62 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE nous devons à la pureté des principes qui vous animent. Salut et fraternité. Lane, président, Chaudoroy, Lafarge, secrétaires, Memie, officier municipal, Fonely aîné, juge de paix et 196 autres signatures. s [La société populaire et régénérée de Draguignan à la Convention nationale, s. d.] (24) Nous avons applaudi au decret du 21 messidor qui a donné la liberté aux laboureurs, manouvriers et artisans de profession; nous applaudissons également au decret qui a jetté un regard favorable sur les peres et meres des défenseurs de la patrie et sur tous les citoyens agriculteurs, artistes et commerçants mis en état d’arrestation, et qui charge les représentants du peuple dans les départements de s’occuper sans délai de leurs réclamations. L’oeil severe et impartial des représentants du peuple saura distinguer les vrais coupables de ceux qui peuvent avoir été entrainés par un moment d’erreur. Il est juste que les citoyens qui n’ont été qu’égarés rentrent dans la société et qu’ils y rapportent le tribut de leurs travaux et de leur industrie. Recevés notre félicitation, Législateurs, pour vos decrets bienfaisants émanés de votre sagesse, ils caractérisent le règne de la justice que vous avés établi sur les débris de la tirannie. Nous vous félicitons encore des mesures vigoureuses par lesquelles vous avés déjouée la conspiration qui a éclaté dernièrement à Marseille, [illisible] ont été puissamment secondés par les représentants du peuple Anguis et Serres, dont la sagesse et l’energie ont étouffé dans son germe un complot liberti-cide qui auroit pû avoir une influence dangereuse surtout le midi. Continués à affermir la liberté sur des bases inébranlables. Nous seconderons constamment vos efforts et vous serés toujours notre unique point de ralliement. Germon, président, Pouille, Mutaine, secrétaires. t [Les membres de la société populaire de Saint-Roman Mallegarde à la Convention nationale, s. d.] (25) Liberté, Égalité, Fraternité, Citoyens Représentants, Des conspirateurs hypocrites couvert du voile du plus pur patriotisme, ont instruit et conduit le peuple pendant cinq années de révolution pour le tromper; mais leurs exécrables projets ont été découverts et le glaive de la loy a été appesanti sur eux. La vérité dont les accens avoit été étoufée jusqu’à ce jour, se fait entendre dans toutes les parties de la République, elle ne doit donc son salut qu’à l’energie brûlante et au vertueux courage de ses dignes réprésentants. Grâces lui en soit rendues de ce que par leur ardent amour pour la liberté ont combatu au milieu des orages les plus fort, les énnemis du peuple et de sa liberté. Récevés de nouveaux chers Législateurs l’expression de notre amour et de notre gratitude. La présence des vertueux réprésentants, qui vous avés envoyés dans nos départements vient d’arreter la marche de la séleratesse, en réduisant au silence une faction monstrueuse qui se jouait impunément de la justice et de la vie des hommes. Depuis que ces dignes Représentants sont arrivé dans nos contrées, la paix, le calme et la tranquilité y habite et le sang n’y coule plus. De toute part ont entend que joye, que cris d’allégresse, de vive la république et ses dignes représentants ! Nous ne pouvons nous rappeller les mémorables journées des 9 et 10 thermidor, sans rendre des actions de grâces, et bénir la Convention nationale. Puisse cette époque terrible ou parurent des nouveaux tyrans, plus dangereux encore que ceux que le fanatisme et sa servitude couronnent, etre le dernier orage de la révolution! puisse-t-elle surtout éclairer les citoyens sur les droits de l’égalité. Frappés indistinctement tous les scélérats, pertubateurs du repos public, achevés de purger le sol républicain, frappés les de quelque masque qu’il se couvrent et quelque parti qu’il embrassent, que le gouvernement révolutionnaire ne soit plus que la terreur des méchants seuls énnemis qui restent à la république. Restés à votre poste, dirigés sur eux la foudre nationale et la République sera sauvée. Tels sont les voeux et les sentiments les plus unanimes de la municipalité et de la société populaire de St Roman de Mallegarde, n’ayant et ne voulant à jamais marcher que d’après les principes de la Convention nationale, aussi a-t-elle délibéré dans sa séance du 18 vendémiaire dernier, que la présente sera adressée à la Convention nationale, comme un gage d’union et de fraternité qu’elle lui voue. Vive la République, vive la Convention nationale ou la mort. Et ont signé ceux qui ont scu. Enavi, agent national, Grougeon, maire, Ollivier, président, Peyve, vice-président, Chabrier, Vache, secrétaires et une autre signature. (24) C 325, pl. 1414, p. 3. Bull., 20 brum . ; M.U., n° 1339. (25) C 325, pl. 1414, p. 5.