Duquesnoy a orné cette fête. La déesse de là Raison leur a présenté, sur la cime de là Montagne, les couronnes civiques qu’ils h’ont reçues que pour vous. Des foyers ardents ont dévoré les chartes du despotisme et du fana¬ tisme ët tous leurs emblèmes. . . « Citoyens représentants, les administrés dë ce district s’empressent d’offrir à la République l’or et l’argeht, les ornements consacrés à leur Culte, les prêtres, lés catholiques et lès protes¬ tants abjurent également la superstition; ils ne reconnaissent plus d’autre religion que celle de la Raison. Déjà nous avons adressé à la Mon¬ naie de Paris une grande partie dë l’or et dë l’argent consacrée au fanatisme, le reste suivra bientôt pour passer au creuset, rentrer dans la circulation et concourir à la prospérité de la République une et indivisible ; elle seule recevra nos vœux, elle seule est dignë de l’hommage de la raison. » (Suivent 6 signatures.) La Société populaire des Montagnards de Mont¬ béliard offre à la patrie des bas, des souliers, des chemises, des draps dë lit, 233 liv. i7 s. ën nu¬ méraire ët 6,711 liv. 15 s. en assignats. Mention honorable, insertion ah « Bulletin» (3). (1) Procès-verbaux de la Convention, t. 26, p. 344. (2) Archives nationales , carton G 284; dossier 822. (3) Procès-verbaux de la Convention , t. 26; p. 344; Suit ta lettré de la Société populaire des Mon tagUdrds de Montbéliard (1). La Société populaire des Montagnards de Montbéliard, à la Convention nationale. « Le 9 frimaire de l’an II dë là Répu¬ blique française une et indivisible. « Représentants, « La France a adopté les Montbéliards pour ses frères et les Montbéliards sauront se rendre dignes du nom glorieux de Français. Si les habitants de cette ci-devant principauté ne sont point encore à là haiiteur des circonstan¬ ces actuelles, c’est qüe la rouillé de letirs pré¬ jugés n’est point entièrement détruite, c’ëst qiie les vértus qui forment les républicains hë S’acquièrent pas dans un joui*. Ils ont, SbuS P ànbien régime, qu’ils oht rejeté aveë dédàiii comme vous, le nouveau, qü’ils oht adopté âvëè enthbusiasine, constamment manifesté la meil¬ leure volonté. Ils viennent d’eU donner dë nou¬ velles preuves au sujet de l’invitation qü’â faite la îSociété de Saint-Denis aux autres So¬ ciétés populaires d’équiper, à leurs frais, cha¬ cune un cavalier. Celle des montagnards de Montbëliàrd a accueilli cette proposition atrec des transports de joie. Des dons patriotiques ont été portés Stir son bUreati avec tant d’ardeür, que dans quelques jours, otitre des bas, des sou¬ liers, dès chemises, des draps de lit, etc., la somme de 233 liv. 17 S. en numéraire ët celle de 6,711 liv. 15 s. en assignats, suffisantes à l’équipement de deux cavaliers, oht été ras¬ semblées. Mais les représentants du peuple Bernard et Foussèdoire aÿaht déclaré qUe la Convention avait déjà pris des mesures pOUf l’augmentation de la cavalerie, la Société popu¬ laire, sür leur motion, a adopté de convertir ëes sommes en bas, souliers, chemises, à là dis¬ position du ministre de la guerre. « Oui, représentants, nous avons donné de nôtre superflu, nous avons donné mêUie de notre nécessaire, c’est peu de chose pour des répu¬ blicains; il nous reste encore des biens pour le service de la pàtrië, le sacrifice de nos vies est encore à faire, et la dernière goutte de sang coulera de nos veines, s’il le faut, pour consolider cette sublime Constitution émanée du sein de la Montagne. L’hoinme vraiment libre ne fait jamais rien à demi, il veut ou la liberté ou la mort. « Bouillon, président ; Léonard-Frédéric Ÿe-renet, secrétaire; Pierre Ferrand, secré¬ taire; Georges -Conrad Frich, secrétaire; Pierre-Frédéric Vallot, secrétaire. « Argenterie ............ . . 54 onces 1/8 « Ci-devant croix de mérite. . 3 — « Dràps de lit ............. 13 . « Bas .. .................. 58 paires « Chemises ............... 150 « SoUlierâ ........... 4 paires « Gibernes ..... .......... 28 « Une pièce de toile ...... « Guêtres de cuir ..... ..... 3 paires « Culottes de peâu pour caVa-lier ........................ 2 — « Gants pour cavaliers ..... 2 — (1) Archives nationales, carton G 285, dossier 832