316 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE France ne peut être parfaitement libre que quand elle sera purgée de ces êtres immoraux et pervers qui deshonorent l’humanité et outragent la nature. Soyez inébranlables à votre poste, restaurateurs de la liberté française; la vertu, le génie et la philosophie luttent dans ce moment contre tous les crimes et les vices réunis. Frappez de grands coups, la victoire couronnera ce dernier effort et le succès le plus complet sera la digne récompense de vos sublimes travaux. Vaincre avec vous ou nous ensevelir ensemble sous les ruines de la liberté, voilà le serment des républicains. » Lafosse (présid.), Gageton (viee-présid.), Duverger (secrét.), Labourdette (secrét.). CCVII [La Sté popul. de Corbie, à la Conv.; s.d.] (1). Citoyens représentans, Depuis que nous somme les sentinelles du peuple nous avons sans cesse les yeux fixés sur vous et nous suivons pas à pas la marche de vos travaux. Les complots ont été découverts, les traîtres punis, les vrais patriotes reconnus et la République est demeurée intacte au milieu des dangers qui la menaçaient, par vos soins révolutionnaires et les mesures vigoureuses que vous avez prises pour la préserver. En vain les factieux feraient jouer tous les ressorts de l’intrigue pour vous perdre dans notre esprit et nous diviser, ils n’y parviendront pas. Vos entreprises ont à jamais fixé notre opinion et vous serez toujours, malgré la calomnie les dépositaires de notre confiance; de toutes parts vous avez été invités à rester inébranlables à votre poste; ce sont également nos désirs et nos vœux, et nous sommes tous disposés à sacrifier nos vies pour le maintien de la République et votre conservation particulière. En vain les conspirateurs s’armeront de tout leur pouvoir pour renverser le trône de la liberté et vous anéantir, votre courage éclairé sera l’écueil où viendront se briser les efforts impuissants de ces cannibales enragés. Vous les confondrez tous par votre attitude imposante, et le triomphe des républicains trop longtemps outragés sera le fruit de vos glorieux exploits. Vive la République, vive la Montagne, vive la Convention nationale. » Vuatellet (secrét.) [et 28 signatures illisibles]. CCVIII [La Sté popul. de Chaource, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentans, C’est à votre active surveillance, c’est à votre énergie que nous devons le salut de la patrie. (1) C 303, pl. 1104, p. 35. Somme. (2) C 303, pl. 1104, p. 36. Départ, de l’Aube. C’est par vos soins que les complots des conspirateurs ont été déjoués. Vive la Montagne ! Vive la République ! Législateurs, le peuple met en vous toute sa confiance, restez fermes à votre poste et les ennemis du dedans, les ennemis du dehors trembleront. » Cheurtin (présid.), Trume (secrét.), Voisin (secrét.). CCIX [La Sté popul. de Castelnaudary, à la Conv.; 20 germ. m a). « Législateurs, Pendant le cours de nos travaux révolutionnaires, des prodiges d’hypocrisie et de scélératesse ont retenti à nos oreilles et dans nos cœurs; la liberté et la souveraineté du peuple étaient menacées et pour les perdre plus sûrement, vous, les fondateurs et les héros, deviez être les premières victimes. A cette nouvelle qui nous eut alarmés si républicains par vos loix, nous n’étions devenus magnanimes à votre exemple, un mouvement spontané nous a réunis et notre premier vœu est de vous exprimer nos sentiments. Législateurs, vous avez proclamé les droits de l’homme, justice prompte et terrible de tous les monstres qui osent y attenter ! Vous avez posé les bases de la félicité publique, nos bras sont à vous pour les affermir, notre sang pour les cimenter. Le crime pressé par la vertu fait ses derniers efforts pour éviter le coup mortel, il nous présente en vain des scènes d’horreur inouies jusqu’à ce jour. La raison luit, le patriotisme s’épure, le courage des français augmente plus rapidement encore que les dangers. Pilotes de la liberté, vous serez fermes et imperturbables dans les tempêtes qui se déchaînent contre elle. Ralliez-vous au gouvernail, les cœurs des bons français sont un port où vous ne ferez jamais naufrage. Appuyée sur le gouvernement révolutionnaire, la République française une et indivisible s’élèvera majestueusement du sein des orages et des écueils. L’éclat de sa gloire sera l’amorce du bonheur de l’univers, que la vertu soit le garant de son triomphe. » Borreldat (présid.), Bonneau (secrét.), Capmartin (secrét.), Reilhac (secrét.). ccx [La Sté popul. de Combas, au présid. de la Conv.; 20 germ. II (2). « Citoyen président, La Société populaire des vrais sans-culottes de la montagne de la commune de Combas ont (1) C 303, pl. 1104, p. 37. Aude. (2) C 303, pl. 1104, p. 38. Départ, du Gard. 316 ARCHIVES PARLEMENTAIRES - CONVENTION NATIONALE France ne peut être parfaitement libre que quand elle sera purgée de ces êtres immoraux et pervers qui deshonorent l’humanité et outragent la nature. Soyez inébranlables à votre poste, restaurateurs de la liberté française; la vertu, le génie et la philosophie luttent dans ce moment contre tous les crimes et les vices réunis. Frappez de grands coups, la victoire couronnera ce dernier effort et le succès le plus complet sera la digne récompense de vos sublimes travaux. Vaincre avec vous ou nous ensevelir ensemble sous les ruines de la liberté, voilà le serment des républicains. » Lafosse (présid.), Gageton (viee-présid.), Duverger (secrét.), Labourdette (secrét.). CCVII [La Sté popul. de Corbie, à la Conv.; s.d.] (1). Citoyens représentans, Depuis que nous somme les sentinelles du peuple nous avons sans cesse les yeux fixés sur vous et nous suivons pas à pas la marche de vos travaux. Les complots ont été découverts, les traîtres punis, les vrais patriotes reconnus et la République est demeurée intacte au milieu des dangers qui la menaçaient, par vos soins révolutionnaires et les mesures vigoureuses que vous avez prises pour la préserver. En vain les factieux feraient jouer tous les ressorts de l’intrigue pour vous perdre dans notre esprit et nous diviser, ils n’y parviendront pas. Vos entreprises ont à jamais fixé notre opinion et vous serez toujours, malgré la calomnie les dépositaires de notre confiance; de toutes parts vous avez été invités à rester inébranlables à votre poste; ce sont également nos désirs et nos vœux, et nous sommes tous disposés à sacrifier nos vies pour le maintien de la République et votre conservation particulière. En vain les conspirateurs s’armeront de tout leur pouvoir pour renverser le trône de la liberté et vous anéantir, votre courage éclairé sera l’écueil où viendront se briser les efforts impuissants de ces cannibales enragés. Vous les confondrez tous par votre attitude imposante, et le triomphe des républicains trop longtemps outragés sera le fruit de vos glorieux exploits. Vive la République, vive la Montagne, vive la Convention nationale. » Vuatellet (secrét.) [et 28 signatures illisibles]. CCVIII [La Sté popul. de Chaource, à la Conv.; s.d.] (2). « Citoyens représentans, C’est à votre active surveillance, c’est à votre énergie que nous devons le salut de la patrie. (1) C 303, pl. 1104, p. 35. Somme. (2) C 303, pl. 1104, p. 36. Départ, de l’Aube. C’est par vos soins que les complots des conspirateurs ont été déjoués. Vive la Montagne ! Vive la République ! Législateurs, le peuple met en vous toute sa confiance, restez fermes à votre poste et les ennemis du dedans, les ennemis du dehors trembleront. » Cheurtin (présid.), Trume (secrét.), Voisin (secrét.). CCIX [La Sté popul. de Castelnaudary, à la Conv.; 20 germ. m a). « Législateurs, Pendant le cours de nos travaux révolutionnaires, des prodiges d’hypocrisie et de scélératesse ont retenti à nos oreilles et dans nos cœurs; la liberté et la souveraineté du peuple étaient menacées et pour les perdre plus sûrement, vous, les fondateurs et les héros, deviez être les premières victimes. A cette nouvelle qui nous eut alarmés si républicains par vos loix, nous n’étions devenus magnanimes à votre exemple, un mouvement spontané nous a réunis et notre premier vœu est de vous exprimer nos sentiments. Législateurs, vous avez proclamé les droits de l’homme, justice prompte et terrible de tous les monstres qui osent y attenter ! Vous avez posé les bases de la félicité publique, nos bras sont à vous pour les affermir, notre sang pour les cimenter. Le crime pressé par la vertu fait ses derniers efforts pour éviter le coup mortel, il nous présente en vain des scènes d’horreur inouies jusqu’à ce jour. La raison luit, le patriotisme s’épure, le courage des français augmente plus rapidement encore que les dangers. Pilotes de la liberté, vous serez fermes et imperturbables dans les tempêtes qui se déchaînent contre elle. Ralliez-vous au gouvernail, les cœurs des bons français sont un port où vous ne ferez jamais naufrage. Appuyée sur le gouvernement révolutionnaire, la République française une et indivisible s’élèvera majestueusement du sein des orages et des écueils. L’éclat de sa gloire sera l’amorce du bonheur de l’univers, que la vertu soit le garant de son triomphe. » Borreldat (présid.), Bonneau (secrét.), Capmartin (secrét.), Reilhac (secrét.). ccx [La Sté popul. de Combas, au présid. de la Conv.; 20 germ. II (2). « Citoyen président, La Société populaire des vrais sans-culottes de la montagne de la commune de Combas ont (1) C 303, pl. 1104, p. 37. Aude. (2) C 303, pl. 1104, p. 38. Départ, du Gard.